

Brave New Year ?
Le 9 et le 10 février, à la Maison de la Mutualité à Paris, se tiendra un grand Meeting sous le titre Quelle Politique de Civilisation ? « Réhumaniser » la Société : comment ? Cognitivisme ou psychanalyse, Vivre sous Sarkozy, organisé par le Forum des Psys.
Le Nouvel Ane n° 8, sur le point de paraître, nous en apprendra plus sur ce meeting.
Nous savons déjà qu’il y sera aussi question de la réponse des psychanalystes à la tentative de mise au pas de l’Université en France à travers l’évaluation de l’AERES, l’agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur. Cette agence qui se soumettra elle-même aux standards européens de l’ENQA ( European Association for Quality Assurance in Higher Education) entend bien mettre à ses normes cognitivistes opaques l’enseignement universitaire, spécialement en psychologie. Le nombre des invités anglo-saxons du premier colloque de l’AERES nous laisse penser que nos évaluateurs lorgnent certainement vers les EU. Là bas, comme le soulignait récemment le New-York Times, on enseigne Freud presque partout sauf en psychologie… La bonne nouvelle c’est qu’en 2008 l’AERES évaluera l’INSERM, célèbre pour son évaluation calamiteuse des psychothérapies. On évalue aujourd’hui même les ministres comme chacun sait, sur le mode de la comédie. L’agence Mars and Co est à la tâche pour cela. Sur le site internet de cette agence on peut lire que l’idéal méritocratique de Dominique Mars, son manager, est que trente ou quarante clients privilégiés puissent être assistés par 4 à 500 consultants… Là où les agences moins « méritantes » que Mars and Co font naïvement l’inverse. The brave new world à venir verra donc peut-être 90 % de la population conseiller, évaluer et surveiller les 10 % restant qui produiront autre chose que des conseils. Cela devrait permettre à nos vieilles structures de la recherche et de l’enseignement de réaliser le slogan d’un magazine de janvier : « Comment devenir soi en mieux ». On croyait qu’un monde, une culture ne pouvait être dévastée que par la violence aveugle. Mais il y a aussi d’autres formes d’action qui concourent à parachever un monde dévasté ; celles qui, par exemple, ne veulent laisser aucune place à ce qui participe de l’informulable. Informulable que rien n’interdit d’écrire, c’est aussi ce que propose la psychanalyse.
Le 9 et le 10 février, à la Maison de la Mutualité à Paris, se tiendra un grand Meeting sous le titre Quelle Politique de Civilisation ? « Réhumaniser » la Société : comment ? Cognitivisme ou psychanalyse, Vivre sous Sarkozy, organisé par le Forum des Psys.
Le Nouvel Ane n° 8, sur le point de paraître, nous en apprendra plus sur ce meeting.
Nous savons déjà qu’il y sera aussi question de la réponse des psychanalystes à la tentative de mise au pas de l’Université en France à travers l’évaluation de l’AERES, l’agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur. Cette agence qui se soumettra elle-même aux standards européens de l’ENQA ( European Association for Quality Assurance in Higher Education) entend bien mettre à ses normes cognitivistes opaques l’enseignement universitaire, spécialement en psychologie. Le nombre des invités anglo-saxons du premier colloque de l’AERES nous laisse penser que nos évaluateurs lorgnent certainement vers les EU. Là bas, comme le soulignait récemment le New-York Times, on enseigne Freud presque partout sauf en psychologie… La bonne nouvelle c’est qu’en 2008 l’AERES évaluera l’INSERM, célèbre pour son évaluation calamiteuse des psychothérapies. On évalue aujourd’hui même les ministres comme chacun sait, sur le mode de la comédie. L’agence Mars and Co est à la tâche pour cela. Sur le site internet de cette agence on peut lire que l’idéal méritocratique de Dominique Mars, son manager, est que trente ou quarante clients privilégiés puissent être assistés par 4 à 500 consultants… Là où les agences moins « méritantes » que Mars and Co font naïvement l’inverse. The brave new world à venir verra donc peut-être 90 % de la population conseiller, évaluer et surveiller les 10 % restant qui produiront autre chose que des conseils. Cela devrait permettre à nos vieilles structures de la recherche et de l’enseignement de réaliser le slogan d’un magazine de janvier : « Comment devenir soi en mieux ». On croyait qu’un monde, une culture ne pouvait être dévastée que par la violence aveugle. Mais il y a aussi d’autres formes d’action qui concourent à parachever un monde dévasté ; celles qui, par exemple, ne veulent laisser aucune place à ce qui participe de l’informulable. Informulable que rien n’interdit d’écrire, c’est aussi ce que propose la psychanalyse.

PL

http://www.causefreudienne.net
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