21 de outubro de 2006
VI Séminaire du Champ freudien en Lettonie
Riga 27 et 28 octobre 2006
Les trois registres de la réalité humaine
Enseignant du Séminaire :
Jean Luc Monnier, psychanalyste à Rennes,membre de l’ECF et de la NLS
Chaire de médecine psychosomatique et de psychothérapie
Université Stradins de Riga
(34, rue Grēcinieku ; 2e étage)avec traduction simultanée en letton et en français
Entrée libre
Argument
"Le Symbolique, l’Imaginaire et le Réel", est le titre donné par Lacan à sa conférence du 8 juillet 1953. « …j’essaierai ce soir tout simplement, de dire quelques mots sur ce que veut dire la confrontation de ces trois registres très distincts qui sont bien les registres essentiels de la réalité humaine, et qui s’appelle le symbolique, l’imaginaire et le réel… ». Lacan situe là trois des invariants de son enseignement ; nous sommes en 1953, c’est-à-dire cinq ans avant Le séminaire V que nous avons abordé lors de notre précédent séminaire en introduisant le graphe du désir. Ces trois registres ne se confondent pas les uns avec les autres, ils sont « très distincts » : ils sont même antagoniques, Lacan le spécifie en parlant de confrontation, nulle harmonie n’habite la réalité humaine. La psychanalyse comme expérience singulière de parole révèle, diffracte ou même décompose au sens spectral cette réalité ; il s’y démontre que chacun des trois registres joue sa partie propre. (cf. le schéma L. où l’imaginaire entrave le symbolique). Après avoir tracé les contours du réel et de l’imaginaire, Lacan aborde le symbolique.
Il est temps à cette sixième session du séminaire du Champ freudien en Lettonie d’introduire la méthode de travail pratiquée dans tous les séminaires du Champ freudien, la “discipline du commentaire”. Cette discipline requiert que chacun des participants aient, avant la tenue du séminaire, lu et travaillé le passage, choisi par l’enseignant, d’un texte qu’il estime fondamental pour le thème du séminaire. Judith Miller, paraphrasant l’adage platonicien, formule ainsi cette discipline, pour les séminaires du Champ freudien : « que nul n’entre ici s’il n’a lu le texte ».
Nous étudierons donc le passage suivant de la conférence Symbolique Réel et Imaginaire : « Il n’est pas de moi ce terme que le rêve est un rébus, c’est de Freud. Quant au symptôme, qu’il exprime lui aussi quelque chose de structuré et d’organisé comme un langage est suffisamment manifesté par le fait, pour partir du plus simple d’entre eux, du symptôme hystérique qui donne toujours quelque chose d’équivalent à une activité sexuelle, mais jamais un équivalent univoque. Au contraire, il est toujours plurivoque, superposé, surdéterminé, et, pour tout dire, très exactement construit à la façon dont les images sont construites dans les rêves. Il y a là une concurrence, une superposition de symboles, aussi complexe que l’est une phrase poétique, qui vaut à la fois par son ton, sa structure, ses calembours, ses rythmes, sa sonorité. Tout se passe sur plusieurs plans, et c’est de l’ordre et du registre du langage »
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Le vendredi 27 octobre 2006 : 17 h à 20 h
Le samedi 28 octobre 2006 : 10 h - 12 h et 14 h - 18 h
Lecture exigée
J.Lacan, “Le symbolique, l’imaginaire et le réel”, Des Noms-du-père, traduit en russe par Alexandre Chernoglazov, Gnosis, Moscou, 2006.
Lectures recommandées
S.Freud « Le cas Dora » in Cinq psychanalyses.
S.Freud, L’interprétation des rêves (Traumdeutung), Ch VII et Ch. IV (notamment, « Le rêve de la belle bouchère, pp. 133-137).
S.Freud, Les conférences XVII et XXIII.
S.Freud, Sur le mécanisme psychique de l’oubli (1898), in « Résultats, idées, problèmes – I » .
S.Freud, Le mot d’esprit et ses rapports à l’inconscient.
J.Lacan, Fonction et champ de la parole et du langage.
J.Lacan, Séminaire, Livre V, Les formations de l’inconscient , Ch. III (pp. 64 à 69), traduit en russe par Alexandre Chernoglazov, Gnosis, Moscou, 2002.
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