Le
contexte
L’Association de la Cause
freudienne en Belgique organise le 28 février 2015 une journée d’étude sous le
titre « Autisme et psychanalyse : résultats ». Cette journée,
avec son titre particulier, fait suite à la publication en Belgique d’une
recherche menée, à la demande de la Ministre de la Santé, par le Centre fédéral
d’Expertise des Soins de Santé (KCE) sur La prise en charge de l’autisme
chez les enfants et les adolescents.
Déjà en mai 2014, l’ACF-Belgique
avait organisé, avec d’autres associations belges du Champ freudien, un forum
s’intitulant « Quel plan autisme ? ». Ce forum se voulait une
réponse à un Avis émanant d’un autre collège d’experts, le Conseil Supérieur de
la Santé (CSS), « indépendant » celui-là, ne dépendant d’aucun
ministère, portant sur La qualité de vie des jeunes enfants autistes et de
leur famille.
Pour faire bref, ces deux
rapports « recommandent » de façon univoque les méthodes éducatives
et comportementales dans la prise en charge de l’autisme. L’un d’eux met
spécialement en avant la plus « dure » d’entre elles, ABA. La
dimension subjective de l’autisme, le refus de l’Autre par exemple, est complètement
éludée, ou reprise sous le terme de « comorbidité », comme l’est le
rapport au langage considéré sous l’angle du déficit. En somme, ce qui
sous-tend ces études, c’est que le ressort de l’autisme est de l’ordre du
handicap et n’aurait rien à voir avec une « insondable décision de
l’être » comme le disait Lacan.
Les deux recherches se rejoignent
pour rejeter la psychanalyse dans le traitement de l’autisme. Elles n’ont pas
cherché bien loin puisqu’elles se contentent de se référer à la HAS (Haute
Autorité de Santé) française. Ainsi, le sort de la psychanalyse est réglé en
deux coups de cuillère à pot. La seule méthode d’investigation envisageable
pour les auteurs est la méthode issue des études randomisées, dite
scientifique. Leur credo, c’est EBM ou EBP pour Pratiques Basées sur les
Preuves.
L’intéressant, c’est que le KCE a
l’honnêteté de reconnaître que, « pour de nombreux aspects de la
problématique [de l’autisme], la récolte dans la littérature scientifique s'est
révélée très maigre » et qu’« appliquer les méthodologies rigoureuses
de la recherche evidence-based s’avérait d’office une entreprise
hasardeuse. » Le KCE s’est donc reposé sur l’étude de la HAS et son
équivalent anglais, et pour ce qui est de la spécificité belge, il a dû s’en
remettre à un questionnaire envoyé à des « gens de terrain ». C’est
une méthodologie qui se base sur le consensus. Du coup, toute une série de
questions peuvent se poser : comment le questionnaire a-t-il été
établi ? Comment a-t-on constitué la liste des « gens de
terrain », à qui ce questionnaire a-t-il été envoyé ? Etc.
Le forum de l’an dernier avait un
objectif médiatique. Il s’est tenu dans les locaux de l’Université Saint Louis
à Bruxelles, a accueilli 350 participants et a été soutenu par 60 institutions
concernées directement par la question de l’autisme. Un numéro du Forum des
Psychanalystes y a été consacré. Nous avons sollicité les politiques et les
administrations. Le président de l’Institut National d’Assurance
Maladie-Invalidité (INAMI) est venu prononcer un discours en faveur d’une
approche plurielle de l’autisme. D’autres mandataires politiques nous ont
reçus. Bref, nous nous sommes efforcés à nous constituer comme interlocuteurs,
à remettre ces questions sur la scène du débat démocratique, à ne pas laisser
la question de l’autisme à l’hégémonie des comportementalistes.
Cette fois, nous n’organisons pas
un forum, mais nous répondons par une journée d’étude, qui sera clinique, car
nos « preuves » ne peuvent que s’articuler du cas par cas.
L’événement n’en sera pas moins politique bien sûr. Nous avons largement invité
les mandataires politiques, et la présidente de la Commission de la Santé du
parlement fédéral belge viendra y faire une allocution. La bataille de
l’autisme se poursuit.
Guy Poblome
Président de l’ACF-Belgique
L’argument
Il y a des sujets,
autistes, qui résistent à rentrer dans la grande machine de la rééducation et
des apprentissages forcés. C'est un fait. Ils ont souvent déjà leur propre
machine élective ou leur objet insolite pour traiter le vacarme de la langue en
eux, pour traiter leur angoisse de la rencontre.
On dit qu'ils ne
parlent pas, ce n'est pas toujours vrai mais en tout cas, ils s'isolent, ils se
coupent du monde et mettent par ce moyen en échec la volonté de l'Autre qui
leur parle, qui lesintruse. Toutefois une rencontre réglée devient
possible quand nous nous mettons au diapason de leur construction personnelle
et singulière, quand nous disons oui à leur usage de l'objet, qui a déjà une
fonction apaisante par rapport à l'angoisse. La psychanalyse lacanienne, qui
oriente les cures, ainsi que de nombreuses pratiques en institution, nous donne
les outils pour résister nous aussi à rentrer dans cette machine à formater le
sujet et pour le soutenir dans l’élaboration de ses propres solutions. A
l'horizon, nulle harmonie avec l'Autre mais bien la voie du sinthome pour
tous, qui permet de loger ce que chaque Un a de plus intime.
Notre Grande
Journée d'Étude du 28 février se veut une réponse à ces
« études » pseudo-scientifiques qui sévissent, comme celle du Conseil
Supérieur de la Santé il y a un an, et maintenant celle du KCE (Centre fédéral
d’Expertise des Soins de Santé). La psychanalyse ainsi que les pratiques
institutionnelles qui en découlent seraient inefficaces pour traiter les
troubles du spectre autistique ! C'est le règne des experts référencés à
la littérature dite scientifique et internationale, sourds aux témoignages des
praticiens pourtant si nombreux, pour qui veut bien les lire et les entendre.
Ils jettent le discrédit sur le travail inventif et vivant qui se pratique sans
relâche depuis cinquante ans avec les sujets autistes et leur famille. Il y a
bien en effet quelque chose qui ne tourne pas rond et ne rentre pas dans leur
machine à ré-éduquer car le sinthome autistique, comme tout sinthome,
ne veut pas guérir.
De notre côté, nous
tirons la leçon du sinthome, nous lui emboîtons le pas, pour le
construire, pour qu'il ouvre une voie vers le monde de l'autre, vers un lien
social apaisé, sans renoncer à ce qui rend le sujet à nul autre pareil. L'enjeu
de ce travail est de produire une perte dans l'impasse de la jouissance
autistique – car cette impasse est vorace –, mais pas sans le
consentement du sujet. En nous ajustant comme partenaires de sa construction,
en nous intéressant à son objet électif, en passant par son double, nous
tentons de localiser sur un bord une zone de l'entre-deux où un espace pour
le pas-de-dialogue peut enfin s'ouvrir. Si nous travaillons
avec ces objets si particuliers – un tambour qui tourne, une petite voiture,
un filet de salive, un chat en peluche –, nous-mêmes qui sommes
appareillés de nos tablettes ou smartphones, c'est que le fil du lien passe par
là. Et nous tissons ce lien sans relâche !
Alors, à
condition de prendre en compte ce que le sujet articule, « une petite
conversation » devient possible et « il y a sûrement quelque
chose à leur dire ».1 Alors les apprentissages deviennent
possibles, orientés par l'îlot de compétences du sujet, soit son
« obsession » mise au travail. Alors, le sujet autiste peut muscler
son sinthome, qui lui servira toute sa vie à pouvoir prendre place
dans le lien social. Le gain pour le sujet et sa famille n'est pas chiffrable
mais n'en est pas moins réel. Gain inestimable ! La visée de cette journée
est donc d'exposer nos résultats – Autisme et psychanalyse :
résultats.
Daniel
Pasqualin
1-. J. Lacan, « Conférence à Genève sur le symptôme », 1975, Bloc note de la psychanalyse, n°5, p. 19.
Le programme
9h00 – 9h30
Introduction
Guy Poblome, président de
l’ACF-Belgique
Muriel Gerkens, présidente de la
Commission de la Santé du Parlement fédéral belge
9h30 – 11h
Séquence 1 : Apprendre autrement
Sandra Ruchard – Grandir
(Bruxelles)
Justine Junius – Ecole du Soleil
Levant (Braine l’Alleud)
Neus Carbonell (Barcelone)
Président : Daniel Pasqualin (La
Coursive, Liège)
11h – 12h30
Séquence 2 : Les conditions du
lien
Sophie Louis – Courtil
(Leers-Nord)
Elena Madera - Antenne 110 (Genval)
Jean-Daniel Matet (Paris)
Président : Bruno de Halleux
(Antenne 110, Genval)
13h30 – 15h
Séquence 3 : Solutions
singulières
Séverine Olivieiri – Courtil
(Leers-Nord)
Denis Gérard – Coursive (Liège)
Bernard Lecoeur (Reims)
Président : Dominique Holvoet (Le
Courtil, Leers-Nord)
15h – 16h30
Séquence 4 :
Ponctuations et conversation avec
et les 6 auteurs des cas cliniques : Eric Laurent (Paris)
Président : Guy Poblome
*******
Gran
Jornada de Estudio de la
Asociación de la Cause freudienne en Bélgica
AUTISMO
Y PSICOANÁLISIS: RESULTADOS
El contexto
La
Asociación de la Cause freudienne en Bélgica organiza una jornada de estudio el
28 de febrero de 2015 con el título Autismo
y psicoanálisis: resultados. Esta jornada, con su particular título, se
deriva de la publicación en Bélgica de un estudio llevado a cabo por el KCE
(Belgian Health Care Knowledge Centre), a demanda de la Ministra de Sanidad,
acerca del tratamiento del autismo en niños y adolescentes.
En
mayo de 2014, la ACF-Bélgica organizó, con otras asociaciones belgas del Campo
freudiano, un forum titulado “¿Qué plan
para el autismo?” Este forum quería dar una respuesta a la opinión emitida
por otro colegio de expertos, el Consejo superior de la Salud (CSS),
“independiente”, por no tener dependencia de ningún ministerio, que versaba
acerca de La calidad de vida de los niños autistas y sus familias.
Abreviando,
estos dos informes “recomiendan” de manera unívoca métodos
educativos y conductistas para el tratamiento del autismo. Uno de ellos destaca
especialmente el más “duro” de estos tratamientos, el ABA. La dimensión
subjetiva del autismo, como por ejemplo el rechazo al Otro, es completamente
eludida, o retomada bajo el término de “co-morbilidad”, como lo es la relación
al lenguaje considerada bajo el prisma del déficit. En suma, lo que conllevan
estos estudios, es que el resorte del autismo es del orden de la
discapacidad y no tendría nada que ver
con una “insondable decisión del ser”, como indicaba Lacan.
Los
dos estudios coinciden en rechazar el psicoanálisis para el tratamiento del
autismo. No se han ido a buscar muy lejos ya que se contentan con referirse a
la HAS (Haute Autorité de Santé) francesa. Así, el destino del psicoanálisis se
ventila de un plumazo. El único método de investigación factible para los
autores es el método que se desprende de los estudios aleatorios, llamados
científicos. Su credo, es el EBM o EBP, Prácticas Basadas en la Evidencia.
Lo
interesante, es que el KCE tiene la honestidad de reconocer que “para
numerosos aspectos de las problemática, la búsqueda en la literatura científica
se ha revelado muy escueta” y que “aplicar las rigurosas metodologías de la
investigación basada en la evidencia se mostraba, de entrada, una tarea
azarosa”. Por lo tanto, el KCE se ha basado sobre el estudio de la HAS y su
equivalente inglés, y en cuanto a la especificidad belga, ha tenido que
remitirse a un cuestionario enviado a “gente que está sobre el asunto”. Se
trata de una metodología basada en el consenso. A bote pronto, pueden
plantearse toda una serie de preguntas: ¿Cómo ha sido establecido el
cuestionario? ¿Cómo ha sido constituida la lista de “gente que está sobre el
asunto”? ¿A quién ha sido enviado el cuestionario? Etc.
El
forum del año pasado tenía un objetivo mediático. Tuvo lugar en los locales de
la Universidad Saint Louis en Bruselas, recibió a 350 participantes y fue
apoyado por 60 instituciones concernidas directamente por la cuestión del
autismo. Le fue dedicado un número de la publicación Forum des Psychanalystes. Hemos interpelado las políticas y a las
administraciones. El presidente del INAMI (Institut National d’Assurance
Maladie-Invalidité) acudió para pronunciar un discurso en favor de un
acercamiento plural al autismo. Hemos sido recibidos por otros mandatarios
políticos. Resumiendo, nos hemos esforzado en constituirnos como
interlocutores, en volver a poner estas cuestiones sobre la escena del debate
democrático, para no dejar la cuestión del autismo bajo la hegemonía de los
conductistas.
Esta
vez, no organizamos un forum, sino que respondemos mediante una jornada de
estudio, que versará sobre la clínica, ya que nuestras “pruebas” solo pueden
articularse a partir del caso por caso; sin renunciar al cariz político del
evento. Hemos invitado a gran número de mandatarios políticos, y la presidenta
de la Comisión de Sanidad del parlamento federal belga acudirá para hacer una
alocución. La batalla del autismo continúa.
Guy Poblome
Presidente de ACF Bélgica
El argumento
Hay
sujetos autistas que se resisten a entrar en la gran maquinaria de la
reeducación y de los aprendizajes forzados. Es un hecho. A menudo, ya han
elegido su propia máquina o su objeto insólito para tratar el barullo de la
lengua en su interior; para tratar su angustia ante el encuentro con los demás.
Se
dice que no hablan. No siempre es cierto pero, en cualquier caso, se aíslan, se
retiran del mundo y, de este modo, ponen en jaque la voluntad del Otro que les
habla, que les acosa. Sin embargo, un encuentro es posible cuando nos ponemos
en sintonía con su construcción personal y singular, cuando decimos sí a su uso
del objeto, el cual ya tiene una función apaciguadora con respecto a la
angustia. El psicoanálisis lacaniano, que orienta las curas así como numerosas
prácticas institucionales, nos da las herramientas para resistirnos a entrar en
una maquinaria de formateo del sujeto, y para lograr sostenerlo en la
elaboración de sus propias soluciones. En
el horizonte no hay ninguna armonía con el Otro, sino la vía del sinthome
para todos, que permite alojar lo que cada Uno tiene de más íntimo.
Nuestra
Gran Jornada de Estudio del 28 de febrero quiere dar una respuesta a
estos “estudios” pseudo-científicos que hacen estragos, como el del Conseil
Supérieur de la Santé hace un año, y ahora el del KCE (Belgian Health Care
Knowledge Centre). Según ellos el
psicoanálisis así como las prácticas institucionales derivadas de él ¡serían
ineficaces para tratar los trastornos del espectro autista! Es el reino de los
expertos de referencia en la literatura llamada científica e internacional,
sordos a numerosos testimonios de los practicantes, para quien se digne a
leerlos y escucharlos. Pretenden desacreditar un trabajo creativo y dinámico
que se practica sin descanso desde hace cincuenta años con sujetos autistas y
sus familias. Hay algo, efectivamente, que no funciona y no entra en la
maquinaria de reeducación ya que el sinthome
autista, como todo sinthome, no
quiere curarse.
De
nuestro lado, extraemos la lección del síntoma, no le ponemos trabas a su construcción, para que abra una vía hacia el
mundo del otro, hacia un lazo social apaciguado, sin renunciar a lo que hace al
sujeto distinto de cualquier otro. La apuesta de este trabajo es producir una
pérdida en el atolladero del goce autístico –ya que este atolladero es voraz–, pero no sin el consentimiento del sujeto. Ajustándonos como asociados de su
construcción, interesándonos por el objeto de su elección, pasando por su
doble, tratamos de localizar sobre un borde, una zona del entre-dos o un
espacio para que el no-diálogo[1]
pueda por fin abrirse. Si trabajamos con estos objetos tan particulares – un
tambor que da vueltas, un cochecito, un poco de saliva, un gato de peluche
- nosotros que también nos hallamos
emparejados a nuestras tablets o smartphones, es porque el hilo del lazo pasa
por aquí. ¡Y tejemos este lazo sin descanso!
Entonces,
a condición de tener en cuenta lo que el sujeto articula, “una pequeña
conversación” se hace posible y “seguro que hay algo que decirles”[2].
Entonces, los aprendizajes se hacen posibles, orientados por el islote de
competencias del sujeto, es decir, su “obsesión” puesta a trabajar. Entonces,
el sujeto autista puede reforzar su sinthome,
que le servirá durante toda su vida para tomar un lugar en el lazo social. La
ganancia para el sujeto y su familia no es calculable pero no por ello es menos
real. ¡Ganancia inestimable! La intención de esta jornada es la de exponer
nuestros resultados. –Autismo y psicoanálisis: resultados.
Daniel Pasqualin
Daniel Pasqualin
El
programa
9h00 – 9h30
9h00 – 9h30
Introducción
Guy Poblome, presidente de ACF-Bélgica
Muriel Gerkens, presidenta de la Comisión de Sanidad del Parlamento federal belgaGuy Poblome, presidente de ACF-Bélgica
9h30 – 11h
Primera secuencia: Otra manera de aprender
Sandra Ruchard – Grandir (Bruselas)
Justine Junius – Ecole du Soleil Levant (Braine l’Alleud)
Neus Carbonell (Barcelona)
Preside: Daniel Pasqualin (La Coursive, Liège)
Primera secuencia: Otra manera de aprender
Sandra Ruchard – Grandir (Bruselas)
Justine Junius – Ecole du Soleil Levant (Braine l’Alleud)
Neus Carbonell (Barcelona)
Preside: Daniel Pasqualin (La Coursive, Liège)
11h – 12h30
Segunda secuencia: Las condiciones del lazo
Sophie Louis – Courtil (Leers-Nord)
Elena Madera - Antenne 110 (Genval)
Jean-Daniel Matet (Paris)
Preside: Bruno de Halleux (Antenne 110, Genval)
Segunda secuencia: Las condiciones del lazo
Sophie Louis – Courtil (Leers-Nord)
Elena Madera - Antenne 110 (Genval)
Jean-Daniel Matet (Paris)
Preside: Bruno de Halleux (Antenne 110, Genval)
13h30 – 15h
Tercera secuencia: Soluciones singulares
Séverine Olivieiri – Courtil (Leers-Nord)
Denis Gérard – Coursive (Liège)
Bernard Lecoeur (Reims)
Preside: Dominique Holvoet (Le Courtil, Leers-Nord)
Tercera secuencia: Soluciones singulares
Séverine Olivieiri – Courtil (Leers-Nord)
Denis Gérard – Coursive (Liège)
Bernard Lecoeur (Reims)
Preside: Dominique Holvoet (Le Courtil, Leers-Nord)
15h – 16h30
Cuarta secuencia:
Puntuaciones y conversación con los 6 autores de los casos clínicos: Éric Laurent (París)
Preside: Guy Poblome
Cuarta secuencia:
Puntuaciones y conversación con los 6 autores de los casos clínicos: Éric Laurent (París)
Preside: Guy Poblome
Traducción:
Natalia Blasco
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