31 de outubro de 2006

NLS - Athènes et Saint Pétersbourg



Société héllènique de la NLS
Athènes 3 et 4 novembre 2006
Société Hellénique de la NLS
Travaux préparatoires au Vème Congrès de la NLS (Athènes)

L’Antenne clinique d’Athènes et la Société Hellénique de la NLS accueilleront les 3 et 4 novembre prochains Pierre-Gilles Gueguen, vice-président de la NLS, pour un week-end de travail consacré au transfert.
Pierre-Gilles Gueguen prononcera d’abord une conférence ouverte au public sur « Le signifiant du transfert ». Elle aura lieu au Centre National de la Recherche.
Il fera, le samedi matin, à l’intention des étudiants de l’Antenne clinique, une présentation de malade à l’hôpital psychiatrique Dromokaïtio. Le thème en sera : « Le transfert psychotique».
Suivra, l’après-midi, au local de l’Antenne clinique, le séminaire théorique consacré au transfert dans le Séminaire XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse.

on line : http://www.amp-nls.org/


VIIIème Séminaire du Champ freudien en Russie
Saint Pétersbourg 4 et 5 novembre 2006


VIII Семинар Фрейдова Поля
4-5 ноября 2006 года, в Санкт-Петербурге, состоится Восьмой Семинар Фрейдова Поля, Россия
Тема: О новой реальности: Символическое, Воображаемое и Реальное.

D’une réalité nouvelle, le Symbolique, l’Imaginaire et le Réel
Enseignant : Luis Solano, membre de l'ECF, membre de l'AMPRenseignements en russe sur le site http://freudien.narod.ru/

ArgumentBien qu’il y ait des indications sur l’apparition du signifiant du Nom-du-père, chez Lacan, avant l’année cruciale du début de son enseignement, l’année 1953, c’est dans la Conférence “Le Symbolique, l’Imaginaire et le Réel, qu’il apparaît dans son propos d’une façon singularisée.Le 8 juillet 1953 Lacan prononce cette conférence au titre d’ouverture inaugurant les activités scientifiques de la Société Psychanalytique de Paris, Ce rapport de la dite Société, réunie en Congrès à Rome, fut présenté en septembre. Lacan l’a rédigé en juin de la même année. Nous apercevons là, l’un des traits du style de travail et d’élaboration du Docteur Lacan. À la manière d’un grand joueur d’échecs, la stratégie d’ouverture et les coups qui suivront jusqu’à la fin de la partie sont en place, anticipant sur la présence de l’auditeur-partenaire. C’est en 2005 que Jacques-Alain Miller a édité ce texte, qui fait autorité, dans un volume de la nouvelle série “Paradoxes de Lacan”, de la collection du Champ Freudien, dirigée par Jacques-Alain et Judith Miller.Cette Conférence fait partie de ce moment crucial du début de l’enseignement de Lacan, que lui-même situe de son écrit “Fonction y Champ de la parole et du langage en Psychanalyse”. Enseignement que Lacan a tenu pendant plus de trente ans. La triade “Symbolique”, “Imaginaire” et “Réel” reste présente (pas toujours dans le même ordre) dans cet enseignement , à la manière des murs porteurs d’un édifice. Cette métaphore n’est point excessive, car Lacan, lui-même - Jacques-Alain Miller le rappelle - dira à la fin de son enseignement, que les vrais Noms-du-père sont bel et bien le Symbolique, l’Imaginaire et le Réel. Mais nous n’en sommes, dans la lecture que nous avons à faire, pas au temps de la pluralisation des Noms-du-père, nous en sommes au temps logique antérieur, celui du Nom-du-père au singulier.
Nous lirons cette conférence dans le cadre constitutif de la “réalité humaine” et nous ferons quelques déplacements du “mot de passe” à la phobie, ou encore de “l’agressivité” aux formes plus élaborées du symbolique. Ainsi, nous arriverons à la réponse du Docteur Lacan à un auditeur où il souligne que le nom-du-père crée la fonction du père (page 55 de l’édition française).Puis, ayant assuré le pas accompli en 1953, nous ferons un saut dans le temps et débarquerons à l’aube de l’année 1958, celle, entre autres, du Séminaire sur Les formations de l’inconscient. Lacan, après avoir consacré sept leçons aux “Structures freudiennes de l’esprit”, y ouvre le chapitre de “La logique de la castration”. Les deux premières leçons de ce chapitre, VIII et IX, intitulées: “La forclusion du nom-du-père” et “La métaphore paternelle”, reprennent le concept du Nom-du-père, et annonce le texte fondamental “D’une question préliminaire à tout traitement de la psychose”, que l’on peut lire dans les Écrits.
Le séminaire du Champ freudien dont j’ai la charge est le huitième en Russie, et j’ai la mission d’y introduire ce que dans le Champ freudien nous pratiquons sous le nom de “Discipline du commentaire”. Cette discipline requiert que chacun des participants vienne texte en mains et en tête, c’est-à-dire après l’étude la plus poussée qu’il a pu mener de ce texte dans un travail personnel, seul ou avec d’autres (en cartel par exemple). Une telle étude, si elle est sérieuse, permet d’élaborer les difficultés conceptuelles que présente le texte et d’élucider ce qui se rencontre dans la clinique. Ce sont certaines de ces difficultés et de ces élucidations que traite, devant mais aussi avec ses participants, l’enseignant chargé du séminaire du Champ freudien. Pour ce faire, il est évidemment nécessaire de choisir parmi elles, et donc de sélectionner quelques lignes du texte mis à l’étude, ce que j’ai fait en proposant les lignes ci-dessous et en insistant sur la demande de Judith Miller: “Que nul n’entre ici s’il n’a pas lu le texte” est l’adage inscrit au fronton du séminaire du Champ freudien.
Nous étudierons les lignes suivantes.
“Il s’agit justement des points où le symbole constitue la réalité humaine, où il crée cette dimension humaine sur laquelle Freud insiste à tout bout de champ quand il dit que le névrosé obsessionnel vit toujours dans le registre de ce qui comporte au maximum des éléments d’incertitude, la durée de la vie, la paternité, etc. Tout cela n’a pas d’évidence sensible dans la réalité humaine. C’est construit, et construit primitivement par certaines relations symboliques qui peuvent ensuite trouver leur confirmation dans la réalité. Le père est effectivement le géniteur. Mais, avant que nous le sachions de source certaine, le nom du père crée la fonction du père.Je crois donc que le symbole n’est pas une élaboration de la sensation, ni de la réalité. Ce qui est proprement symbolique - et les symboles les plus primitifs - introduit dans la réalité humaine quelque chose d’autre, de différent, et qui constitue tous les objets primitifs de vérité.Ce qui est remarquable, c’est que les symboles, les symboles symbolisants, sont tous de ce registre là. La création des symboles accomplit l’introduction d’une réalité nouvelle dans la réalité animale”.Jacques Lacan, Des Noms-du-Père, “Paradoxes de Lacan”, présentation par Jacques-Alain Miller, pages 55 et 56 de l’édition française, Seuil, Paris, 2005. Traduit en russe par Alexandre Chernoglazov, comme le Séminaire , livre V, Les formations de l’inconscient, chez Gnosis.
Luis Solano,
membre de l’Ecole de la Cause freudienne et de l’Association Mondiale de Psychanalyse
(from secrétariat NLS pour l'Europe de l'Est)

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