CONGRES DE LA NLS A GAND Français/Anglais
Appel à contributions et inscriptions
>> Je souhaite proposer un travail à présenter au congrès (voir infra)
«
Ce qui ne peut se dire », notre thème de travail pour le congrès de la
NLS, vise paradoxalement un dire. Là où il n’y a pas de mot pour la
dire, la chose passe-t-elle dans l'éprouvé, dans le plus-de-jouir ?
L’argument met en valeur que « ce qui ne peut se dire »… ne consent pas
pour autant à se taire et dérange et fait souffrir.
Ce dont nous débattrons à
Gand, ce n’est pas de cette jouissance primaire qui ne fait pas
question, qui fait addiction, qui est une jouissance d’avant tout
prédicat. Ce dont nous débattrons, c'est de la jouissance produite par
l’incidence du signifiant sur le corps, de la jouissance bis, de la jouissance traumatisée,
celle qu’il ne faut pas[i]. Cette jouissance dont Freud notait qu’il
faut pouvoir en attendre l’aveu. Aveu des fantasmes (au pluriel) qui
sont des instruments, des moyens de jouissance à distinguer du fantasme
fondamental. « Ce que Lacan a appelé le fantasme, c’est le rapport
fondamental à la jouissance modelé par la structure de langage –
prenant soin de marquer que si ledit fantasme a des racines imaginaires,
le symbolique y est néanmoins impliqué sous la forme de scénarios, tout
autant qu’il constitue une fenêtre sur le réel, qu’il fait fonction de
réel »[ii]
Une analyse conduit à un «
passage à l’envers », à une traversée, afin que l’appareil de
jouissance ne soit plus prisonnier des limites et de l’inertie du
fantasme. Dans cette visée, la jouissance n’est plus prisonnière de
l’objet mais s’étend partout où il y a du signifiant : c'est un retour
sur le désir.
Les cas présentés au
Congrès veilleront à montrer comment le travail analytique touche au
fantasme et libère l'analysant de ce dont il se nourrit : de sens
jouis.
[ii] Idid. P. 173
Quelques
axes de travail:
-
L’impossible
à dire, ses manifestations dans la cure
-
Le
fantasme comme défense contre l’angoisse
- Destin et fantasme : la
répétition comme forme développée du fantasme,
-
Le
symptôme comme écriture plutôt que message
-
Le
partenaire sexuel comme symptôme
-
Le
hors-sens, garantie d’un arrêt de la chaîne, opposé au sens
qui fait délirer
- Psychose et neo/pseudo fantasme
- Style de vie et sublimations
>>
Je souhaite proposer un travail à présenter au congrès :
Priorité aux cas cliniques : Une attention
spéciale sera accordée à la construction du cas - réduction
et sélection du ‘matériel’, mise en série et étayage du
binôme fantasme/symptôme à partir de la question que le cas
pose au praticien.
Comité scientifique : Le comité scientifique
n’est pas disjoint de la commission d’organisation du
congrès. De même que cette équipe a préparé les détails
logistiques, elle participera à la sélection des textes. Le
comité examinera chaque texte envoyé et entrera en contact
avec l’auteur pour lui permettre d’affiner si nécessaire la
rédaction du texte. Il est donc important que chaque auteur
soumette son texte en français ou en anglais et qu’il
respecte le délai pour permettre ce travail préalable.
Délai et longueur des textes : Les textes,
comportant 7000 signes espaces compris, devront parvenir à
Dominique Holvoet (dominique.holvoet@gmail.com)
et Lieve Billiet (billietlieve@gmail.com) avant le 31 mars 2014 avec la mention dans l'objet du mail :
CONGRES NLS. Le nom du fichier joint sera au nom de
l'auteur.
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