Portraits de femmes
La femme méchante
Pas loin de New York, dans une maison d’enfance, au bord de la mer, le réalisateur Noah Baumbach présente le portrait de Margot, une femme méchante, « obscène et féroce ».
L’objet fait son entrée dans le château de la princesse. Nous quittons l’ambiance somptueuse de Sabrina, pour plonger dans l’atmosphère bergmanienne (familiale et inquiétante) de ce film, qui met en lumière le dark side de cette femme glaciale.
Le film livre un bon portrait d’époque, où la protagoniste se fait porte-parole du principe de précaution et tente de classer les parlêtres en catégories psychiatriques. Animée par un idéal de franchise, elle prétend tout dire, produisant de nombreux dégâts sur son entourage qui cherche, sans succès, à lui faire limite.
À la lumière de l’enseignement de Lacan, nous tenterons de préciser la fonction de la férocité chez cette femme.
Néanmoins, vers la fin du film, N. Baumbach fait vaciller l’inébranlable Margot. Mais qu’est-ce qui fait trébucher cette femme si méchante ?
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