18 de setembro de 2018

Le météore et les restes - O meteoro e os restos
texte en français - texto em português

Marcus André Vieira - EBP




O que dizer quando parecemos estar à beira do desastre? Talvez, no fim dos tempos, a análise ajude a encontrar, para cada um, o ponto em que se traçam o fim e o início, ao mesmo tempo agora, 
por meio da fala.

(The And, por Arnaldo Antunes)

Le sentiment de la fin du monde n’a jamais été aussi présent ces derniers temps au Brésil. « Fin » ici, ne se réfère pas à un sujet spécifique, soit la fin de l'histoire ou de la fonction paternelle, mais seulement au vertige, si souvent présent, de voir périmés tous nos paramètres quotidiens d'action et d'orientation.
J’inaugure ma participation régulière à ce blog, rédigée dans mon français-brésilien, aux prises avec ce sentiment. Il est incontournable en ce qui concerne la vie politique actuelle. Ceci étant, parmi la longue liste des situations qui récemment nous ont conduit à ce vertige, l’incendie et la perte presque complète de la collection du Musée National de Rio de Janeiro est au sommet. Je crois qu'il y a quelque chose à en extraire au-delà du désespoir.


On aurait beaucoup à dire sur la destruction délibérée de l’état, presque comme si une nouvelle colonisation, néo-libérale, en cours dans le pays avait condamné le musée à mourir de faim. Il y aurait encore à dire à propos du rôle de ce musée comme carrefour de choses exceptionnelles : centre universitaire d'excellence, château unique recueillant presque tout de l'histoire de l'empire du Brésil, archive de la mémoire des Amériques et de ces peuples détruits, centre intellectuel et de la culture de la résistance de la banlieue contemporaine et bien d’autres choses encore.
Je voudrais, cependant, souligner l'insistance dans les réseaux sociaux en quantifier l'immatériel. Des expressions telles que « une valeur incalculable », « vingt millions d’objets perdus » étaient opposés aux faibles montants nécessaires au maintien de la collection ; comparables, par exemple aux dépenses liées au nettoyage des voitures du congrès nationale.
Un deuil fait des ravages du fait de l’impossible de ranger l’objet perdu parmi d’autres. C’est pour cette raison que nous essayons de « caser » l'objet. Beaucoup essaient de le faire en s'appuyant sur la comptabilité, mais dans le cas du musée, rien de plus égaré, car en l’occurrence l'objet perdu était exactement ce qui est en dehors du calcul. Comment estimer la valeur des enregistrements sonores des tribus indiennes disparues et de leurs langues, dorénavant à jamais manquantes?
Quels que soient les mystères de la mémoire humaine, si l'on accepte qu’elle suppose toujours un peu de montage, la perte de l'impressionnante collection du musée semble dire que nous avons perdu un appui immense pour nous créer des souvenirs. Pas seulement pour se souvenir, mais pour transmettre le passé à ceux qui ne l'ont pas vécu, par exemple. Peut-être était-ce suffisant pour expliquer à quel point la fin d'un musée est douloureuse, mais je pense qu'on a perdu davantage.
La quantification cache la singularité de l’objet. Celle-ci se dévoile dans un autre refrain dans les jours qui ont suivi le feu : l'insistance sur le seul rescapé de l’incendie, un énorme météorite. Il y a eu ceux qui ont voulu en faire une sorte de symbole de la résistance dans le genre « tout n’est pas perdu ». Or, comme l’a dit un de mes amis, en survivant au feu "il n’a fait que son devoir".
C'est parce que, comme tant d'autres objets disponibles aujourd'hui pour notre plaisir, il est ce qu’il est, il ne peut être autre que lui-même. C’est qu’il n'est pas un objet a.
Avec cette simple lettre Lacan donne corps à l'indéfinissable d'un objet, ce qui lui donne vie et singularité. Il ne s'agit pas d'opposer le virtuel au réel. Dans une analyse, les objets sont virtuels, mais ils ne sont pas tous intéressants. Les objets qui comptent, les objets "a", sont, pour commencer, des restes. Une séance d’analyse vaut la peine lorsque on apporte à la scène ces fragments-déchet. « Ma grand-mère me faisait une soupe seulement avec du Knorr, rien d'autre », « ma mère a gardé mon nombril », « mon père avait une odeur de La Havane », « mon voisin était accro à manger des morceaux de gomme de papier ». Ces objets semblent contenir le secret de notre unicité. Ni de l'Autre, ni à moi, ce sont ceux-là qui sont l’enjeux d’une analyse.

Notre désolation doit être liée aussi à cela : non seulement nous avons perdu nos souvenirs, mais des objets uniques de mémoire. Nous avons perdu, ceux qui connaissaient ce musée, une usine d'objets a.
Dans le monde des choses rares et étranges de ce musée j'ai vu un nez de cire atteint de la lèpre, des montagnes d’insectes les plus bizarres tous épinglés au mur, j’ai vu des momies brésiliennes, des os et encore des os. Tous ces objets furent capables d'activer en moi une zone de mémoire dans laquelle je ne suis pas sûr de ce qui s'est réellement passé, mais absolument sûr qu'il était bien là le réel et qu’il me concernait directement.
Ce sont ces fragments de mémoire que nous avons dans ses poches sans savoir pourquoi ils sont là, ou même ce qu'ils sont, mais qui nous donnent le sentiment que nous sommes en vie. Ils peuvent être reconnus, selon Lacan dans son Séminaire 10 par trois caractéristiques principales. Ils ne sont jamais une chose, mais quelque chose, fragmentaire, difforme ; il sont toujours des choses qui tombent, ont un « pathos de coupure » ; finalement, ils nous touchent, nous tirent, comme a indiqué Barthes avec son punctum.
Avons-nous encore de tels objets dans nos tiroirs ou dans notre mémoire ? En effet, aujourd’hui nous hante le sentiment que chaque objet sort de l'usine déjà converti en poubelle. Comment penser à la fonction do reste de condenser l'intensité du réel et du désir dans ces conditions ? Quand, par exemple, la promesse d'un recyclage total des déchets est sans cesse renouvelée ?
Il semble que la fonction « cause » du reste, de l'objet a, sa façon de prendre le réel dans un discours, tel que défini par J. A. Miller dépend, dans l'état actuel de la civilisation, de la présence d'objets inutiles, ou inintelligibles.
Si l’on veut faire écouter davantage la voix de la raison au moment de choisir pour qui voter, surtout à ceux qui sont livrés à la surdité particulière de n'entendre des vérités que quand elles sont devenues des cris (la plupart du temps fascistes), il faut faire sonner la vie d’une autre manière. Les voix infinies des tribus éteintes sont en chacun de nous, dans les objets « a » qui nous constituent. Que la mort de la collection du Musée national ait mis cela en évidence m’aide à retourner au travail avec les oreilles à son écoute et les poumons réanimés, afin de les faire résonner.


  O meteoro e os restos

Se queremos que se ouça mais a voz da razão no momento de escolher em quem votar, entregues que estão, tantos, à peculiar surdez de só ouvir verdades quando vêm aos gritos (quase sempre fascistas), precisamos fazer ressoar as vozes infinitas das extintas tribos que nos constituem.

Nunca o sentimento de fim de mundo esteve tão presente quanto nesses dias no Brasil. O tema, aqui, não remete a nenhum fim específico, seja o fim da história ou da função paterna, mas apenas à vertigem de que nenhum de nossos parâmetros quotidianos para ação e orientação parece ainda valer.
Inauguro minha participação regular neste blog com nossa vida política em pleno “fim de mundo”. Da grande lista de situações que levaram o país a essa vertigem recentemente, escolho, porém, o incêndio e a perda quase integral do acervo do Museu Nacional. Creio que há algo a extrair dela além de desesperança.
Haveria muito a dizer (e tem sido dito, ainda bem) sobre o monstruoso rolo compressor que está passando sobre um sem número de mundos, quase como se houvesse uma nova colonização, neoliberal, em curso no país e que condenou o museu a quase morrer de inanição. Haveria tanto mais a dizer sobre este museu como encruzilhada de inúmeras coisas excepcionais. Centro universitário de excelência sem laboratórios antissépticos, marco da história do Brasil império, memória das américas, dos povos destruídos, das espécies de outros tempos, centro de intelectualidade, de resistência de culturas de periferia contemporânea, ali, fora da zona sul etc etc.
Destaco, porém, a insistência ouvida e lida em toda parte em quantificar o imaterial. Expressões como “valor incalculável”, 20 milhões de itens, são contrapostas aos valores tão pequenos necessários à manutenção do acervo; comparações com as quantias gastas em 2018 com relação aos gastos exorbitantes em assessores e ar condicionados de salas vazias dos nossos políticos, etc. etc. Sem contar as expressões que também vão neste sentido mesmo se não cifram, “referência mundial”, “maior coleção do mundo” e assim por diante.
Um luto arrasador é justamente aquele em que não se pode dar um contorno à perda, não se consegue dizer o que se foi e não voltará; por isso tentamos tornar o objeto perdido “um entre outros”, e muitos tentam seguir nesse caminho apoiando-se na contabilidade. No caso do museu, porém, nada mais equivocado, porque o objeto perdido é exatamente o que está fora das possibilidades da quantificação, aquilo que mesmo com todo tempo e economistas do mundo permaneceria incalculável. Como delimitar a perda de registros sonoros de tribos indígenas já extintas e suas línguas para sempre, agora, desaparecidas?
Sejam quais forem os mistérios da memória humana, se aceitamos que ela sempre envolve um pouco de edição, a perda da impressionante coleção do museu parece dizer que perdemos a possibilidade criar memórias. Não apenas de recordar, mas de transmitir o passado para quem não o viveu, por exemplo.
Aqueles objetos que o museu reunia eram, nesse sentido, fundamentais. Por isso parece tão absurdo que se fale em apresentar o acervo perdido em forma digital, ou em impressões 3d como foi proposto ao longo da semana. Desconfio que isso parte de quem sabe o que é algo irrecuperável, mas quer aproveitar para colocar no lugar seus objetos sem personalidade, fáceis de vender, ou exposições sem objetos, como em tantos museus hoje.
Talvez já fosse o bastante para explicar o quanto o fim de um museu é dolorido, mas creio que há ainda mais nessa perda.
Esse “a mais” no que se perdeu, vela-se na quantificação, mas desvela-se em outro refrão nos dias que se seguiram a incêndio. A insistência em frisar como salvou-se um meteorito, fazendo dele uma espécie de símbolo da resistência, de um “nem tudo está perdido”. Ora, como disse uma amiga minha, ao sobreviver ao fogo “ele não fez mais que a obrigação”.
É porque ele, como tantos outros objetos disponíveis hoje para nosso prazer, é o que é, não pode ser outra coisa. Não é um objeto a.
Com essa expressão estranha “objeto a”, Lacan dá corpo ao indefinível de um objeto, aquilo que lhe confere vida e singularidade, sempre aquém de nossa capacidade de nomeação.
Não se trata de opor o virtual e o real. Em uma análise os objetos são virtuais, mas nem todos interessam. Não queremos qualquer memória. Os objetos que contam, os objetos “a”, são, para começar, as sobras, os restos. Uma sessão de análise vale muito quando traz à cena estes fragmentos-resto. “Minha avó fazia uma sopa apenas com caldo Knorr, nada mais”, “minha mãe guardava meu cotoco de umbigo”, “meu pai cheirava a havana”, “meu vizinho era viciado em comer papeizinhos de chiclete”. Esses objetos parecem guardar o segredo de nossa singularidade. Nem do Outro, nem meus, esses é que valem.
Nossa desolação também está ligada a isso: não perdemos apenas nossas memórias, mas objetos singulares de memória, perdemos, os que conheceram este museu, uma usina de objetos a.
Naquele mundo de coisas raras e estranhas, vi um nariz de cera com lepra, vi escaravelhos aos montes presos por um alfinete, vi múmias brasileiras, ossos e mais ossos. Todos capazes de ativar em mim uma zona de memória em que posso não ter bem certeza do que aconteceu de fato, mas tenho absoluta certeza de que aquilo era real e me diz respeito a mim somente.
São aqueles fragmentos de memória que trazemos nos bolsos, sem saber bem porque estão ali, ou mesmo o que são, que nos dão o sentimento de que a vida é um fato, mesmo se tudo faz crer que ela não vale ser vivida
Eles se definem, segundo Lacan no Seminário 10, por três características principais. Nunca são Uma coisa, mas algo fragmentário, disforme; são sempre “aparas”, coisas que, quando a Gestalt se faz, caem, ficam de fora; finalmente eles nos tocam, nos pungem como se refere Barthes e seu punctum.
Será que temos ainda nas nossas gavetas concretas ou da memória objetos assim?  De fato, cada vez assombra-nos o sentimento de que cada objeto já é desde a saída da fábrica, lixo. Como pensar na função do rebotalho, do desejo como condensando a intensidade do real nestas condições, quando ainda por cima, a promessa de uma reciclagem total do lixo é veiculada sem cessar?
Parece que a função do objeto resto, seu modo de tomar o real em um discurso, como o define J. A. Miller depende do estado atual da civilização e, nela, da presença de objetos caídos, inúteis ou ininteligíveis.
Se queremos que se ouça mais a voz da razão no momento de escolher em quem votar, entregues que estão, tantos, à peculiar surdez de só ouvir verdades quando vem aos gritos (quase sempre fascistas), precisamos fazer ressoar, no vivo de cada um, suas vozes perdidas. Elas estão em todos nós, são nossos objetos “a”, as vozes infinitas de extintas tribos que nos constituem. Que a morte do acervo do Museu Nacional tenha destacado essa necessidade me ajuda a retornar ao trabalho de apurar os ouvidos, e reavivar os pulmões para fazê-las ecoar.


16 de setembro de 2018



A QUEDA DO FALOCENTRISMO - CONSEQUÊNCIAS PARA A PSICANÁLISE
XXII Encontro Brasileiro do Campo Freudiano

Nos dias 23, 24 e 25 de novembro de 2018 a Escola Brasileira de Psicanálise reunirá seus membros e todos os participantes do Campo Freudiano no Brasil no Centro de Convenções Windsor Barra, na cidade do Rio de Janeiro. Éric Laurent será o nosso conferencista convidado. Essa será a ocasião de um aggiornamento da prática da psicanálise. Leiam o argumento escrito por Marcus André Vieira (Coordenador da Comissão Científica)

Argumento
Quem mandou? 
Quem mandou brincar na chuva, sair à noite?
Quem mandou ir atrás, trair, amar demais, dormir de menos? Quem?
Algo em mim, mais forte do que eu - diria cada um de nós quando percebe que talvez tenha ido longe demais no caminho do desejo.
O querer não costuma seguir o bom senso, insiste e mira no que em nós, sem limite ou descanso, quer mais – o que J. Lacan denominou gozo. A expressão “Quem mandou?” porém, enfatiza apenas os perigos do desejo, como se sempre, mais cedo ou mais tarde, tivéssemos de pagar a fatura de seus excessos. Nem sempre, ao menos para Lacan que situa a psicanálise exatamente na arte de encontrar a composição singular entre falta e excesso, desejo e gozo, que dê a cada um a medida de seu destino.
A expressão situa-se, assim, no avesso de uma análise por supor que há quem mande melhor, na justa medida. “Isso não se faz” é o que enunciaria a tradição, nos convencendo de que se assim sempre foi é porque assim deve ser. Seu poder, encarnado por Freud no pai é em grande medida virtual, uma vez que ninguém sabe quem escreveu as regras da cartilha. Seguindo-a, no entanto, assumimos práticas que constituem e organizam nossos corpos, repartindo até nosso prazer: de um lado, o “masculino”, tido como localizado e vigoroso; de outro, o “feminino”, dito abrangente e sensível. Falo foi o nome freudiano para o ícone mais comum desta cartilha que, juntando a fome com a vontade de comer, define inclusive nossa natureza sexuada, estipulando complementariedades: para uma mulher um homem, para um pai um filho e assim por diante.
Ocorre que a tradição se sustenta na continuidade. Quando a tecnociência e o mercado dão as cartas, porém, quando o sentimento de que não há mais limites ao que se possa fazer ou vender generaliza-se, as coisas mudam. Se trinta anos na praça como taxista valem nada diante do GPS, para que as prescrições do pai? Se o Google parece ler nosso pensamento ao nos sugerir onde comprar produtos que apenas tínhamos começado a procurar, se o Spotify e seus podcasts sem autor nos deliciam sem que tenhamos que escolher o que ouvir, como crer em uma determinação maior?
O ocaso da crença no universal do pai acompanha-se da queda do falocentrismo. Sem a avenida principal da tradição, abre-se um sem número de vias para o gozo, para uma cultura de galáxias plurais no lugar de sistemas ordenados. Quais seus efeitos em nossos corpos e cidades? Há os que se aferram à tradição, mas, perdida sua eficácia natural, tornam-se pais severos de uma violência sem par; há os que, sonhando com a diversidade, se notam às voltas com o retorno de velhos dualismos ou individualismos ali onde parecia crescer a pólis do poliamor.
É possível querer sem o que transgredir? Seremos, no prazer, condenados aos desejos e gozos do binarismo e à sua superação? E na política, nada mais haverá além do poder do chefe e sua corrupção? Quem escolher quando a representação está em frangalhos e nossos eleitos vivem para gozar? A que se dedicar quando o desempenho vale mais que a ação eficaz? Quando somos empreendedores ou consumidores, nunca mais trabalhadores?
Enquanto isso, o querer segue em desassossego, promove ocupações, movimentos slow, saraus, intervenções, gozos trans, se encanta com os ininteligíveis, ignora os likes, vibra com a comunidade da comunidade sem exército, dá artes de sobrevida a nossos jovens negros em tempos de genocídio. Não teria lugar a psicanálise nestes espaços? Quais condições lhe favorecem ou fazem obstáculo hoje?
Nossa comunidade, psicanalistas e não psicanalistas que compartilham da mesma orientação lacaniana, constitui-se de trabalhadores decididos a enfrentar o desafio de abordar as questões envolvendo a queda do falocentrismo, a partir do que sua prática lhes ensina. Seremos, psicanalistas, suficientemente queers para estarmos à altura das soluções ao mal-estar de nossos dias com as quais nos deparamos em nosso trabalho clínico? De que modo seguiremos promovendo a surpresa de uma fala que encontra sua singularidade como sintoma? E que, com ele, enfrenta o próprio destino e disto faz acontecimento?
Nosso Encontro Brasileiro do Campo Freudiano repartirá estes horizontes em três eixos: Poderes, Eróticas e Sintomas. Interrogaremos nossa prática a partir da ênfase nos poderes sem pai, na vida amorosa quando a falta e o falo não dão mais as cartas e na pluralidade de novos sintomas que os dias atuais descortinam. Contaremos com os flashes e reflexões da prática psicanalítica, assim como com a bússola fundamental que nos fornecem, por meio dos testemunhos de passe, as análises levadas às últimas consequências. Poderemos, assim, examinar as “consequências para a psicanálise” das soluções e impasses subjetivos de nosso tempo.

8 de setembro de 2018



¿Todos Iguales?

por Graciela Lucci


Seleção por Ruth Gorenberg  EOL (Comitê de redação AMP Blog)

¿Todos Iguales?
Fotografía: Griselda Lozano

"Los hombres están inmersos en un tiempo que llamamos planetario, en el que se informarán acerca de ese algo que surge de la destrucción de un antiguo orden social que simbolizaré con el Imperio, cuya sombra se perfiló todavía durante mucho tiempo en una gran civilización, para ser sustituido por algo muy distinto, que no tiene en absoluto el mismo sentido, los imperialismos, cuya pregunta es la siguiente: ¿cómo hacer para que masas humanas, condenadas al mismo espacio, no solamente geográfico, sino en esta ocasión familiar, permanezcan separadas?"
Lacan J., "Alocución sobre las psicosis del niño", Otros Escritos, Paidós, Bs. As., 2012, p. 383.
Dicha cita me sugirió un deslizamiento posible, desde "Los imperialismos" hacia "la globalización", y me condujo a una pregunta: cómo hacer para diferenciarnos del "Todos iguales", sin separación, propuesto por el mercado?
Agamben[1], nos dice: "… la nueva identidad sin persona hace valer la ilusión, no de una unidad, sino de una multiplicación infinita de las máscaras….."
Miller[2], plantea que Lacan, en la última enseñanza propone dejar un relieve que subraye la diferencia; cada uno es diferente e inigualable al otro y su diferencia reside en la opacidad. Podemos agregar: opacidad del goce que se diferencia del imperativo de transparencia contemporáneo, es decir sin intimidad. Lo íntimo es la morada del sujeto. El concepto de lo íntimo, nos remite a lo éxtimo, como lo más intimo pero puesto afuera, nos da la sensación de ajenidad pero no es muy familiar. E. Laurent [3], nos plantea que "Orientarse según el partenaire síntoma, permite proponer algo diferente; un modo de gozar fuera del cuerpo como para no identificarse en un repliegue comunitario y narcisista"… "La identificación colectiva no es la buena identificación al síntoma. Lacan propone otra identificación al síntoma, un modo fuera del cuerpo que haría considerar al síntoma como un camino hacia lo real, sin creer en él".
La orientación hacia lo real, mantiene la hiancia necesaria, a favor de la singularidad.
NOTAS
  1. Agamben Giorgio, libro "Desnudez", pág 76. Edit. Anagrama.
  2. Miller J.A:, Seminario "Piezas Sueltas", clase del 01de diciembre de 2004, Bs. As. Edit. Paidós
  3. Laurent Eric, Un esfuerzo de poesía, pág.124, Bs.As. Edit. Paidós.

3 de setembro de 2018

X Jornadas de la NEL
¿Qué madres-hoy?
    Vicisitudes en la experiencia analítica

Del 19 al 21 de Octubre se llevarán a cabo las X Jornadas de la Nueva Escuela Lacaniana en la ciudad de México.

El titulo de las Jornadas de la NEL, ¿Qué madres-hoy? introduce de modo alusivo el equivoco entre el “ser” y el “hoy”, abriendo la posibilidad de revisar el concepto de madre a la luz de la enseñanza de Lacan, sin olvidar el contexto y el discurso del que somos interlocutores en la actualidad.
Estas Jornadas permitirán pensar la relación entre el deseo de madre y el deseo de mujer,  investigar el concepto de estrago y locura  materna e indagar el cuerpo de la maternidad a la luz de la ciencia y el discurso jurídico. Cuatro ejes de trabajo que desde donde será abordadas las vicisitudes de las madre-s-hoy en la experiencia analítica.

Contaremos con la presencia de la Presidente de la AMP, Angelina Harari, nuestra invitada Marie Hélène Brousse y tres AEs de la Escuela Una, Maria Cristina Giraldo, Maria Josefina Fuentes y Raquel Cors.

Clara María Holguín - NEL 
(Comité de redacción AMPBlog)

Argumento y Ejes


No hay hijo sin madre. Todos, incluso bajo las múltiples formas que cada época y cada contingencia de la vida imponen, tenemos una madre. Es así que las historias de ser madre atraviesan la historia misma de la humanidad. Sin embargo, asumirse como madre no es algo del orden de lo natural. El surgimiento del psicoanálisis de la mano de Freud y la enseñanza de Lacan, echó luz sobre las múltiples aristas que hacen parte de esta función tan compleja a partir de las problemáticas surgidas de la experiencia analítica misma.
Es el Otro materno el que, con los ropajes que cada tiempo provee, se encarga de recibir al niño en el cuerpo a cuerpo que caracteriza los primeros cuidados que mezclan amores, deseos, miedos, angustias, satisfacciones, objetos de intercambio que van y vienen, palabras dichas, no dichas, huellas memorables que se encarnan en la lengua privada de cada niño. Las consecuencias de los cuidados que la madre ofrece o niega al cuerpo indefenso y dependiente de su hijo, delinean programas de satisfacción que se encuentran en la base de las construcciones fantasmáticas.
Freud enfatizó la importancia del amor materno cuando puso a Goethe como ejemplo de éxito por haber sido el hijo preferido de su madre. Asimismo, situó la maternidad como una de las salidas al problema de la feminidad, pretendiendo que la mujer compensara su falta imaginaria a través de un hijo. La experiencia le mostró el límite que objeta, sin invalidarlas, ambas propuestas. Por un lado, lo real marca esos primeros amores que tienen lugar entre la madre y el niño y por tanto la madre misma es un real para ese hijo y no solo una representación simbólica. Por otro, la salida por la maternidad dejaba para las mujeres algo sin resolver, la pregunta por lo que quiere una mujer.
Lacan enfatizó el deseo materno y llegó a situarlo no en la vía de la madre sino de la mujer, extremando las fallas que esta solución compensatoria evidenciaba. Las marcas de lo real en este amor están dadas por ese Otro goce, femenino, que no alcanza a ser reabsorbido por la maternidad y aparece opaco, silencioso, indescifrable. Lacan usó la palabra estrago para referirse a la relación con el deseo materno y lo graficó con el hijo y la hija dentro de la boca abierta de un cocodrilo a punto de cerrarse, imagen que ilustra que el goce jugado aquí tiene sus riesgos. Pero es también desde esa opacidad riesgosa que el niño podrá producir una respuesta única, un decir propio sobre ese enigma.
El amor de una madre, con todos estos pliegues y texturas, humaniza al niño introduciendo en él la dimensión de la lengua materna cuyos efectos inconscientes acompañarán al hijo toda su vida. La feminidad de la mujer que es cada madre podrá mostrar su cara feroz, caprichosa, omnipotente. O, poniendo en juego el no-todo desde el cual pueda surgir un amor más singular, más creativo, menos aprisionado, dar lugar a la potencia creadora del hijo que no es ni más ni menos su posibilidad de hacer síntomas con los cuales inventarse una vida vivible.
Sin dudas el padre juega también su partida a la hora de prestar-se en el intercambio que anude para cada quien las vicisitudes del amor, el deseo y el goce. Los efectos que verificamos de la declinación de su función favorecen la primacía de la madre, en su versión más desregulada. Nuevas feminidades y nuevas virilidades tienen lugar en una escena familiar que se multiplica en versiones que no son como eran, y para las que es necesario encontrar nuevas respuestas.
La reivindicación de los derechos de la mujer en nuestro tiempo y su ascenso en el ámbito social, ponen en cuestión la función que tradicionalmente se le asignaba como cuidadora del hogar y de los hijos al punto de elevar, en algunos casos, a la categoría de ideal el abstenerse de la maternidad. O por el contrario, plantear a quien se ponga como interlocutor oportuno la ciencia, el discurso jurídico, o el mercado incluso la demanda implacable: ¡Quiero un hijo! Asimismo, las nuevas configuraciones familiares favorecen la asunción de la función materna en otros sustitutos de tal forma que escuchamos a los niños decir por ejemplo: "Él es mi madre" o "Ellos lo son", "Tengo dos mamás", "Hijo de nanas" o "Hijos del Ipad", "Mi abuela es mi madre", "Mi madre biológica", "La donante del óvulo", "La madre del vientre", "La madre del corazón", y muchos etcéteras que pueblan los relatos. Que madre hay una sola, ya nos advertía Mafalda, es algo que en todo caso habrá que demostrar subjetivamente, uno por uno, caso por caso.
¿Qué madres hoy? Vicisitudes en la experiencia analítica, es la convocatoria a un trabajo que lanzamos desde ahora y que tendrá su punto de arribo en nuestras próximas Jornadas. ¡Todos concernidos! ¡Todos invitados! ¡Cada uno bienvenido!

Ejes temáticos
Eje 1: Deseo de madre / Deseo de mujer
La madre también es mujer y como tal está atravesada por la falta. ¿Qué consecuencias tiene sobre el niño el deseo de la madre? ¿Cómo se inscribe el niño en la relación de la mujer a su falta? La madre como mujer tiene un deseo que va más allá del hijo, lo sobrepasa. Por eso para el niño el deseo de la madre es enigmático. El deseo de la madre en su fundamento es insaciable, ella siempre queda insatisfecha. Para el niño el fantasma de ser devorado es consecuencia de esta figura de la madre como fiera, omnipotente, voraz, amenazadora.
El problema se complejiza cuando la mujer como madre toma al niño como objeto causa de su deseo, el niño como objeto a de la madre: en la neurosis como síntoma de la pareja parental o en la psicosis como objeto real atrapado en el fantasma materno. ¿Cómo transmitir un deseo vivo que no sea anónimo? El niño no debe ser todo para su madre. El no-todo debe imponerse. Para una madre, cuidar a sus hijos no la debe "disuadir de desear como mujer", de encontrar su deseo en el cuerpo de un hombre.
Eje 2: El estrago materno
Investigaremos el concepto de estrago materno sabiendo que, desde los inicios del psicoanálisis, Freud constata un vínculo de odio particularmente fuerte en la relación de la niña con la madre que toma el lugar de un amor igualmente intenso, amor que ha precedido al Edipo y cuyo desenlace tiene un resto, que toma la forma de penisneid; punto de detención de todo análisis femenino.
Lacan va más allá y retoma, a lo largo de su enseñanza, esa ligazón-madre definiéndola como estrago. ¿Qué espera una hija de su madre?
Desde sus primeros seminarios, ubica el deseo de la madre en tanto presencia angustiante de un deseo enigmático que coloca al niño en una situación difícil, en tanto aparece sujetado a "la ley incontrolada de la madre", al "capricho", hasta llegar a decir en el Seminario 17 que "ese deseo siempre produce estragos… es estar dentro de la boca de un cocodrilo, eso es la madre".
Eje 3: ¿Locura materna?
En este eje exploraremos por qué la idea socialmente generalizada de la armonía del vínculo madre-hijo, vacila cuando allí donde se esperaba que la llegada de un hijo colmara el deseo de una mujer, ella se encuentra no sólo sin respuestas a las necesidades del niño y a las funciones que su estatuto de madre le confiere, sino, presa de un sufrimiento y una desesperación indescriptibles que la relación con su hijo no logra apaciguar.
Paradójicamente entonces, la maternidad puede ser la ocasión para que una mujer se sienta Otra, ajena a sí misma, tomada temporal o permanentemente por la locura de un goce sin sentido y para el cual no hay palabras, goce femenino en términos de Lacan. Indagaremos sobre la fatal convergencia de la maternidad con lo ilimitado del goce femenino que puede emerger tanto en la locura neurótica como en el desborde psicótico.
Eje 4: La ciencia, lo jurídico: los cuerpos de la maternidad
La antigua forma jurídica "el padre es siempre incierto, la madre es certísima" que Freud hizo suya, está en cuestión. Los avances tecnocientíficos y las variadas posibilidades de fertilidad asistida introducen una brecha cada vez mayor entre la reproducción, el acto sexual y los cuerpos en juego
incluso sus partes o productos y la incertidumbre alcanza hoy a la madre.
El derecho es incesante en su intento de regular tanto la marcha imparable de estos avances, como los derechos y obligaciones de los sujetos de su campo y el mercado que se agita. En esta tarea se ve llevado a decidir cada vez sobre las múltiples encrucijadas que los anhelos de reproducción de hombres y mujeres -anhelos articulados entre el deseo y la demanda-, plantean. Nuevos modos de constelaciones familiares plantean nuevos interrogantes a la civilización.
¿Hijos de quién? Es una primera gran cuestión que abordaremos desde los efectos subjetivos, de goce, que tiene formular la pregunta desde la experiencia analítica.
Asimismo el psicoanálisis enseña que no es posible reducir la madre a una función separada del cuerpo sexuado y el goce singular que habita a quienes encarnan de una forma u otra estas historias. Los cuerpos de la maternidad son la segunda gran cuestión que proponemos al trabajo.