14 de maio de 2012

Nouvelle publication : Rencontre brève avec un psychanalyste


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Dans la collection Rue Huysmans
Rencontre brève avec un psychanalyste
Travaux de la Journée 2011 du CPCT Paris

Disponible également à la librairie de l’ECF

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Ouverture :  Lilia Mahjoub
Introduction : Fabien Grasser
Conclusion Hélène Deltombe
Contributions de Liliana Salazar-Redon, Philippe Benichou, Beatriz Gonzalez, Nicolas Jude, Pascale Fari, Marie-Hélène Blancard, Evangelia Tsoni, Hélène Deltombe, Claude Quenardel et Fabien Grasser.
Notre société contemporaine pousse toujours plus aux solutions rapides efficaces et économiques. Ainsi ont fleuri toutes sortes de thérapies qui ne respectent pas la singularité du sujet et qui ne tiennent pas compte de l’inconscient. Comme l’indiquait Jacques-Alain Miller : « ce que nous produisons est un effet de la pression politique que nous avons subie. Elle nous a forcés à mettre en évidence une dimension de notre pratique qui n’était pas pour nous au premier plan, à savoir la puissance efficace de la pratique lacanienne.» (1)Pouvons-nous démontrer que la pratique au CPCT s’applique à relever un tel défi sans déroger à l’éthique de la psychanalyse et sans tomber dans l’écueil « de la suggestion de retrouver confiance en soi-même » ou de la promesse d’une amélioration immédiate, tels que les préconisent les thérapies comportementales ? (2)
Dans ce temps bref, il s’agit de vite cerner une demande, un point de jouissance, les entours du fantasme, ce que peut permettre parfois une intervention, une scansion, voire une interprétation. Quels effets pouvons-nous en attendre ? Des effets, qui peuvent être thérapeutiques à l’occasion, d’ouverture et de fermeture de l’inconscient, d’allègement du fantasme, de rectification subjective, et d’apaisement de l’angoisse. Nous y ajouterons des effets de nomination et d’émergence de signifiants modifiant la position du sujet quant au symptôme. Il s’agit, en outre, de sérier les résultats de cette rencontre brève. Mais il arrive qu’il n’y en ait pas, ou peu. Néanmoins, le sujet peut parfois témoigner de sa rencontre avec le discours analytique. Dans quelques cas, il y a un accès à un autre type de prise en charge, cette fois proprement thérapeutique. D’autres cas semblent mettre en évidence « le caractère fini de l’expérience, même s’il s’agit d’un seul cycle » (3), mais qui peut être un point de départ pour en relancer un nouveau. Il peut aussi se produire pour quelques sujets, des effets de division, voire de lecture de l’inconscient, qui initient des cures analytiques. Cet ouvrage, fruit de la Journée du CPCT-Paris en novembre 2011, apporte une série de témoignages de ces effets subjectifs élaborés à partir de vignettes cliniques.

Notes
1. La Conversation de Barcelone, Miller J.-A., p. 50.
2. Ibid, p. 33-34.
3. Ibid, p.53.
 

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