Préface à la Conversation de Milan, par Jacques-Alain Miller
Posted: 10 Nov 2007 04:47 PM CST
Posted: 10 Nov 2007 04:47 PM CST
Conversation de Milan animée par JAM le 28 octobre dernier. Le laboratoire du Champ freudien. Le Champ freudien se réinvente. Nouvelle identification, nouveaux modes d’intervention. Et 1, et 2, et 3 LNA.
CONVERSAZIONE DI MILANO
28 ottobre 2007, A cura di Jacques-Alain Miller
Redazione di Adele Succetti
Traduzione dal francese in collaborazione con Luisella Brusa e Olivia Causse d’Agraives
Prefazione - Gli scambi
La Conversazione
PREFAZIONE
J’ai trouvé ce texte hier soir, au retour du théâtre (un très beau Cid, avec des dictions parfaites). Je l’ai lu cette nuit, ce matin, j’ai enlevé dans mes propos quelques noms propres, une ou deux confidences sur mes contacts avec les pouvoirs publics, le reste est intact. Merci, Adele, Luisella, Olivia, je vous aime moi aussi.
Je ne crois pas nécessaire de passer par le papier, au temps où nous vivons - ce passionnant début du XXIème siècle, où de nouveaux démiurges préparent dans leurs chaudrons de nouvelles formes de vie, bien pires que les formes traditionnelles, avec les meilleures intentons du monde, bien entendu. En trois clics, ce signifiant sera répandu dans le Champ freudien en Italie, et à travers le monde, au moment où je terminerai cette préface.
Lisez, mes chers camarades, ceci en vaut la peine. Je le disais en ouvrant cette Conversation, et cela s’est avéré à la fin: c’est ici un laboratoire pour tout le Champ freudien. Enfin! enfin! Le Champ freudien se rapproche de son essence.
Un Champ, ce n’est pas une forteresse. Ce n’est pas un objet matériel. Ce n’est même pas l’objet (a). Je revois Lacan à Guitrancourt, penché sur sa haute table de travail, cherchant le titre de sa collection aux éditions du Seuil, et se levant pour me donner sa page griffonnée, où se détachait, encadré, le champ freudien.
Champ est à entendre au sens de la physique: c’est un espace défini d’interactions. Lacan l’a dit, et je l’ai repris jadis, si je me souviens bien, dans un éditorial d’Ornicar?, après avoir consulté le précieux Einstein et Infeld, L'évolution des idées en physique. Mais je ne vais pas rechercher ça maintenant. Je consulte Wikipédia. Cette définition me plaît bien: « En physique, le concept de champ est pratique pour modéliser les perturbations des propriétés d'un espace par une force (gravitation, électromagnétisme, etc). On parle alors de champ électrique, champ magnétique, champ électromagnétique ou champ gravitationnel. Ces champs existent sans support matériel (concept abandonné de l'éther), par contre ils nécessitent la présence de sources (localisées ou non). »
Oui, la force freudienne. Perturbant le champ « psychique », le champ épistémique, le champ social, le champ corporel aussi. Quant au champ freudien comme tel, il est ce qui résulte de l’interaction freudienne entre quoi? des masses, comme le champ gravitationnel? des charges électriques, comme le champ électromagnétique? Ce matin, je dirai: des sujets, ou plutôt des parlêtres, que l’on voit interagir à cœur joie dans cette Conversation.
Le résultat de l’expérience est une leçon pour tous.
Avant, un seul Institut, le fameux Istituto freudiano, créé le 14 septembre 1990 à Rome par Antonio Di Ciaccia et par moi-même pour parer aux conséquences de la loi Ossicini. On se souvient que le sénateur Ossicini, vice-président du Sénat italien, m’avait reçu en 1988 (ou 1989) de façon affable, vraiment famillionnaire, (Roberto Cavasola est son parent), ou plutôt sénattentionnée, dans son magnifique bureau du Palazzo Madama. Il avait écarté mes arguments d’un revers de main: oui, il y aurait une loi, ce serait sa loi, il était du sérail (psychanalyste de la SPI), et il savait que le bien public exigeait que l’état mette au pas cette bande d’irresponsables qu’il connaissait de l’intérieur - mais si vous, M. Miller, vous formez un Institut avec vos amis, il sera reconnu, vous avez ma parole. Notre Istituto fut en effet le second établissement reconnu en Italie. Selon l’immortelle formule de Sollers, tout était pour le mieux dans le pire des mondes possibles.
Les choses changèrent insensiblement. Lorsque notre excellente collègue Davanzo obtint la reconnaissance de son Institut, il devint clair pour tous que les critères n’étaient plus ceux du début: l’état était devenu compréhensif, point trop regardant, et même coulant. Cela aurait pu être pour nous un instant-de-voir. Mais on ne vit rien, on continua comme devant. Résultat: la création d’un second Institut par six des nôtres, création entreprise à l’insu de tous, et révélée seulement le fait accompli, le 9 octobre dernier par un mail. On allait tout droit à un scénario hyperclassique: les officiels, les rebelles; les officiels devront-ils céder aux rebelles? Les rebelles seront-ils mis au pas, voire expulsés, par les officiels? On trembla dans les chaumières. Je fus d’emblée confiant, car l’instant-de-voir s’était pour moi produit. Le temps-pour-comprendre fut occupé par les « scambi » ici intégralement reproduits, et qui témoignent de la vivacité et de la qualité de la réflexion stimulée par l’événement: nous avons tous l’air lents et patauds à côté de nos collègues italiens. Le moment-de-conclure arriva avec la Conversation elle-même, le 28 octobre, au Palazzo delle Stelline.
J’annonce à la fin de la Conversation un Communiqué n°8. Le soin du Nouvel Âne (LNA) m’en a fait différer la rédaction. Est-il encore nécessaire, maintenant que nous avons ces Actes? Nous sommes sortis du dilemme par le haut, en pensant hors de la boîte: non pas un Institut et son envers, son jumeau, son frère ennemi, avec tout le transitivisme propre au stade du miroir (Dégénéré! — Toi-même! — Abuseur de transfert! — Regarde-toi dans la glace!) mais un, deux, trois, quatre, vingt Instituts. Nous voulons de multiples start-up. En somme: Milan, le Champ freudien, Silicon Valley de la psychanalyse.
Il nous faut maintenant un LNA italien, qui ne soit pas la traduction du français, mais un magazine italien, utilisant certains matériaux français, ou espagnols, car il nous faut aussi un LNA espagnol. Je vais les créer, je les dirigerai, les éditerai, avec ceux qui voudront. Cela ajoutera une nouvelle dimension au Champ freudien. Rendez-vous en février à Milan et à Barcelone. Pour l’Amérique latine, rendez-vous au Congrès de l’AMP à Buenos Aires.
Le moment est venu pour le Champ freudien d’assumer sa mission en ce monde. Dans la psychanalyse, nous avons « reconquis » tout ce que nous pouvions reconquérir. C’est vers la société qu’il convient maintenant de se tourner résolument, non pour apporter des vérités toutes faites, celles que nous aurions élaborées dans nos cabinets d’analystes (rions!), mais pour entrer, nous, dans la Wirklichkeit de l’époque, et nous y réinventer.
Tout commence ici, maintenant, et avec nous.
Paris, le 10 novembre 2007, midi
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Español
Conversación de Milán animada por JAM el último 28 de Octubre. El laboratorio del Campo freudiano El campo freudiano se reinventa. Nueva identificación, nuevos modos de intervención. Y 1, y 2, y 3 LNA.
CONVERSACIÓN DE MILÁN
PREFACIO
Jacques Alain Miller
He encontrado este texto ayer en la noche, al volver del teatro (un hermoso Cid, de dicción perfecta). Lo he leído esta noche, esta mañana, he quitado en mis consideraciones algunos nombres propios, una o dos confidencias sobre mis contactos con los poderes públicos, el resto está intacto. Gracias a Adele, Luisella, Olivia, también yo las amo.
No creo necesario pasar por el papel, en el tiempo en que vivimos –este apasionante inicio del siglo XXI, donde nuevos demiurgos preparan en sus calderos nuevas formas de vida, bastante peores que las formas tradicionales, con las mejores intenciones del mundo, claro está. En tres clics, ese significante será expandido en el Campo freudiano en Italia, y a través del mundo, al momento en que termine este prefacio.
Lean, mis camaradas, esto vale la pena. Lo decía abriendo esta conversación, y esto se comprueba al final: es aquí un laboratorio para todo el Campo freudiano. ¡Finalmente!, ¡finalmente! El Campo freudiano se aproxima a su esencia.
Un Campo, no es una fortaleza. No es un objeto material. No es siquiera un objeto (a). Veo de nuevo a Lacan en Guitrancourt, inclinado sobre su alta mesa de trabajo, buscando el título de su colección en las ediciones Seuil, y levantándose para darme su página rayada, donde se desprendía, enmarcada, el Campo freudiano.
Campo es a entender en el sentido de la física: es un espacio definido de interacciones. Lacan lo ha dicho, y lo he retomado desde entonces, si lo recuerdo bien, en un editorial para Ornicar?, después de haber consultado el precioso Einstein e Infeld, La evolución de las ideas en física. Pero no voy a buscar eso ahora. Consulto Wikipedia. Esa definición me parece bien “En física, el concepto de campo es práctico para modelizar las perturbaciones de las propiedades de un espacio por una fuerza (gravitación, electromagnetismo, etc). Se habla entonces de campo eléctrico, campo magnético, campo electromagnético o campo gravitacional. Esos campos existen sin soporte material (concepto abandonado del éter), en cambio ellos necesitan la presencia de fuentes (localizadas o no)”.
Si, la fuerza freudiana. Perturbando el campo “psíquico”, el campo epistémico, el campo social, el campo corporal también. En cuanto al campo freudiano como tal, ¿es él lo que resulta de la interacción freudiana, entre qué? ¿De masas, como el campo gravitacional? ¿De cargas eléctricas, como el campo electromagnético? Esta mañana yo diría: de sujetos, o mejor, de seres hablantes, que vemos interactuar con el corazón gozoso en esta conversación.
El resultado de la experiencia es una lección para todos.
Antes, un único Instituto, el famoso Instituto freudiano, creado el 14 de Septiembre 1990 en Roma por Antonio Di Ciaccia y por mí mismo para evitar las consecuencias de la ley Ossini. Recordamos que el senador Ossini, vice-presidente del Senado italiano me había recibido en 1988 (o 1989) de manera afable, verdaderamente familionario, (Roberto Cavasola es su pariente), o mejor senatencionada, en su magnífica oficina del Palazzo Madama. Él había desviado mis argumentos con un reverso de mano: si, habría una ley, esa sería su ley, él era del serrallo (psicoanalista de la SPI), y sabía que el bien público exigía que el Estado pusiera a raya a esa banda de irresponsables que él conocía desde el interior –pero si usted, Sr. Miller, usted forma un Instituto con sus amigos, será reconocido, usted tiene mi palabra. Nuestro Instituto fue el segundo establecimiento reconocido en Italia. Según la inmortal fórmula de Sollers, todo estaba para lo mejor en el peor de los mundos posibles.
Las cosas cambiaron insensiblemente. Cuando nuestro excelente colega Davanzo obtiene el reconocimiento de su Instituto, se volvió claro para todos que los criterios no eran los del inicio: el Estado se había vuelto comprensivo, hasta cierto punto demasiado cicatero [pero] era incluso fluido. Esto hubiera podido ser para nosotros un instante de ver. Pero no vimos nada, continuamos como antes. Resultado: la creación de un segundo Instituto por seis de los nuestros, creación de una empresa a espaldas de todos y revelada solamente como un hecho cumplido, el pasado 9 de Octubre por un mail. Íbamos derecho a un escenario hiper-clásico: los oficiales, los rebeldes; ¿debían ceder los oficiales ante los rebeldes? ¿los rebeldes serán puestos a raya, incluso, expulsados, por los oficiales? Se tiembla en las chozas. En principio estuve confiado, pues el instante de ver se había ya producido para mi. El tiempo de comprender fue ocupado por los “scambi” aquí integralmente reproducidos y que testimonian de la vivacidad y de la calidad de la reflexión estimulada por el acontecimiento: tenemos la apariencia de lentos y paquidermos al lado de nuestros colegas italianos. El momento de concluir llega con la conversación misma, el 28 de octubre, en el Palazzo delle Stelline.
Anuncio al final de la Conversación el Comunicado #8. La noche del Nouvel Âne (LNA) me ha hecho diferir la redacción. ¿Es aun necesario, ahora que tenemos esas Actas? Hemos salido del dilema por lo alto, pensando fuera de la caja: no un Instituto y su reverso, su gemelo, su hermano enemigo, con todo el transitivismo propio del estadio del espejo (¡Degenerado! -Tú mismo- ¡Abusador de la transferencia! –Mírate en el espejo!) pero uno, dos, tres, cuatro, veinte Institutos. Queremos múltiples start-up. En suma: Milán, el Campo freudiano, Silicon Valley del psicoanálisis.
Nos es preciso ahora un LNA italiano, que no sea la traducción del francés, sino un magazín italiano, utilizando ciertos materiales franceses, o españoles, ya que también nos es necesario un LNA español. Voy a crearlos, los dirigiré, los editaré, con aquellos que querrán. Esto añadirá una nueva dimensión al Campo freudiano. Cita en febrero en Milán y en Barcelona. Para América Latina, cita en el Congreso de la AMP en Buenos Aires.
El momento ha llegado para el Campo freudiano de asumir su misión en este mundo. En el psicoanálisis, hemos “reconquistado” todo lo que podemos reconquistar. Es hacia la sociedad que conviene ahora tornarse de manera resuelta, no para aportar verdades construidas, aquellas que habríamos elaborado en nuestros consultorios de analistas (¡riámos!), sino para entrar, nosotros, en la Wirklichkeit de la época, y reinventarnos.
Todo comienza aquí, ahora, y con nosotros.
París, 10 de Noviembre, 2007, mediodía.
Traducción al Español: Mario Elkin Ramírez
CONVERSACIÓN DE MILÁN
PREFACIO
Jacques Alain Miller
He encontrado este texto ayer en la noche, al volver del teatro (un hermoso Cid, de dicción perfecta). Lo he leído esta noche, esta mañana, he quitado en mis consideraciones algunos nombres propios, una o dos confidencias sobre mis contactos con los poderes públicos, el resto está intacto. Gracias a Adele, Luisella, Olivia, también yo las amo.
No creo necesario pasar por el papel, en el tiempo en que vivimos –este apasionante inicio del siglo XXI, donde nuevos demiurgos preparan en sus calderos nuevas formas de vida, bastante peores que las formas tradicionales, con las mejores intenciones del mundo, claro está. En tres clics, ese significante será expandido en el Campo freudiano en Italia, y a través del mundo, al momento en que termine este prefacio.
Lean, mis camaradas, esto vale la pena. Lo decía abriendo esta conversación, y esto se comprueba al final: es aquí un laboratorio para todo el Campo freudiano. ¡Finalmente!, ¡finalmente! El Campo freudiano se aproxima a su esencia.
Un Campo, no es una fortaleza. No es un objeto material. No es siquiera un objeto (a). Veo de nuevo a Lacan en Guitrancourt, inclinado sobre su alta mesa de trabajo, buscando el título de su colección en las ediciones Seuil, y levantándose para darme su página rayada, donde se desprendía, enmarcada, el Campo freudiano.
Campo es a entender en el sentido de la física: es un espacio definido de interacciones. Lacan lo ha dicho, y lo he retomado desde entonces, si lo recuerdo bien, en un editorial para Ornicar?, después de haber consultado el precioso Einstein e Infeld, La evolución de las ideas en física. Pero no voy a buscar eso ahora. Consulto Wikipedia. Esa definición me parece bien “En física, el concepto de campo es práctico para modelizar las perturbaciones de las propiedades de un espacio por una fuerza (gravitación, electromagnetismo, etc). Se habla entonces de campo eléctrico, campo magnético, campo electromagnético o campo gravitacional. Esos campos existen sin soporte material (concepto abandonado del éter), en cambio ellos necesitan la presencia de fuentes (localizadas o no)”.
Si, la fuerza freudiana. Perturbando el campo “psíquico”, el campo epistémico, el campo social, el campo corporal también. En cuanto al campo freudiano como tal, ¿es él lo que resulta de la interacción freudiana, entre qué? ¿De masas, como el campo gravitacional? ¿De cargas eléctricas, como el campo electromagnético? Esta mañana yo diría: de sujetos, o mejor, de seres hablantes, que vemos interactuar con el corazón gozoso en esta conversación.
El resultado de la experiencia es una lección para todos.
Antes, un único Instituto, el famoso Instituto freudiano, creado el 14 de Septiembre 1990 en Roma por Antonio Di Ciaccia y por mí mismo para evitar las consecuencias de la ley Ossini. Recordamos que el senador Ossini, vice-presidente del Senado italiano me había recibido en 1988 (o 1989) de manera afable, verdaderamente familionario, (Roberto Cavasola es su pariente), o mejor senatencionada, en su magnífica oficina del Palazzo Madama. Él había desviado mis argumentos con un reverso de mano: si, habría una ley, esa sería su ley, él era del serrallo (psicoanalista de la SPI), y sabía que el bien público exigía que el Estado pusiera a raya a esa banda de irresponsables que él conocía desde el interior –pero si usted, Sr. Miller, usted forma un Instituto con sus amigos, será reconocido, usted tiene mi palabra. Nuestro Instituto fue el segundo establecimiento reconocido en Italia. Según la inmortal fórmula de Sollers, todo estaba para lo mejor en el peor de los mundos posibles.
Las cosas cambiaron insensiblemente. Cuando nuestro excelente colega Davanzo obtiene el reconocimiento de su Instituto, se volvió claro para todos que los criterios no eran los del inicio: el Estado se había vuelto comprensivo, hasta cierto punto demasiado cicatero [pero] era incluso fluido. Esto hubiera podido ser para nosotros un instante de ver. Pero no vimos nada, continuamos como antes. Resultado: la creación de un segundo Instituto por seis de los nuestros, creación de una empresa a espaldas de todos y revelada solamente como un hecho cumplido, el pasado 9 de Octubre por un mail. Íbamos derecho a un escenario hiper-clásico: los oficiales, los rebeldes; ¿debían ceder los oficiales ante los rebeldes? ¿los rebeldes serán puestos a raya, incluso, expulsados, por los oficiales? Se tiembla en las chozas. En principio estuve confiado, pues el instante de ver se había ya producido para mi. El tiempo de comprender fue ocupado por los “scambi” aquí integralmente reproducidos y que testimonian de la vivacidad y de la calidad de la reflexión estimulada por el acontecimiento: tenemos la apariencia de lentos y paquidermos al lado de nuestros colegas italianos. El momento de concluir llega con la conversación misma, el 28 de octubre, en el Palazzo delle Stelline.
Anuncio al final de la Conversación el Comunicado #8. La noche del Nouvel Âne (LNA) me ha hecho diferir la redacción. ¿Es aun necesario, ahora que tenemos esas Actas? Hemos salido del dilema por lo alto, pensando fuera de la caja: no un Instituto y su reverso, su gemelo, su hermano enemigo, con todo el transitivismo propio del estadio del espejo (¡Degenerado! -Tú mismo- ¡Abusador de la transferencia! –Mírate en el espejo!) pero uno, dos, tres, cuatro, veinte Institutos. Queremos múltiples start-up. En suma: Milán, el Campo freudiano, Silicon Valley del psicoanálisis.
Nos es preciso ahora un LNA italiano, que no sea la traducción del francés, sino un magazín italiano, utilizando ciertos materiales franceses, o españoles, ya que también nos es necesario un LNA español. Voy a crearlos, los dirigiré, los editaré, con aquellos que querrán. Esto añadirá una nueva dimensión al Campo freudiano. Cita en febrero en Milán y en Barcelona. Para América Latina, cita en el Congreso de la AMP en Buenos Aires.
El momento ha llegado para el Campo freudiano de asumir su misión en este mundo. En el psicoanálisis, hemos “reconquistado” todo lo que podemos reconquistar. Es hacia la sociedad que conviene ahora tornarse de manera resuelta, no para aportar verdades construidas, aquellas que habríamos elaborado en nuestros consultorios de analistas (¡riámos!), sino para entrar, nosotros, en la Wirklichkeit de la época, y reinventarnos.
Todo comienza aquí, ahora, y con nosotros.
París, 10 de Noviembre, 2007, mediodía.
Traducción al Español: Mario Elkin Ramírez
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