Envers de Paris Soirée préparatoire aux 40èmes Journées de l'ECF Lundi 4 Octobre, 21h15, 31 Rue de Navarin

ECF Messager Courrier de l’Envers de Paris pour octobre 2010 « Edition spéciale »
Editorial de Marie-Claude Sureau
« Guérir avec la psychanalyse, « Je viens pour ça », ce qu’on demande à un psychanalyste n’est pas toujours ce qu’on désire », tel est le titre des 40èmes Journées d’automne de l’ECF, qui vont se tenir à Paris, les 9 et 10 octobre, au Palais des Congrès. C’est très bientôt !
Bien sûr, les membres de l’Envers de Paris sont impatients de se rendre à ces 40èmes Journées..
Mais auparavant, ils sont invités à se retrouver dès ce lundi 4 octobre 2010 à 21h15, au 31 rue de Navarin, pour une conversation avec Laure Naveau. Notre invitée, à propos du thème de ces journées commentera quelques unes des propositions publiées dans le Point du Jour.
Nous aimerions y préciser en quoi la psychanalyse d’orientation lacanienne n’est pas une simple réponse thérapeutique à une demande de guérison.
J-A Miller l’indique dans le texte de présentation de ces journées : « Quand le souci thérapeutique domine, on ajourne ce qu’a de radical l’opération analytique et cela conduit à faire des impasses : ne pas donner l’interprétation qui, à ce moment-là serait trop dure à entendre, ou conduirait le sujet à fuir ce qui serait ainsi révélé, ou encore à amadouer le tranchant des choses pour qu’il reste cadré dans le procédé. Donc pas trop vite, pas trop fort. Une affaire de dosage.»
Cette affaire de dosage, qui parfois se calcule dans les contrôles des cures que dirigent les psychanalystes, qu’en faisons-nous ici ? Ainsi, quelques exemples cliniques seront évoqués. J’ai reçu trois patientes qui venaient parce que, brusquement, elles avaient été quittées. Pour la première, au « Je me suis fait larguer, c’est pour cela que je viens », suivra dans l’entretien une deuxième proposition qui éclaire la première : « Je viens car j’ai été violente avec lui, avec mon bébé dans les bras. Je ne me contrôle pas, c’est cela qui m’amène, cela ne peut plus durer ». Un désir de savoir d’où vient cette violence surprend le sujet, suivi de l’évocation de l’enfance, avec une mère seule face à l’éducation de ses enfants, la séparation des parents alors qu’elle est très jeune, etc..
Pour l’autre, son ami venait de partir après quelques mois de rencontre passionnée. Il lui a juste dit un matin « c’est fini, je ne sais pas pourquoi mais je ne t’aime plus, je pars ». Ce départ brusque, sans alerte, lui rappelle, après quelques séances, la mort de son père par infarctus. Elle était adolescente et seule avec lui. Il est mort une nuit, elle a entendu le bruit d’un souffle coupé, mais elle n’y a pas prêté attention. Elle a maintenant des crises d’étouffement, lorsque les choses ne vont pas comme elle veut. C’est donc peu à peu un lent travail autour de son insatisfaction avec les hommes et son amour pour son père qui commence à se déployer. C’est aussi sa colère contre sa mère et sa sœur, qui ont tout fait depuis la mort du père pour se passer de lui, comme si tout allait bien.
Pour la dernière, le départ d’un mari avec lequel elle a eu deux enfants, est la cause de sa demande. La vie était plus difficile entre eux depuis la mort de son père. Son mari n’a pas supporté un moment un peu dépressif de sa part. Il est parti avec une autre femme, une de ses amies. Le ravage de ce départ la laisse anéantie. Elle repère son exigence avec lui, ne supportant aucune faiblesse. Le divorce de ses parents, l’insatisfaction de sa mère avec son père et avec l’homme avec lequel elle vit, lui apparaissent. C’est sa difficulté à faire sans ce mari qu’elle a beaucoup aimé et qui lui manque et qui se sent maintenant persécuté par elle. Elle fait un rêve dans lequel elle aperçoit la première dame de France avec une dent en moins et un homme marqué par l’absence d’organe pénien, les associations l’amèneront à la question du manque, manque qu’elle a toujours tenté de mettre du côté du partenaire, elle-même première dame et mère comblée par ses enfants.

Voilà donc trois « Je viens pour ça » presque identiques au départ, mais dont les coordonnées sont à chaque fois très différentes, et pour lesquelles un remaniement subjectif est à l’œuvre.
Le « ça » de départ va peu à peu s’habiller de toute une chaîne signifiante, des objets de jouissance propre à chacune, la question va aussi se poser : Est-ce que je continue à venir si vous ne me donnez pas ce que je demande ? Si je vais toujours aussi mal ? Si le désir de savoir un bout de l’inconscient est moins important que le n’en rien vouloir savoir ?
Ces questions concernent le transfert, la mise en place d’un sujet supposé savoir suffisamment puissant pour aller au-delà d’une absence de réponse à la demande initiale.
Ces « Dits de divan » résonnent avec le joli titre du livre de Valérie Blanco, qui vient de sortir aux éditions de l’Harmattan, et que je vous recommande. À mettre entre les mains des jeunes analysants qui voudraient en savoir un peu plus sur ce qu’est la psychanalyse…
Nous vous attendons lundi prochain 4 octobre à 21h15, 31 rue de Navarin


CdC-ELP Programa Sábados de la Orientación Lacaniana, 2 de octubre de 2010, 9.30 h.


Sede de Barcelona

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SOL

Locuras de juventud

2 de octubre de 2010 a las 9.30h

en la Sede de Barcelona de la CdC-ELP

El próximo 2 de octubre damos comienzo al trabajo de este curso con una nueva convocatoria de los Sábados de la Orientación Lacaniana bajo el título: “Locuras de juventud”.

¿Qué salidas hay para lo que denominamos poéticamente “Locuras de juventud” en un mundo gobernado por los programas de prevención, las operaciones de control y sus consecuentes medidas de evaluación?

En lugar de considerar la adolescencia como un período de pasaje y de transformación, una "crisis", se opta por descomponer esta etapa y las turbulencias que la acompañan en un catálogo de conductas. Con ello se pretende reducir el exceso que caracteriza a un tiempo de mutaciones subjetivas. De este modo, la profusión sintomática que acompaña la búsqueda de los límites en el amor y en el sexo, la transgresión de la ley, la vacilación de las identificaciones, el aislamiento necesario para la elaboración de la confusión de sentimientos se banalizan haciendo de ellos índices de hipotéticos riesgos. Se detecta en ello señales de peligro, se los encarcela en clases, se determinan perfiles con vistas a una predicción que prediga sus consecuencias en el futuro.

Como consecuencia de estos procedimientos nos encontramos con la anulación del sujeto.

¿Cómo restituir el valor del decir de los sujetos? ¿Cómo hacer para no potenciar el pasaje al acto, que puede convertirse en la única manera de manifestación de los síntomas?

El discurso analítico navega aquí, y deliberadamente, contra corriente porque restituye el lugar del sujeto y ofrece la posibilidad de inventar una salida permitiendo que del malestar surja una respuesta propia. Así en la época del Otro que no existe, cuando las referencias comunes ya no son nada comunes, cada adolescente deberá encontrar el nombre del Otro que le convenga.

A través de la exposición de algunas secuencias clínicas, del comentario de un libro sobre el despertar en la adolescencia y de otras formas de expresión artística, conversaremos acerca de las “Locuras de juventud” en su expresión contemporánea.

Contaremos con la participación de: Rosa Calvet, Mercedes de Francisco, Graciela Elosegui y Josep Sanahuja.

Comisión de organización: Shula Eldar (responsable), Marcelo Curros.

PROGRAMA

09.30 RECEPCIÓN

10.00 PRESENTACIÓN

10.15 Mesa I

“Apostando a la subjetividad”

Presenta: Graciela Elosegui. Médico Psiquiatra-Psicoanalista, miembro de la ELP y de la AMP.

"Otro punto de vista"

Presenta: Josep Sanahuja. Psicoanalista, miembro de la ELP y de la AMP.

Coordina el debate: Marcelo Curros. Psicoanalista, miembro de la ELP y de la AMP.

11.45 a 12.30 Pausa - Café

12.30 a 14.00 Mesa II

Presentación del libro de Philippe Lacadée. “El despertar y el exilio”

A cargo de: Rosa Mª Calvet. Psicoanalista, AME, miembro de la ELP y de la AMP.

Cómo se leen desde lo artístico estas "Locuras de juventud"

Participación de Mercedes de Francisco. Psicoanalista, AME, miembro de la ELP y de la AMP.

Coordina el debate: Shula Eldar. Psicoanalista, Directora de la Comunidad de Catalunya de la ELP.

BOLETÍN DE INSCRIPCIÓN

Nombre y apellidos_______________________________________________________________________________

Dirección_________________________________________________________________________________________

Código Postal__________________________ Población__________________________________________________

Teléfono__________________________________________ e-mail________________________________________

Inscripción: 15 € (cuota de participación en los gastos)

Plazas limitadas

Transferencia bancaria a: «la Caixa»: 2100 3359 11 2500013033 (hasta el 30 de septiembre de 2010)

Indicar nombre y apellidos de la persona que se inscribe.

Enviar boletín de inscripción junto con el comprobante bancario a la CdC-ELP.

E-mail: cdcelp@ilimit.es

Fax: 93 459 32 54

Correo postal: Diagonal 333, 3º 1ª. 08037 Barcelona





EL SILENCIO DE LOS SíNTOMAS: PRÓXIMA APARICIÓN


Sede: Calle 49B No. 64B-112 (201) Ed. El Rectángulo (Sector Suramericana)
Tels 260 18 72/ 260 31 74/ 583 27 89
Atención: Lunes a Viernes: de 4:00 p.m. a 8:30 p.m. Sábados: de 8:00 a.m. a 12:00 m.
El silencio de los síntomas: la salud mental
Serie cursos introductorios: No. 3
De próxima aparición

Presentación: el lector encontrará en este tercer número de la serie “Cursos introductorios”, el conjunto de los textos que sirvieron de soporte al desarrollo del curso “El silencio de los síntomas: la salud mental”, un material que seguramente será también causa del trabajo y el análisis continuado de esta temática, que nos concierne en tanto estemos afrontados por nuestro quehacer, con el sufrimiento del sujeto. Fragmento de la presentación de Adolfo Ruiz.
Costo: $16.000=
Comité editorial: María Cristina Giraldo, Raquel González, Astrid Lema, Jairo I. Londoño, Adolfo León Ruiz (Editor).

Indice
Presentación
Adolfo León Ruiz
Acerca del concepto de salud mental
Juan Fernando Pérez
La (des)inserción sinthomática
María Cristina Giraldo
Adaptación - Inadaptación
Adolfo León Ruiz
Las nosologías psiquiátricas:
Estrategias políticas para tratar el goce
José Fernando Velásquez
Prevención y sujeto
I. Prevención y salud mental
María Teresa Mejía
II. Clínica de la prevención
Héctor Gallo
Empresa, salud mental y subjetividad
Silvia Muñetones - José Fernando Velásquez
La anorexia, la bulimia y la toxicomanía como síntomas
Mario Elkin Ramírez
Salud mental, autoridad y educación
Héctor Gallo
Depresión y semblantes
Claudia Velásquez
Síntoma y trauma
Mario Elkin Ramírez
Fracaso escolar: ¿Inhibición, síntoma o sinthome?
Ana Victoria Saldarriaga


Responsable del Voz a vos: Luz Elena Gaviria

Le Journal de l'AMP Nº 1


Publication Multilingue de l' Association Mondiale de Psychalyse - Publicación Multilingüe de la Asociación Mundial de Psicoanálisis - Publicação Multilinguistica da Associação Mundial de Psicanalise - Multilingual Publication from the World Psychoanalysis Association - - Pubblicazione Multilinguistica della Associazione Mondiale di Psicoanalisi.

Nº 1 - Septiembre de 2010

GRAN CONVERSACIÓN DELA ESCUELA UNA

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Editorial

Leonardo Gorostiza

He aquí el primer número de Le Journal de l’AMP. Un espacio abierto a todos y a cada uno de los miembros de la AMP. Un espacio destinado a proseguir con la Conversación de la escuela Una y a acoger las informaciones de lo que en cada Escuela, por su interés, trascienda lo local.

Como señalé durante nuestra última Asamblea en París, asumo su dirección con la finalidad de mantener un contacto directo con los miembros de la Escuela Una.

Un equipo de colaboradores me acompaña en la tarea. Ellos son los integrantes del Comité de Acción - Journal: Manuel Fernández Blanco, Céline Menghi, Jésus Santiago, Gustavo Stiglitz y Bernard Seynhaeve.

Por su parte, Manuel Fernández Blanco lo hará también como Secretario de redacción, mientras que Oscar Ventura, Secretario del Comité Internet AMP, tendrá a su cargo la responsabilidad de la edición digital.

La frecuencia, inicialmente mensual, habrá de acompasarse a los tiempos de las contingencias.

Su estilo, se quiere ágil, al modo del Witz. De allí que los textos que nos hagan llegar no podrán superar los 5.000 caracteres (incluyendo los espacios).

Deberán ser enviados siempre al conjunto de las siguientes direcciones electrónicas y bajo el “subject” o asunto: Journal AMP. Leonardo Gorostiza (goro@fibertel.com.ar); Manuel Fernández Blanco (mafeba@arrakis.es); Oscar Ventura (o.ventura@arrakis.es).

Tres secciones acogerán los textos. En Notas del Comité Acción, como su nombre lo indica, los propuestos por sus integrantes. Ecos, recibirá los textos y correspondencias que los miembros de la Escuela Una nos envíen como resonancia de lo aquí publicado. Finalmente, la sección que -inspirados en la propuesta de Juan Carlos Indart durante el último Congreso- hemos decidido llamar La página en blanco. Una sección destinada a publicar aquellas intervenciones que introduzcan algo novedoso, distinto e inesperado con respecto a lo que aquí se vaya debatiendo.

Al modo de un work in progress, Le Journal de l’AMP habrá de modificarse en función de las circunstancias y en pos de su mejoramiento para cumplir con su objetivo. Todas las sugerencias en ese sentido serán siempre bienvenidas.

En tanto publicación multilingüe, los textos aquí editados lo serán en la lengua original de su autor. Sería deseable que las Comisiones de traducción de cada Escuela tomen a su cargo la traducción de los textos. Eso permitirá una mayor circulación y un mayor intercambio, que es a lo que apuntamos.

En este primer número publicamos en archivo adjunto la desgrabación que hice personalmente al español de la última Gran Conversación de la Escuela Una.

Como no es improbable que pueda haber algunos errores, especialmente en el pasaje de otras lenguas al español, no duden en hacerme llegar las correcciones del caso. Serán dadas a conocer en nuestra próxima edición.

El resto del contenido de este primer número podrán leerlo cada uno de ustedes. Y su resonancia, lo que esperamos pronto nos hagan saber.

À bientôt!

Leonardo Gorostiza

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Reseña de la Gran Conversación de la Escuela Una desarrollada en París el 30 de abril de 2010

El no-todo del pase

Manuel Fernández blanco

Contamos con el texto que recoge las intervenciones realizadas en el curso de la Gran Conversación, producto de la desgrabación realizada por el presidente de la AMP, Leonardo Gorostiza. Son en total 48 intervenciones, si exceptuamos las que realiza el presidente de la AMP en su labor de animador y moderador de la Conversación.

Si bien en la Gran Conversación han participado miembros de todas las Escuelas que conforman la AMP, 34 de las 48 intervenciones han sido realizadas por miembros de la EOL y de la ECF casi a partes iguales.

El eje fundamental de la Gran Conversación lo ha constituido el debate sobre la actualidad del pase. Este debate venía precedido por la exposición de los ocho nuevos AE en el Congreso de la AMP. El modo de presentación de estos testimonios ya constituyó una novedad. Como menciona Fabián Naparstek en su intervención en la Conversación: “Hace muchos años se apagaban las luces y se hablaba diez minutos”. De algún modo, entendíamos que el testimonio (precedido de la nominación del jurado del pase) suponía un “nada más que añadir”, al menos sobre el testimonio mismo. Esto no dejaba de tener, a mi juicio, algo de la estructura de la palabra revelada y, como subraya Jean-Pierre Klotz en la Conversación citando a Jacques-Alain Miller, inducía un efecto de starización del AE.

En nuestro último Congreso, los testimonios han sido objeto de discusión lo que introduce una lógica nueva, una desacralización del testimonio, lo que no deja de ser una buena noticia si tomamos en cuenta el lapsus de la traductora (“Iglesia” por “Escuela”), mencionado en varias ocasiones a lo largo de la Conversación. En este sentido, Mauricio Tarrab nos recuerda en una de sus intervenciones que “La Escuela debe dejar de ser el público…. y hacer algo con eso”.

Si bien el nuevo presidente de la AMP, Leonardo Gorostiza, propuso introducir otros temas al debate, especialmente, el de la relación transferencial y la posible fricción entre la Escuela Una y Las Escuelas, la Gran Conversación giró en torno a la actualidad del pase y la renovación de su experiencia.

Leonardo Gorostiza comenzó retomando la propuesta de Aurelie Pfauwadel quien planteaba, en su texto “De la souplesse…”, la necesidad de la refundación regular del pase introduciendo la “liviandad” en las modalidades de transmisión. Lucíola Macedo, por su parte, destaca una cierta “desvalorización” que concierne al punto de precariedad relativo al fin de análisis en la última enseñanza de Lacan. Tania Coelho hace también un llamado a una refundación del pase que alcance al dispositivo mismo y nos propone “pensar entonces en la posibilidad de otros dispositivos de verificación del final de análisis”.

Otro eje de la discusión sobre el pase, introducido por Samuel Basz, se desarrolló en torno a la enseñanza que se puede obtener de los testimonios. Esta enseñanza sería, para Carlo Vigano, el resultado del entrecruzamiento de la enseñanza que realiza el propio AE, con la que debe realizar el jurado del pase.

Pierre-Gilles Guéguen distingue, en el pase, un efecto de interpretación y un efecto de enseñanza. La interpretación es a la Escuela y Guéguen sitúa esta interpretación como el efecto fundamental del pase, además de la enseñanza que se puede extraer. Se me ocurre añadir que si la enseñanza puede ser programada (espacios sobre el pase…), la interpretación es lo incalculable de esa enseñanza. En este sentido Romildo do Rêgo Barros se hace la pregunta por si hay continuidad entre testimonio y enseñanza y Philippe La Sagna nos recuerda la diferencia entre “la enseñanza” en el sentido académico y “lo enseñante” de un testimonio. La enseñanza, en este sentido académico, podría constituir un obstáculo a “ser enseñado por el psicoanálisis”. Para Rose-Paul Vinciguerra toda enseñanza digna de ese nombre nace del intento de esclarecimiento de uno mismo. En este sentido Antoni Vicens se remite a su experiencia como AE para decir que su testimonio es solamente el lugar, el sostén subjetivo, del lugar de enunciación de su enseñanza.

Para Anne Lysy, lo que pasa no es la narración, es la enunciación entre líneas (orales o escritas). Por eso no hay garantía de lo que pasa que, por definición, se sale de la repetición. Patrick Monribot sitúa el verdadero problema en “no repetirse como un disco”. Su fórmula es la “liviandad con puntuaciones sin nada obligatorio”. Sobre este punto de la posible repetición en el testimonio Céline Menghi rescata de su experiencia como AE que nunca termina de pasar algo: “Se estrecha un punto que deviene crucial pero no se pasa solo por ese punto sino por puntos diversos”.

Otro de los ejes de la discusión sobre el pase lo inauguró Juan Carlos Indart con su propuesta de “hacer vecindad”. Entiende esto como la comunicación entre dos conjuntos abiertos, abriendo la discusión sobre el pase y los testimonios a los “vecinos” no-miembros de las Escuelas.

Esto introduce en el debate la cuestión de hasta dónde transmitir el pase. En este sentido, Silvia Macri advierte sobre los posibles riesgos de una difusión no calculada.

Mención especial merece la intervención de Jacques-Alain Miller y su efecto de interpretación. Miller definió a la Escuela Una como caprichosa y variable en sus pasiones, en función del agalma del momento. Así ha pasado de la pasión por el CPCT y el psicoanálisis aplicado a la pasión por el pase. Miller advierte sobre el riesgo de “hacer con el psicoanálisis puro la mismo que hemos llegado a hacer con el psicoanálisis aplicado”. Se trata de no caer en una desviación respecto al pase similar a la que tuvo lugar con el psicoanálisis aplicado. Nos señala que “el pase no es el todo del psicoanálisis. Hay análisis bien terminados que no dan lugar a nominaciones. Se necesita una cierta contingencia que permita una nominación. No debemos hacer del pase el alfa y el omega del psicoanálisis…” Miller propone conservar el pase en su carácter de “plato exquisito”. Nos advierte así contra la bulimia de pase.

Posteriormente, Judith Miller plantea su propuesta de constituir bibliotecas de la Federación Internacional de Bibliotecas de Orientación Lacaniana tanto en la NEL como en la NLS para favorecer el trabajo de extensión del psicoanálisis.

En ese momento, Leonardo Gorostiza nos recordó que la Conversación se desplazó hacia el lado del pase y advirtió sobre la posible paradoja de que la Escuela Una, creada para descompletar y para ir contra los efectos masivos de identificación, se convirtiera en una masa con el pase como significante amo de la identificación.

Para evitar eso, Jorge Chamorro propone regular el agalma por medio de una política activa del Consejo de la AMP y de los Consejos de las Escuelas, y Sandra Gronstein señala que la función de la Escuela Una de descompletar a la Escuelas solo se cumplirá si no se configura como una comisión, “como un agrupamiento más con tareas previstas”.

Piedad Spurrier destacó el importante papel de la Escuela Una en la NEL en la que, debido a la dispersión geográfica, las sedes tienden a estar cerradas sobre sí mismas, otorgándole a la Escuela Una la función de contrariar esta tendencia y Oscar Zack señala el riesgo de ritualización en la Escuela Una, si se limita a fundarse y disolverse cada dos años y reduce su trabajo al que realiza el Comité de Acción. El Journal puede constituir, en este sentido, un instrumento de “relación fecunda” con las Escuelas y sus debates. Sería un modo de hacer existir la Escuela Una, una escuela sin burocracia, “la más congruente con el discurso analítico”.

Gil Caroz, por su parte, subraya la imposibilidad de reducir a cero los efectos de masa en la Escuela Una y plantea que “no debemos hacer demasiados esfuerzos en hacerla existir a partir del momento en que promete continuar siendo caprichosa”.

Añadiríamos que su capricho no es tanto que le impida rectificar su orientación para mejor servir al psicoanálisis. Una buena prueba de ello es el debate sostenido en esta Conversación.

Tras someter a aprobación la refundación de la Escuela Una hasta Buenos Aires 2012, el presidente de la AMP, Leonardo Gorostiza, dio por finalizada la Gran Conversación.


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Una cosa che ispira

Céline Menghi

Ci sono occasioni, contingenze, letture, come la lettura del Seminario di Lacan, che muovono pensieri, riflessioni, emozioni e anche il penoso sentimento che di lì in poi tutto ciò che si dirà sembrerà ripetizione e ciò che capiremo sarà solo all’altezza del punto in cui siamo, non di più. Tale movimento è fonte d’ispirazione. Come diceva Mahler, è l’ispirazione che ci compone, non siamo noi che componiamo, o, come diceva Poe, l’ispirazione non discende dallo Spirito Santo in un furore irrazionale ma fa muovere dei passi nella logica. Lacan de La lettera rubata insegna.

Nella Grande Conversazione della Scuola Una si sono alternati propositi o dichiarazioni dai toni assertivi o dal sapore di lavoro in corso, ma anche interrogativi. Non è mancato il silenzio là dove attendevo parole, mi è montato l’umore triste, un sentimento di solitudine, ho detto qualcosa che forse a causa del mio tremolante spagnolo – e della solita emozione - non è stato riportato: una storia di cerchi concentrici che stringono su un punto e che non è ripetizione. Nell’après-coup, comunque, la Grande Conversazione ha composto, mi ha composta, facendomi fare dei passi ancora nella logica del non-tutto.

Come si dice a Roma, l’AE e la passe sono stati “rivoltati come pedalini”. Ben venga! M’ispira! Mi sono detta, dopo. Mi ha ispirato la rabbia, dopo l’umore triste, la libertà, dopo la prigione del silenzio e della solitudine, la comicità, dopo l’incastro serioso in cui mi ero ficcata.

Rabbia, libertà, comicità contro umore triste, prigione, incastro.

JAM ha parlato di una musica, troppo dolce, venuta al posto della passione che aveva caratterizzato il precedente Congresso: una fausse note, una nota falsa. Ha parlato di contagio isterico, di godimento delle testimonianze dell’AE e ha messo in guardia dal precipitare nel troppo invitandoci, mi viene da dire, all’etica della temperanza al fine di conservare la passe come piatto squisito, plat exquis. Del resto, è anche intorno al medèn agan che ruota il seminario da lui tenuto quest’anno. Ha rimesso al suo giusto posto l’agalma della passe, facendo intendere che esso non è nell’enfasi data alla moda del momento: una volta il CPCT, ora la passe e domani chissà, ognuno cavalcando ciò che più gli aggrada o tacendo l’una cosa e l’altra.

I piatti squisiti, per una sobrietà il cui fine non è sempre quello di mantenere in sospeso l’acquolina in bocca ma piuttosto di evitare tal disturbo di stomaco o tal’altra intolleranza, rischiano di venir conservati talmente bene da finire dimenticati in un anfratto del frigorifero finché sono da buttare. C’è un tipo di sobrietà, però, che permette di degustare la presunta squisitezza senza fare indigestione, spartendola con dei commensali con cui commentarne la cottura, il condimento e verificare l’estro del cuoco o l’insipidezza della pietanza stessa e del cuoco che l’ha cucinata. La squisitezza potrà rivelarsi anche indigesta, è l’auspicabile rischio da correre per un AE e per una Scuola.

Il rischio non riguarda solo il degustatore ma anche il cuoco. Il cuoco, quando si tratta di un AE, è nella doppia posizione di cuoco e di degustatore. In quanto cuoco, fa il suo lavoro, si presenta con il suo sapore alla giuria del cartello della passe e poi si presenta ai membri della scuola. In quanto degustatore, proprio perché si è presentato prima in quanto cuoco, gli effetti della degustazione ricadono anche sopra di lui in forma d’interpretazione, interpretazione che gli tocca di degustare, indigesta o meno che sia, e di cui ha da farsi carico. Il desiderio ha un prezzo.

Rabbia, libertà e comicità sono i tre ingredienti recuperati e poi mescolati e degustati nel luogo privilegiato, intimo, e al contempo così aperto, che configura il dispositivo del cartello. A sorpresa, nell’ultima riunione prima delle vacanze, è decantato qualcosa di agalmatico che ha assunto valore d’interpretazione per ciascuno dei membri che lo compongono: “Ecco, questa è la scuola! La scuola è qui, questa sera, è il lavoro che stiamo facendo e che ci mancava. Finalmente!”. Uno dei membri, AE appena scaduto anzi tempo, è stato sorpreso, come gli altri, dall’agalma del desiderio che si faceva interpretazione in una sorta di rimando dove l’interpretazione di ciascuno è per ciascuno altro. Il cartello ha funzionato da cucina per tutti. L’aver detto: “Ecco, questa è la scuola!” rimandava alla Scuola Una, quella del cartello e della passe, al di là delle fragilità della pluralità delle scuole.

L’AE testimonia, l’AE parla, l’AE scrive, l’AE si ripete, l’AE riflette, l’AE interroga, l’AE non si ripete ma affina, l’AE affonda, l’AE fa riferimento. In questi tre anni, mi sono chiesta: che cosa è mai un AE? Mi sono chiesta: che cosa sono. Più mi allontanavo dalla certezza dell’atto che mi ha condotta davanti ai passeur, meno lo sapevo e più ho visto - e guardo - l’inconsistenza di qualcosa cui non si può dare altro nome che cosa, nel senso di oggetto: cosa che evoca, si sposta, mi sposta, si fa scrittura, tentenna, dispera e muove al desiderio. Se guardo alla tristezza o al cattivo umore che la Grande Conversazione ha mosso in me, oggi questa cosa ispira il comico e il non-troppo, fili rossi di una psicoanalisi pura per una psicoanalisi applicata.

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O testemunho e o ato da enunciação

Jésus Santiago

Na Grande Conversação que teve lugar, durante o último Congresso da AMP, em abril de 2010, o testemunho do AE desempenhou um papel de protoganista de nossas discussões institucionais. Interrogou-se, assim, sobre a inclusão do escrito nos testemunhos, a necessária distinção entre o testemunho e a enunciação, a redução de sua duração, fazendo-o variar para outros estilos do AE tratar as causas reais de sua intimidade. Pareceu-me também crucial o questionamento acerca da incidência efetiva do testemunho no ensino, visto que, para além de seu efeito sobre a lógica da cura, há o intuito de ele interpretar a Escola em sua política de formação do analista.

Na Conversação sobre o Passe[1], ocorrida, em Paris, dois meses antes, sob a direção de J.-A. Miller, conjecturou-se que na época em que Outro não existe há uma “sede do testemunho”. Ao lançar um olhar sobre os acontecimentos da contemporaneidade, depara-se com a massa infindável dos testemunhos. Se a contemporaneidade é sempre obscura e marcada pela opacidade de seus eventos marcantes, portanto, “todo mundo quer testemunhar”[2] . Proponho que o testemunho, nos dias de hoje, desempenha a mesma função que o comitê de ética, tal como se verifica com relação aos sintomas contemporâneos em que proliferam, os auto-relatos, particularmente, no caso do autismo e da anorexia. A sede do testemunho, nesses exemplos, revela um gosto pelo particular do sintoma, sinal da sua reação às tentativas de padronização por intermédio da linguagem universal expressa pelo DSM.

Arquivo e testemunho

Para além da diversidade dos aspectos que envolvem tais questionamentos, considero decisivo destacar que o que está em jogo, neles, é a natureza e o valor próprio do testemunho entre nós. Nem é preciso retornar as razões pelas quais Lacan foi levado a adotar o procedimento do testemunho na experiência do passe como uma componente que lhe é fundamental. Ressalto, no entanto, que a atual perspectiva do passe, centrada na questão da verdade, por oposição aquela que enfatiza a vertente do saber ­­– distinção que já faz algum tempo vem sendo discutida, por J.-A. Miller, reforça e aprofunda, ainda mais, esse emprego do testemunho nos seus dispositivos[3]. Constata-se, assim, que os primórdios da experiência do passe concernem o propósito de uma elaboração de saber com intuitos e características de um trabalho de arquivo, expresso, nos termos de J. Lacan, pela “acumulação da experiência, sua coleta e sua elaboração, uma seriação de sua variedade uma notação de seus graus”[4].

Se, no passe calcado na via do saber, o testemunho surge, à luz da dimensão do arquivo, no passe verdade o seu uso intensifica-se e radicaliza-se segunda uma outra perspectiva. A força e o alcance, deste último, exprime-se menos pela demonstração de saber do que pela narrativa que torna possível apurar uma experiência de satisfação. Como se pode prever o modo como a narrativa se conjuga com o campo da enunciação que envolve uma tal experiência, é o aspecto decisivo. Questiona-se de que modo o testemunho veicula a satisfação que advém, no final de análise, como expressão da depuração do fator libidinal no funcionamento do sintoma, ocasionada pela comprovação da inoperância do princípio de que tornar interpretável o seu sentido favoreceria a sua resolução.

Caráter lacunar do testemunho

Portanto, o testemunho reaparece, aqui, em função de que o elemento intratável do sintoma é signo da generalização da economia substitutiva do gozo na medida em que não há, para ele, uma codificação programável da existência da relação sexual. Se o funcionamento da economia libidinal é sempre de natureza substitutiva, não há, por consequência, um final de tratamento que se confunda com uma trajetória normalizada que culminaria num desfecho inexorável. Definitivamente, o tempo da análise não se detém no transcurso típico que, por si só, encaminharia o psicanalisante para um fim único e inevitável.

Testemunhar o final de análise supõe captar os efeitos de verdade de uma invenção que se institui como uma experiência de satisfação, não apenas singular, mas essencialmente contingencial, visto que pode ou não pode extrair-se como resto da vertente intratável do sintoma, como o que conviria à relação sexual que não existe. Por outro lado, se o testemunho se deduz desses efeitos de verdade que se apresentam como resto da experiência, Lacan precisa que, nesse caso, eles se qualificam como mentirosos. São mentirosos porque referidos à experiência de satisfação, se ancoram nos fragmentos de um saber que rateia, devido a própria existência da não relação e, portanto, efeitos que se mostram insuficientes para narrar a história integral e verdadeira da experiência de passagem de analisante à analista.

Nesse ponto a contribuição do filósofo, Giorgio Agamben, sobre a questão do testemunho, extraída dos relatos indizíveis da experiência de muitos judeus com o campo de concentração, parece-me bastante valiosa. Salienta-se, então, o caráter lacunar do testemunho, no sentido que sua validade se estabelece “por aquilo que nele falta: contém, no seu centro, algo intestemunhável que destitui a autoridade dos sobreviventes[5]. Não basta ser um sobrevivente do campo de concentração para que haja um testemunho. Ao contrário, sua definição repousa sobre uma destituição da própria figura do sobrevivente. Aliás, “as verdadeiras testemunhas, as testemunhas integrais são as que não testemunharam, nem teriam podido fazê-lo. São os que tocaram o fundo, os muçulmanos, os submersos.”[6] Para Agamben, o “mulçulmano” é o próprio nome do intestemunhável, do estado de exceção, tomado como encarnação da extrema desfiguração da vida e de sua redução à “vida nua”[7] . Portanto, nada garante a sua existência, senão a presença do que lhe é inerente como impossível a ser testemunhado. Em suma, a verdade do testemunho confunde-se com um pseudo-testemunho, no sentido que apenas adquire sua existência em função do “testemunho que falta”[8] .

Ato da enunciação

Tanto a afinidade entre o passe e o testemunho quanto aquela entre a verdade mentirosa e o testemunho que falta revelam que o valor do testemunho se assenta numa prática que encerra, em si mesma, uma margem com uma zona imprevisível. Enquanto acontecimento de linguagem, não há como deixar de trazer à tona a distinção entre o enunciado e a enunciação, ou seja, quando se decide testemunhar a experiência do final de uma análise, abre-se uma chance para o ato da enunciação. Trata-se de uma chance porque, como se referiu anteriormente, o testemunho se funda no tensionamento entre a impossibilidade de um dizer e a sua existência, entre o não-dizível e o dizível de uma língua. É isto que confere ao testemunho um valor contingencial na medida que apenas acontece por meio de uma relação com uma “impossibilidade de dizer”, ou seja, sua existência está condicionada por “um poder não ser”[9].

Na medida que o testemunho transmite o passo que se efetuou, sob a égide do ato analítico, rompe-se a linha divisória que separa o campo do enunciado e o da enunciação. No instante desse rompimento sobrevem a incidência da subversão do testemunho sobre a experiência do passe, tornando-o uma “incógnita, um desconhecido”[10] , características que, em última instância, preservam e garantem o passe como fundamento da Escola de Lacan. Para além da elaboração e da sedimentação de saber, próprias de uma atividade de arquivo, o testemunho do AE instaura-se como um tempo decisivo para aquilo que a nossa Grande Conversação apontou como a sua função interpretativa, a saber: manter acesa a chama da enunciação, para cada membro da AMP.

[1] Conversation sur la passe, sous la direction de J.-A. Miller, supplément de la Lettre Mensuelle, janvier, 2010, vol I, p. 11.

[2] Ibid., p. 11

[3] Miller J-A, Est-ce passe? La Cause freudienne, Navarin, Paris, 2010, nº 75, p. 85.

[4] Lacan J, Proposição de 9 de outubro de 1967 sobre o psicanalista da Escola, in: Outros escritos, JZE, Rio de Janeiro, 1998, p. 261.

[5] Agamben G, O que resta de Auschwitz [1998], Boitempo, São Paulo, 2008, p. 43.

[6] Ibid, p. 43.

[7] Ibid, p. 49. A noção de ‘vida nua’ se aplica ao campo de concentração, tendo em vista que este é o espaço que se abre quando o estado de exceção começa a tornar-se regra e que seus habitantes foram despojados de toda mediaçnao simbólica e reduzidos integralmente à ‘vida nua’.

[8] Ibid, p. 43.

[9] Ibid, p. 147.

[10] Miller, J A, Est-ce passe ?, p. 87.

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L’effet Mac Donald

Bernard Seynhaeve

« Nouvelle vague », j’avais utilisé ce signifiant lors d’une soirée que j’avais initié au local de l’ECF il n’y a pas longtemps. Clotilde Leguil l’avait pris pour un lapsus. Je devais parler des « Nouveaux-venus », j’étais certes de bonne foi, je ne m’étais pas aperçu de mon lapsus, j’avais zappé le premier signifiant, proposé par Miller —les Nouveaux-venus— et c’est le second —Nouvelle vague— qui est sorti. Clotilde Leguil l’a attrapé et mis en évidence. Il faut dire qu’elle était bien placée pour ça.

On éprouve un affect, une certaine gêne lorsqu’on fait un lapsus. J’en éprouvais lorsqu’elle s’était mise à rire au moment où il m’a échappé. C’est qu’il titille, ce lapsus, ce qui fait le joint entre la vérité et le réel.

Je tiens beaucoup à mon lapsus. J’aimerais l’élever à la dignité de cette métaphore que Clotilde Leguil met en valeur dans l’un de ses textes : L’École nouvelle vague.

C’est formidable, « l’École nouvelle vague ». Ce qui me fait soudain découvrir qu’il est excellent c’est l’intervention de Jacques-Alain Miller lors de la Grande conversation de l’AMP.

Jacques-Alain Miller attirait notre attention sur un danger qui nous guète, l’effet Mac Donald : L’effet Mac Donald, effet saisissant d’une interprétation de l’École Une-sujet. Bouffer notre agalma au point d’en faire une indigestion, comme cela s’est produit pour les CPCT, et sans nous en apercevoir. Le symptôme de l’École Une est-il en train de muter ? Tout à coup quelqu’un faisait cette remarque que l’AE constitue l’une des cartes de notre École, mais parmi beaucoup d’autres dans le jeu de la partie que nous sommes en train de jouer.

Il y a d’autres cartes dans notre jeu, et les AE font parti l’ensemble des éparts désassortis qui forment notre École Une. Tous les Uns qui ont terminé leur parcours analytique ne font pas forcément la passe. La passe n’est pas une expérience qui met en valeur une démonstration de fin de parcours. Miller le soulignait, il faut la contingence. La passe pointe une contingence singulière. Le passant et le jury ont su l’attraper. Ainsi, être ou avoir été AE n’est pas La condition pour orienter la politique de l’École. Il ne faut pas être ou avoir été AE pour qu’il y ait du psychanalyste. La pratique le démontre. AE ne garantit rien. Celui qui se présente à la passe aura à démontrer qu’il peut faire exister le discours analytique. Mais faire exister le discours analytique c’est aussi ce qui revient à chacun des Uns de son École parce que c’est le discours analytique qui fait exister le discours de l’inconscient et donc la psychanalyse. « Donner des bagues n’est pas nommer quelqu’un psychanalyste ». En misant tout sur notre agalma ne risquons-nous pas de nous en lasser, de lui ôter son éclat et son attrait.

L’interprétation que fait Jacques-Alain Miller de l’intervention de Clotilde Leguil m’a fait faire un autre pas. Cela fait longtemps que Clotilde Leguil attire notre attention sur une crainte qu’elle a, un danger qu’elle localise là, sur l’AE. Elle qui se définit comme nouvelle-venue se découvre soudainement qu’elle a peur. Elle l’avait déjà fait entendre dans le Journal des Journées. Cette interprétation de Miller lors de la Grande conversation de l’AMP m’a refait penser à un pont qu’elle avait déjà établi entre deux signifiants, École et nouvelle-vague.

L’École nouvelle-vague noue la jeunesse et la fin du parcours analytique, elle noue la fraîcheur à la délicatesse.