Messager 362 - 2011/2012
VERS TEL AVIV 32 / TOWARDS TEL AVIV 32
Xe Congrès NLS 16-17 juin 2012 / 10th NLS Congress 16-17 June 2012
22 fevrier 2012
22 February 2012
Vers le Congrès de la NLS
"Lire un symptôme"
‘Reading a Symptom’
"Reflections"
The aim of this rubric is to gather different commentaries, reflections or questions that emerge from chosen quotes, or from extracts of Freud’s or Lacan’s texts. By gathering different thoughts and voices, ‘Reflections’ will take us towards ‘Reading a Symptom’ and in the end to our meeting in Tel Aviv. ‘Reflections’ invites you to participate in this project.
Claudia Iddan
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"La nuée du langage- me suis-je exprimé métaphoriquement-fait écriture. Qui sait si le fait que nous pouvons lire ces ruisseaux que je regardais sur la Sibérie comme trace métaphorique de l'écriture n'est pas lié-lier et lire, c'est les mêmes lettres, faites-y attention- aquelque chose qui va au-delà de l'effet de pluie, dont il n'y a aucune chance que l'anaimal le lise comme tel?"
Divertimento
Équivoque, impossible de négativer
Marco Mauas *
L’amusant est qu’en hébreu on peut dire « qu’est-ce qu’il y a ? » (« ma koré ? ») « Je lis" (« ani koré »). Lire (likró) un symptôme, c’est quelque chose qui arrive (koré). Lire (likró) le symptôme de mon cas (mikré). Le cas (mikré) –casus. En latin, c’est « ce qui tombe ». Ce qui tombe comme destin ? Mais « le destin », ça n’existe pas. En hébreu, le cas (mikré) a une relation avec la casualité (mikriut), mais peut être aussi avec le hasard (hakrai). La lecture (kriah), est-ce qu’elle a une relation avec le hasard (hakrai) ? Joyce donne quelquefois le sentiment qu’il écrit comme ça, de manière hasard (hakrai). C’est illisible (bilti kari). Le hasard, (hakrai) est –ce illisible (bilti kari) ? Lire, selon Lacan, exige au moins un signifiant S1, qui permet de déchiffrer. Le hasard (hakrai), c’est sans S1. Si bien on connait la phrase : L’hasard (hakrai) c’est trop important pour le laisser abandonné au hasard (hakrai). » Il y a des machines que produisent ça, le hasard (hakrai). Il a cet autiste célèbre mentionné par Eric Laurent, qui peut rappeler le nombre pi avec un nombre incroyable des décimaux. C’est impossible de négativer la lecture (kria) du symptôme. Ça arrive (koré). Bertrand Russellétait tres occupé avec ce qu’il appelait « faits négatifs ». « Socrates n’etait pas là », c’est un fait négatif. « Il arriva (kará) qu’il n'était pas là. » Il arriva (kará) que le symptôme n’a pas été lu (nikra). Est-ce qu’on peut dire ça sérieusement ? Freud, dans le cas de la jeune homosexuelle, écrit qu’on peut savoir comme quelque chose arriva (kará), mais c’est pas possible de savoir comment quelque chose n’arriva pas (lo kará). Si on lit (korim) le symptôme, ça arrive (koré). Si n’on lit pas (lo korim) le symptôme, ça n’arrive pas (lo koré). Freud aimait beaucoup la métaphore du lion qui saute seulement une fois. Je ne suis pas sûr que « lire un symptôme », (likró) c’est seulement une fois. Tout simplement ça arrive (koré). Il est possible encore qu’en cas (mikré) qu’on lise (korim) un symptôme, l’on réduit, l’on réduit à un symptôme casuel (mikri), contingent. Il arriva (kará) qu’il avait un symptôme, et voilà, ça arriva (kará) aussi, qu’il le lut (kará). Il lut (kará) le symptôme casuel (mikri) de son cas (mikré).
*membre NLS, GIEP
L'inscription au congrès en ligne:
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Récents NLS-Messager, français: http://www.amp-nls.
Nouvelle École Lacanienne de Psychanalyse — New Lacanian School of Psychoanalysis
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Association Mondiale de Psychanalyse – World Association of Psychoanalysis
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