23 de outubro de 2006
Paris, XXXV° Journées de l’ECF L'Envers des familles.
Le lien familial dans l'expérience psychanalytique.
Plus de 1800 personnes étaient au rendez-vous des Journées de l’Ecole de la Cause freudienne à Paris. En séance plénière ou en salles multiples, le cas par cas de la clinique a fait démonstration. Les psychanalystes ne reculent pas devant les souffrances dont pâtissent les sujets de notre modernité lorsque l’impératif de jouissance est au commande .Dès le samedi matin le ton était donné . Nous avons entendu comment tact et respect sont requis que ce soit dans le maniement du transfert ou dans l’exposé du cas. Si la famille oedipienne poursuit za fonction de mettre un voile sur le non rapport sexuel, c’est la dictature du plus de jouir qui peut venir au jour dans les nouvelles familles. Le désir de l ‘analyste peut faire limite à l’impératif de jouissance par la mise en acte de l’objet dans le transfert ou le maniement de la coupure.Ces journées ont fait apparaître ce qu’est pour la psychanalyse l’envers de la famille : ce n’est pas un envers de dénonciation, de révélation d ‘un sens caché mais la mise en valeur de la trame à laquelle le sujet a à faire, à partir de laquelle il peut faire invention. La psychanalyse ne vient pas détruire les liens de la famille ,elle en questionne « les aléas oedipiens » et « les figures prétendues nouvelles » pour lui donner sa place d’ « effet de discours ».L’enfant construit, invente sa famille en prenant d’autres appuis que ceux de la triangulation oedipienne, néanmoins nous avons à prendre la mesure de ce qui est accentué dans notre modernité, à savoir la place d’objet que l’enfant peut occuper.J.A Miller dans son intervention annonçait le thème des prochaines journées 2007 et faisait apparaître alors l’opérateur à l’œuvre pendant ces journées : « Notre sujet supposé savoir » . J.A Miller faisait valoir que notre art du sujet supposé savoir fait objection au discours contemporain du maître qui met le savoir au poste de semblant absolu.Concluons avec la présidente de l’ECF Lilia Mahjoub : « L’Ecole a transmis ce que le discours analytique a de vivant »(From Maryse Roy)[AMP-UQBAR] TLN N° 301
París XXXV° Jornadas de la ECF El envés de las familias.
El lazo familiar en la experiencia psicoanalítica.
Más de 1800 personas asistieron a la cita de las Jornadas de la Escuela de la Causa freudiana en París. En plenarios o en salas simultáneas, el caso por caso de la clínica fue demostrado. Los psicoanalistas no retroceden frente a los sufrimientos que padecen los sujetos de nuestra modernidad cuando el imperativo de goce está a la orden. El tono estuvo dado desde el sabado por la mañana. Hemos escuchado cómo tacto y respecto se requieren ya sea en el manejo de la transferencia o en la exposición del caso. Si la familia edípica continúa su función de poner un velo sobre la no relación sexual, es la dictadura del plus de gozar lo que puede estar al día en las nuevas familias. El deseo del analista puede hacer límite al imperativo de goce por la puesta en acto del objeto en la transferencia o el manejo del corte.
Estas jornadas hicieron aparecer lo que es para el psicoanálisis el envés de la familia; no es un envés de denuncia, de revelación de un sentido escondido sino la puesta en relieve de la trama con la cual el sujeto tiene que hacer, a partir de la cual puede producir una invención. El psicoanálisis no viene a destruir los lazos de la familia, cuestiona "los azares edipicos" y " las figuras pretendidamente nuevas" para darle su lugar de "efecto de discurso". El niño contruye, inventa su familia tomando otros soportos diferentes a los de la trinagulación edípica, sin embargo tenemos que tomar la medida de lo que está acentuado en nuestra modernidad, es decir el lugar del objeto que el niño puede ocupar.
J. A Miller en su intervención anunciaba el tema de las proximas jornadas 2007 haciendo aparece el operador en juego durante estas jornadas: "Nuestro sujeto supuesto saber". J. A Miller ponía de relieve que nuestro arte del sujeto supuesto saber hace objeción al discurso contemporáneo del amo que pone el saber en el lugar de semblante absoluto.
Concluyamos con la presidenta de la ECF Lilia Mahjoub: "La Escuela trasmitió lo vivo del discurso analítico ".From Maryse Roy)[AMP-UQBAR] Trad. Silvia Baudini.
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2 comentários:
Jacqueline Dhéret
La question était exigeante, difficile :que peuvent dire les psychanalystes sur les variétés des solutions subjectives donnant figure familiale, à l’époque moderne ?
Beaucoup de choses nouvelles, précises, issues de la clinique.
Nous l’avons entendu :les psychanalystes lacaniens ne prédiquent pas. Ils ne sont pas fascinés par l’inconscient solidaire de la fiction familiale. Bien des interventions l’ont montré : ils accueillent souvent le pire, soit la jouissance mauvaise, inhumaine, qui ne trouve pas à se loger dans un mythe familial régulateur. Ces journées ont mis en évidence qu’il est plus difficile, aujourd’hui, de prendre appui sur une version désirante. Ce ne sont pas les caractéristiques des familles qui sont ici en cause, mais la position subjective sollicitée chez nos contemporains : « se voir », homme ou femme , avec un enfant, sans que cette responsabilité vienne à s’articuler à l’impossible, à la cause sexuelle. La conséquence en est souvent que l’obscure jouissance maternelle, occupe le devant de la scène.
Les psychanalystes savent accueillir cet indicible. Ainsi Alain Merlet qui a fait valoir que « la discipline du dire est en soi un traitement de la jouissance incestueuse » laquelle permet, selon Laure Naveau de « réinventer la pudeur ».
Je mettrai l’accent sur les deux tables rondes du dimanche après-midi. Elles ont apporté un souffle nouveau, revigorant, et ont constitué une pause féconde dans la liste des interventions.
La conversation sur les cas présentés dans le numéro préparatoire de la Lettre Mensuelle, a permis à Esthela Solano et à Pierre Naveau une lecture pointue, qui ne relevait pas de la biographie mais de la structure, en tant que le rapport au savoir et à l’objet y était, pour chaque sujet, sollicité.
La conversation avec Claire Breton, auteur de « J’ai deux mamans », a soulevé l’enthousiasme. Certains d’entre nous l’ont reçus comme « une présentation de cas » à plusieurs. Cette jeune femme a su nous transmettre des bouts de savoirs acquis dans son expérience de l’analyse, sur sa famille particulière… Un dire simple, engagé, ponctué avec tact par Philippe Lassagna : « C’est avec la souffrance que l’on se singularise ».
« L’Envers des familles », un pari qu’il fallait soutenir et qui déjà, nous fait avancer.
Pour le blog :
A répartir le monde en deux catégories, la distinction névrose-psychose est tranquille ; tout au moins, comme me le disait un ami à l'issue de ces dernières journées de l'ECF, parce qu'elle permet, quand tout ne va pas trop mal, de penser que l'on se situe du bon côté.
Aborder la famille à partir de son envers est, par contre, plus troublant dans la mesure où on n' échappe pas à l'envers. Chaque famille a le sien. Et c'est sans doute ce qui a rendu ces dernières journées de l'ECF si interpellantes.
Je dirais que le thème mis à l'étude de ces journées a levé un bout du voile posé sur l'idée que chacun se fait de la famille ; et même, plus précisément, que c'est l'étude minutieuse de ces nouvelles configurations familiales, de plus en plus insistantes dans nos sociétés, qui a précipité l'interprétation.
Je suis donc rentrée de ces journées en pensant qu'elles avaient fait mouche.
Monique Kusnierek
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