12 de janeiro de 2008

[ecf-messager] Soirée "Clinique de l'hystérie"




Soirée des Conférences sur la clinique de l’Hystérie


animée par Marie-Hélène Brousse


mardi 15 janvier à 21h 15, avec Pierre Naveau



Après avoir récapitulé les données clefs sur la structure de l’hystérie, nous entrons dans une zone de questionnement. C’est Pierre Naveau qui s’essaiera à dégager le rapport du sujet hystérique à la sexualité et à plus précisément à la jouissance sexuelle. Si elle est en position masculine, comment en effet aborde-t-elle l’acte sexuel et le ou la partenaire ?
Marie-Hélène Brousse



L’hystérique et la jouissance sexuelle
Dans les Séminaires XVI et XVII, Lacan, abordant la névrose, met l’accent, non pas, comme le fait Freud, sur le rapport sexuel père-mère, mais sur le rapport du sujet féminin au savoir, à la jouissance et à l’objet a.
L’hystérique, dit Lacan, ne veut pas la jouissance ; elle veut le savoir, considéré, dès lors, par elle, comme un moyen de jouissance. Que veut-il dire par là ?
Dans le Séminaire XVI, Lacan rappelle que Freud affirme que l’hystérique « refoule » la jouissance. Par dégoût, précise-t-il. Lacan rectifie : L’hystérique se détourne des jouissances relatives, celles qui sont aux prises avec les variations de l’incapacité masculine à la satisfaire. Elle leur préfère la jouissance absolue, celle qu’il est impossible d’atteindre et que désigne un signifiant privilégié, mythique, — le Nom-du-Père symbolique.
Dans le Séminaire XVII, Lacan dit ne pas être d’accord avec Freud. L’hystérique, dit-il, ne veut pas la jouissance de l’homme ; elle aime, au contraire, en être privée, par exemple par une autre femme (Dora, par Mme K. ; la belle bouchère, par son amie qui plaît à son mari).
Pourtant, dans le Séminaire XVI, Lacan avance que la femme parie sur la jouissance de l’homme. C’est de cela, dit-il, dont elle se satisfait et c’est de cela dont elle devient la captive, précisément parce qu’une telle jouissance lui est inaccessible.
Que veut dire Lacan, lorsqu’il soutient que l’hystérique est celle qui refuse de se prendre pour la femme ? Comment s’y retrouver dans ce qui semble être des contradictions ? Si la clinique sert de boussole, quelques exemples, extraits de la pratique, ne permettent-ils pas de s’orienter ?
Pierre Naveau
ECF, Paris, le mardi 8 janvier 2008





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