Dans son texte « L’étourdit » Lacan pose que, dans « le stable de la mise à plat du phallus », « rien ne saurait se dire « sérieusement » ( soit pour former de série limite) qu’à prendre sens de l’ordre comique...»
(p.487, Autres écrits).
En ce point de structure c’est la catégorie de l’ex-sistence qui vient à dominer celles du bien, du beau ou du
vrai, ce que Kierkegaard avait aperçu à sa façon (ironie) en promouvant l’existence d’un pathos irréductible (angoisse).
Pour l’expérience analytique, s’agit-il plutôt de ce qui ex-siste au trou des trois consistances : le réel, le symbolique, et l’imaginaire ; dans la mise à plat du noeud borroméen, le phallus, ?, ex-siste au trou du réel ( cf. R.S.I, 21 janvier 1975).
C’est à ce niveau que le comique se situe ; le Witz sera, de ce point de vue, à distinguer du comique dans la mesure où il permet, en jouant sur l’équivoque, un resserrage de la jouissance phallique ex-sistant au trou de l’imaginaire, et pouvant en effet ‘‘envahir’’ le réel.
Nous nous proposons, le 9 décembre, de montrer, à l’aide de quelques films fondamentaux en la matière, comment le Witz et le comique, topologiquement parlant, se distinguent.
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