CONVERSATION SUR L’AUTRE MÉCHANT
Maison de la Mutualité, Salon Jussieu-Monge, 24, rue Saint Victor - Paris Ve
Dimanche 1er février 2009 de 10 h à 13 h et de 15 h à 18 h
Sous la présidence de Jacques-Alain Miller se tiendra à la Maison de la Mutualité, à Paris, le 1er février 2009, la Conversation sur l’Autre méchant.
Le thème sera traité à partir de récits de cas cliniques de Miquel Bassols, Carole Dewambrechies-La Sagna, Antonio Di Ciaccia, Philippe De Georges, Jean-Daniel Matet et Alfredo Zenoni.
D’évidence, l’Autre méchant évoque la paranoïa, la certitude d’être visé par l’Autre. Avant que le délire ne soit constitué, cet Autre est présent sans que le sujet ne puisse donner sens à cette irruption énigmatique. La parole la plus anodine peut révéler une mauvaise intention, la passion amoureuse peut virer à la persécution, célèbre transformation freudienne du "je l’aime" en "il me hait".
Mais l’Autre méchant n’est pas toujours un individu, il peut être aussi l’organe qui vous taraude dans l’hypocondrie ou le surmoi qui vous dévore dans la mélancolie.
Mais la méchanceté de l’Autre est-elle réservée à la psychose ? La plupart du temps, elle est banale. Elle est constituante du sujet. Suivant le stade du miroir de Lacan, le moi humain c’est d’abord l’autre, et le moi se constitue de cette rivalité primordiale avec l’autre, qui dans le registre du narcissisme est de l’ordre du "c’est lui ou c’est moi". Le langage vient pacifier cette lutte à mort dans la névrose mais il en reste toujours quelque chose et tout sujet a toujours un peu l’autre à l’œil pour les meilleurs raisons. L’ambivalence amour-haine de l’obsessionnel à l’égard de l’Autre et de son désir, le reproche et l’insatisfaction que l’hystérique met sur le dos de l’Autre, en sont autant de modalités mineures.
La clinique de l’Autre méchant est donc multiple et variée, elle appelle des distinctions fines.
BULLETIN D’INSCRIPTION à adresser à : UFORCA - 15 place Charles Gruet - 33000 Bordeaux
o INDIVIDUELLE : 70 €
o FORMATION MEDICALE CONTINUE : 90 €
Mais l’Autre méchant n’est pas toujours un individu, il peut être aussi l’organe qui vous taraude dans l’hypocondrie ou le surmoi qui vous dévore dans la mélancolie.
Mais la méchanceté de l’Autre est-elle réservée à la psychose ? La plupart du temps, elle est banale. Elle est constituante du sujet. Suivant le stade du miroir de Lacan, le moi humain c’est d’abord l’autre, et le moi se constitue de cette rivalité primordiale avec l’autre, qui dans le registre du narcissisme est de l’ordre du "c’est lui ou c’est moi". Le langage vient pacifier cette lutte à mort dans la névrose mais il en reste toujours quelque chose et tout sujet a toujours un peu l’autre à l’œil pour les meilleurs raisons. L’ambivalence amour-haine de l’obsessionnel à l’égard de l’Autre et de son désir, le reproche et l’insatisfaction que l’hystérique met sur le dos de l’Autre, en sont autant de modalités mineures.
La clinique de l’Autre méchant est donc multiple et variée, elle appelle des distinctions fines.
BULLETIN D’INSCRIPTION à adresser à : UFORCA - 15 place Charles Gruet - 33000 Bordeaux
o INDIVIDUELLE : 70 €
o FORMATION MEDICALE CONTINUE : 90 €
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