Soirée de préparation à Pipol
Le CPCT n’est pas un lieu de parole comme les autres. Que des psychanalystes y exercent ne suffit pas à en définir la spécificité. Qu’ils y proposent consultations et traitement gratuits ne suffit pas à définir leur prise sur le social. Quand cette pratique est orientée par une formation qui prend en compte la dimension du symptôme, la dimension de l’Autre comme partenaire-symptôme, et que s’y accueille une demande au-delà de la plainte sociale, alors se fait jour la chance d’un lieu énonciation dans la cité. La particularité d’un tel lieu, peu soucieux de contraindre les modes de jouissance, est qu’il parie sur la responsabilité du sujet, quelque soit le réel en jeu.
Dans la perspective d’un des cinq axes de PIPOL 3, Yasmine Grasser et Angèle Terrier, présenteront deux vignettes cliniques d’enfants reçus au CPCT :
L’enjeu d’une première rencontre avec une famille vise la création d’un lieu d’énonciation en prise directe sur le social, permettant d’ouvrir un chemin vers le symptôme de l’enfant.
Résonances, par Yasmine Grasser
L’accueil du quotidien des tout-petits offre des surprises. Quand il se complique, un analyste peut parfois déchiffrer comment la jouissance du couple parental se répercute comme trouble dans le corps de l’enfant. Il se vérifie alors que le désir de l’analyste a pour fonction de faire résonner le signifiant qui, à la fois, a valeur d’énonciation pour l’enfant et réveille les parents. Trois vignettes cliniques démontreront que l’intégration ou l’exclusion de l’enfant au niveau du social en dépend.
Le poids d’un refus, par Angèle Terrier
Une mère vient avec ses quatre enfants et désigne son fils aîné de 11 ans comme la cause de ses soucis. Ce symptôme s’inscrit dans son corps : il est mutique et tassé sur sa chaise.
Lui proposer de le recevoir avec son frère et sa sœur fut la manière de faire pour permettre un allégement, condition d’une parole possible pour l’enfant. La question des conditions de logement sont alors mises en lumière. Les enfants énoncent chacun comment ils se débrouillent pour faire leurs devoirs, ce qui permet d’isoler le symptôme du garçon qui nomme son refus radical du travail scolaire.
Sophie Gayard, s’associera à deux autres collègues pour présenter des vignettes de personnes adultes ayant consulté au CPCT.
Jean-Daniel Matet animera cette soirée avec Philippe La Sagna qui la présidera.
1, Rue Huysmans, le mercredi 2 mai 2007 à 21h 15
Le CPCT n’est pas un lieu de parole comme les autres. Que des psychanalystes y exercent ne suffit pas à en définir la spécificité. Qu’ils y proposent consultations et traitement gratuits ne suffit pas à définir leur prise sur le social. Quand cette pratique est orientée par une formation qui prend en compte la dimension du symptôme, la dimension de l’Autre comme partenaire-symptôme, et que s’y accueille une demande au-delà de la plainte sociale, alors se fait jour la chance d’un lieu énonciation dans la cité. La particularité d’un tel lieu, peu soucieux de contraindre les modes de jouissance, est qu’il parie sur la responsabilité du sujet, quelque soit le réel en jeu.
Dans la perspective d’un des cinq axes de PIPOL 3, Yasmine Grasser et Angèle Terrier, présenteront deux vignettes cliniques d’enfants reçus au CPCT :
L’enjeu d’une première rencontre avec une famille vise la création d’un lieu d’énonciation en prise directe sur le social, permettant d’ouvrir un chemin vers le symptôme de l’enfant.
Résonances, par Yasmine Grasser
L’accueil du quotidien des tout-petits offre des surprises. Quand il se complique, un analyste peut parfois déchiffrer comment la jouissance du couple parental se répercute comme trouble dans le corps de l’enfant. Il se vérifie alors que le désir de l’analyste a pour fonction de faire résonner le signifiant qui, à la fois, a valeur d’énonciation pour l’enfant et réveille les parents. Trois vignettes cliniques démontreront que l’intégration ou l’exclusion de l’enfant au niveau du social en dépend.
Le poids d’un refus, par Angèle Terrier
Une mère vient avec ses quatre enfants et désigne son fils aîné de 11 ans comme la cause de ses soucis. Ce symptôme s’inscrit dans son corps : il est mutique et tassé sur sa chaise.
Lui proposer de le recevoir avec son frère et sa sœur fut la manière de faire pour permettre un allégement, condition d’une parole possible pour l’enfant. La question des conditions de logement sont alors mises en lumière. Les enfants énoncent chacun comment ils se débrouillent pour faire leurs devoirs, ce qui permet d’isoler le symptôme du garçon qui nomme son refus radical du travail scolaire.
Sophie Gayard, s’associera à deux autres collègues pour présenter des vignettes de personnes adultes ayant consulté au CPCT.
Jean-Daniel Matet animera cette soirée avec Philippe La Sagna qui la présidera.
1, Rue Huysmans, le mercredi 2 mai 2007 à 21h 15
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