KRING VOOR PSYCHOANALYSE VAN DE NLS: Les samedis de la NLS
KRING VOOR PSYCHOANALYSE VAN DE NLS
Les samedis de la NLS
“Lire un symptôme”
Premier samedi le 22 octobre 2011, avec Jean-Luc Monnier
à Gand
Jean-Luc Monnier ouvrira le cycle des Samedis de la NLS, ce samedi 22 octobre sous le titre: "L’intelligence du symptôme" :
La question du symptôme est une question cruciale au point où ce que nous pouvons appeler la pensée unique des CBT alliée au pouvoir de l’industrie pharmaceutique et des neurosciences s’entendent à précipiter l’anéantissement de la clinique telle qu’elle s’est construite au fil des deux siècles derniers.
Dans la conférence qu’il donne le 30 mars 1974 à Milan[1], Lacan dit ceci : « c’est pas parce qu’on dira les choses que je dis, que ça rendra plus intelligent, puisque intelligere c’est savoir lire les choses au niveau de ce qu’on entend, au niveau de ce qui se dit, au niveau des faits, parce qu’il n’y pas d’autres faits que ce qui se dit : ça c’est savoir lire. »
Dans sa conférence de présentation du prochain congrèsde la NLS[2], dont le titre est « Lire un symptôme », qu’il donna à Londres le 3 avril dernier, Jacques-Alain Miller connecte le bien-dire au savoir-lire pour qualifier l’opération analytique. « Je soutiendrais volontiers que le bien-dire dans la psychanalyse n’est rien sans le savoir lire, que le bien-dire propre à la psychanalyse se fonde sur le savoir lire. »
Nous verrons de quelle façon ces deux propositions qui se répondent - la seconde est plus précise puisqu’elle concerne l’opération analytique elle-même -, s’inscrivent dans un bouleversement de la « nature » du symptôme et de la visée de l’interprétation.LIEU :
Patijntjestraat 62
9000 Gand
(à proximité de la gare)
de 14h à 16h30, conférence suivie d'un séminaire clinique de 17h à 18h30.
Reading a Symptom
First Saturday, 22 October 2011 in Ghent, with Jean-Luc Monnier
Jean-Luc Monnier will open the series of NLS Saturdays with the title "The Intelligence of the Symptom"
The question of the symptom is a crucial one, to the extent that what we could call the unique thinking of the cognitive behavioural therapy, allied with the power of the pharmaceutical industry and the neurosciences, tends towards accelerating the annihilation of the clinic as it has been constructed over the last twocenturies.
In his lecture given in Milan on the 30th of March 1974, Lacan says the following: “It is not because we will say the things that I say, that this will make us more intelligent; because intelligere means knowing how to read things at the level of what one hears, at the level of what is said, at the level of the facts, because there are no other facts than what is said: this is knowing how to read.”
In the presentation given by Jacques-Alain Miller in April this year in London, of the next congress of the NLS entitled “Reading a Symptom”, he connects the ‘putting it well’ (le bien-dire) with the ‘knowing how to read’ (le savoir-lire) to characterise the analytical operation. “I would readily maintain that ‘putting it well’ in psychoanalysis amounts to nothing without ‘knowing how to read’, that the ‘putting it well’ proper to psychoanalysis is founded on ‘knowing how to read’.”
We will see in which way these two corresponding sentences – the second is more precise because it concerns the analytical operation itself - are inscribed in a shaking up ofboth, the ‘nature’ of the symptom and the aim of interpretation.
Jean-Luc Monnier
Recent NLS-Messager, English: http://www.amp-nls.
Récents NLS-Messager, français: http://www.amp-nls.
Nouvelle École Lacanienne de Psychanalyse — New Lacanian School of Psychoanalysis
www.amp-nls.org http://www.
Association Mondiale de Psychanalyse – World Association of Psychoanalysis
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