Entrée libre, venez nombreux.
Jacques-Alain Miller à Nice…Et c’est tant mieux !
La Ville de Nice invite Jacques-Alain Miller au CUM. La communauté qui travaille activement dans le sillage de son enseignement s’en réjouit d’avance. Que l’évènement trouve sa marque du rappel des passages que Jacques Lacan a pu faire en ce même lieu est, bien sûr, ce qui nous touche tout particulièrement.
Qui ne sait aujourd’hui ce que le Séminaire de Lacan doit à la transcription de Jacques-Alain Miller, soit la totalité d’un enseignement sans pareil ? Encore faut-il apercevoir qu’au-delà de la formule éditoriale consacrée (« texte établi par...») il y a celui qui ne cesse de démontrer dans son cours de « L’Orientation lacanienne » l’autorité d’une lecture qui renouvelle de fond en comble la pratique psychanalytique elle-même.
Est-ce bien seulement une lecture qui puisse faire autorité à ce point? Si ce qui se lit n’est que de l’Autre, Lacan en l’occurrence, elle ne vaudra pas plus qu’un commentaire, comment taire pour le dire en lacanien classique. Il doit donc bien y avoir, par delà la transcription de Lacan, quelque Un. C’est en quoi ce n’est pas le moindre évènement que de rencontrer Jacques-Alain Miller dans le même temps que la dernière parution du séminaire XIX, ...ou pire, qui met en exergue la formule Y’a de l’Un. Formule qui précise la place du signifiant tout seul, sans Autre, et dont la fonction se réduit à celle de causer ce que Lacan appelle « la jouissance ». Ce qu’en quatrième de couverture Jacques-Alain Miller désigne comme « Pensée radicale de l’Un-dividualisme moderne ».
C’est dans cette radicalité que se trouve l’enjeu de la psychanalyse contemporaine, et si Jacques-Alain Miller a ce talent de nous le faire comprendre, c’est tant mieux !
Gilbert Jannot
Nenhum comentário:
Postar um comentário