Hommage à Rosine et Robert Lefort
Paris – le 15 septembre 2007
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Journée du 15 septembre 2007
L’œuvre de Rosine et Robert Lefort,
ses conséquences pour la clinique psychanalytique
10h-10h15
Introduction
Judith Miller : Ici et maintenant
10h15-11h15
L’enfant au loup
Vilma Coccoz : La logique de la structure
Daniel Roy : « Il y avait quand même deux mots »
11h15-12h
Transmissions
Anne-Marie Landivaux : Au fil des voix
Michèle Laboureur : Le séminaire et notre clinique
Yvonne Lachaize-Oehmichen : Ne pas reculer devant l’autisme
12h-12h45
In presencia
Ana Aromi : L'un, l'Autre, le réel
Pierre-Gilles Gueguen : L’objet a chu
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14h45-15h45
Le pivot du désir de l’analyste
Hélène Deltombe : “Il n’y a pas d’enfance du sujet”
Philippe Lacadée : Sur mesure
Antoni Vicens : Analyste à part entière
15h45-16h30
Cliniciens en acte
Elizabeth Escayola : Il faut du courage
Hervé Damase : Dialogue hors sens
16h30-17h30
Exigence d’élucidation
François Leguil : Les Demoiselles d’Avignon ou la “méthode Lefort”,
Jean-Robert Rabanel : Du surmoi au signifiant tout seul
17h30-18h
En conséquence
Éric Laurent : Une psychanalyse avec les enfants orientée vers le réel
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Robert Lefort puis Rosine Lefort nous ont quittés, le 13 et le 25 février de cette année. Nous leur rendrons le 15 septembre hommage.
Leur œuvre précieuse continue en effet d’éclairer la pratique analytique, notamment avec les enfants : à ces défenseurs de l’unité de la psychanalyse, nous devons l’énoncé du principe, devenu évident, où le Cereda et ses suites trouvent leur fondement : “l’enfant est un sujet à part entière”.
Si l’hypothèse d’une quatrième structure demande d’en débattre, la position que Rosine Lefort et Robert Lefort ont tenue auprès des enfants avec qui ils ont travaillé, suffit à leur donner une place dans l’histoire du mouvement analytique parmi ses figures les plus grandes. Leurs travaux font en effet transmission, qui permet à qui en a le tact, de toucher du doigt quelle est cette position : en effet le désir clinicien des Lefort ne les a pas cantonnés à une pratique exigeante, il est allé au-delà, dans un effort pour produire, à partir des mathèmes de Lacan, les coordonnées rigoureuses de leur pratique, en rendant compte du moindre détail des propos et gestes, des bougés , des consentements et refus qu’ils supposent, de leur patients et de l’analyste lui-même. C’est en quoi ils ont élevé à la dignité de sujets des enfants qui jusque-là étaient voués à demeurer de purs rebuts. Loin d’en être rebutés, Robert et Rosine Lefort ont voulu et su apprendre de ces enfants, sans reculer ni devant leurs folies ni devant la fatigue qu’elles peuvent engendrer.
Dans le même temps, Rosine et Robert Lefort participaient décidément à la vie institutionnelle de l’Ecole, tout en trouvant plaisir et enseignement dans la poésie et la musique, au spectacle et dans les expositions, sans cesser de lire les grandes œuvres littéraires, et,bien sûr, de relire Lacan.
La commission scientifique
Paris – le 15 septembre 2007
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Journée du 15 septembre 2007
L’œuvre de Rosine et Robert Lefort,
ses conséquences pour la clinique psychanalytique
10h-10h15
Introduction
Judith Miller : Ici et maintenant
10h15-11h15
L’enfant au loup
Vilma Coccoz : La logique de la structure
Daniel Roy : « Il y avait quand même deux mots »
11h15-12h
Transmissions
Anne-Marie Landivaux : Au fil des voix
Michèle Laboureur : Le séminaire et notre clinique
Yvonne Lachaize-Oehmichen : Ne pas reculer devant l’autisme
12h-12h45
In presencia
Ana Aromi : L'un, l'Autre, le réel
Pierre-Gilles Gueguen : L’objet a chu
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14h45-15h45
Le pivot du désir de l’analyste
Hélène Deltombe : “Il n’y a pas d’enfance du sujet”
Philippe Lacadée : Sur mesure
Antoni Vicens : Analyste à part entière
15h45-16h30
Cliniciens en acte
Elizabeth Escayola : Il faut du courage
Hervé Damase : Dialogue hors sens
16h30-17h30
Exigence d’élucidation
François Leguil : Les Demoiselles d’Avignon ou la “méthode Lefort”,
Jean-Robert Rabanel : Du surmoi au signifiant tout seul
17h30-18h
En conséquence
Éric Laurent : Une psychanalyse avec les enfants orientée vers le réel
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Robert Lefort puis Rosine Lefort nous ont quittés, le 13 et le 25 février de cette année. Nous leur rendrons le 15 septembre hommage.
Leur œuvre précieuse continue en effet d’éclairer la pratique analytique, notamment avec les enfants : à ces défenseurs de l’unité de la psychanalyse, nous devons l’énoncé du principe, devenu évident, où le Cereda et ses suites trouvent leur fondement : “l’enfant est un sujet à part entière”.
Si l’hypothèse d’une quatrième structure demande d’en débattre, la position que Rosine Lefort et Robert Lefort ont tenue auprès des enfants avec qui ils ont travaillé, suffit à leur donner une place dans l’histoire du mouvement analytique parmi ses figures les plus grandes. Leurs travaux font en effet transmission, qui permet à qui en a le tact, de toucher du doigt quelle est cette position : en effet le désir clinicien des Lefort ne les a pas cantonnés à une pratique exigeante, il est allé au-delà, dans un effort pour produire, à partir des mathèmes de Lacan, les coordonnées rigoureuses de leur pratique, en rendant compte du moindre détail des propos et gestes, des bougés , des consentements et refus qu’ils supposent, de leur patients et de l’analyste lui-même. C’est en quoi ils ont élevé à la dignité de sujets des enfants qui jusque-là étaient voués à demeurer de purs rebuts. Loin d’en être rebutés, Robert et Rosine Lefort ont voulu et su apprendre de ces enfants, sans reculer ni devant leurs folies ni devant la fatigue qu’elles peuvent engendrer.
Dans le même temps, Rosine et Robert Lefort participaient décidément à la vie institutionnelle de l’Ecole, tout en trouvant plaisir et enseignement dans la poésie et la musique, au spectacle et dans les expositions, sans cesser de lire les grandes œuvres littéraires, et,bien sûr, de relire Lacan.
La commission scientifique
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