11 de dezembro de 2009

[ecf-messager] Journal des Journées N°71 avec un attaché

JOURNAL DES JOURNÉES

le vendredi 11 décembre 2009, édition de 14h 36

N° 71



NA CONDIÇÃO DE AE

par Sérgio Passos Ribeiro de CamposPrezado


Cheguei, em 1990, à psicanálise lacaniana, através de meu analista Célio Garcia, quando um novo mundo se descortinou. O percurso de minha análise aconteceu de forma ininterrupta e assídua ao longo de dezenove anos. A partir de 1993, passei a participar dos eventos do Campo Freudiano, amealhando contribuições que foram decisivas para a minha formação. Fui fisgado pela causa analítica e acolhido pela EBP, mediante o passe de entrada, em 1998.

Estou seguro de que a tese de Lacan sobre o Passe tem se confirmado como a pedra de toque para o futuro da psicanálise. Confiei no dispositivo do Passe, e agora, na condição de A.E., tentarei transmitir à comunidade analítica uma experiência que possa, quem sabe, servir aos novos tempos de uma Escola que se pretende, cada vez mais, estar na proa do mundo contemporâneo. Veremos o que há no devir da psicanálise.



UNE NOUVELLE VENUE

Clotilde Leguil, Questionnement naïf sur la passe

*

UN ANALYSTE DE L’ECOLE

Antoni Vicens, L’AE et son témoignage

*

DIRE ET NE PAS DIRE

Jacqueline Dhéret, Interpréter un silence

Monique Amirault, Oser dire non

Catherine Bonningue, Du « Jamais dit »

Claude Quenardel, Yes, you can !

Eugenia Varela Navarro, Une École pour la psychanalyse

*

PROPOSITIONS

Jean-Louis Woerlé, Cesser d’être passeur

Dominique Jammet, Distinguer la passe et l’entrée

*

Anne Ganivet-Poumellec, La passe est increvable


QUESTIONNEMENT NAÏF SUR LA PASSE

par Clotilde Leguil


Lorsque j’ai commencé à assister aux Journées de l’École de la Cause freudienne il y a quelques années, les témoignages de passe constituaient pour moi le point agalmatique des Journées. Rien à voir avec les cas cliniques. Quelque chose passait et se jouait là que l’on ne pouvait trouver nulle part ailleurs, ni dans d’autres écoles de psychanalyse, ni à l’Université évidemment, ni dans les colloques habituels. Cela ne ressemblait ni à une conférence, ni à une exposition classique de cas clinique. Il y avait pour moi quelque chose comme une beauté à la fois poétique et ontologique dans cette énonciation d’un sujet se retournant comme une dernière fois sur le parcours de son analyse avant de l’abandonner. Cela entrait dans nos oreilles et bien que tout ne soit pas toujours accessible à ceux qui n’ont pas fini leur analyse comme moi, insufflait une énergie, un désir, un élan. Les témoignages de passe avaient l’éclat d’un témoignage initiatique dans les siècles démocratiques, où règne le désenchantement issu des effets de la rationalisation technique.

Comme l’avait une fois commenté Esthela Solano à partir du témoignage de Bernard Seynhaeve, c’est « l’effet de réduction » du parcours analytique à ce qu’il y aurait de plus élémentaire dans une cure, enfin atteint, enfin touché du doigt, qui transmet ce désir de rejoindre ce point. Alors, en lisant les témoignages de passe de Dominique Laurent, de Laure Naveau, en écoutant celui de Rose-Paule Vinciguerra, de Bernard Seynhaeve, je me sentais transportée et désireuse de pouvoir un jour dans mon analyse en arriver à un point de cet ordre.

Mais je n’avais jamais pensé à tous ceux qui n’étaient pas nommés AE. Je pensais naïvement que tous ceux qui faisaient la passe étaient nommés Analyste de l’École, et surtout je ne savais pas qu’il y avait tant de refusés. Cela ne m’avait jamais traversé l’esprit n’en ayant jamais entendu parler, ne les ayant jamais, eux, entendu en parler, alors que je suivais les enseignements du Champ freudien depuis bientôt dix ans. C’est au cours d’une discussion avec Yves-Claude Stavy lors d’un cartel, que je réalise que ceux que j’ai entendu sont une toute petite minorité parmi tous ceux qui ont tenté la passe. Et puis je découvre dans le Journal des Journées tout un monde, le monde des passeurs qui ne savent pas comment être à la hauteur de la tâche, le monde des passants qui rentrent dans leur trou, le monde du silence car personne ne trouve à qui s’adresser pour saisir ce qui s’est passé, ce qui est mal passé, quels sont les motifs de la décision qui a été prise à leur sujet. La passe m’apparaît alors comme une procédure froide, anonyme, où je ne retrouve plus du tout ce que j’avais perçu dans les témoignages que j’avais entendus. Je me demande comment le désir qu’on éprouve pour la psychanalyse peut ne pas être mis en mal quand on fait la passe et qu’on est refusé, sans comprendre bien pourquoi.

La passe ne pourrait-elle pas être l’occasion de rencontres plus franches et plus joyeuses entre ceux et celles qui y prennent part ? C’est peut-être un peu naïf comme questionnement, mais c’est celui d’une analysante qui découvre avec angoisse une dimension de la procédure de la passe (je trouve le mot de « procédure » un peu triste et kafkaïen, même si c’est celui de Lacan) qui me conduit, comme Catherine Lacaze-Paule, à me demander (pour d’autres raisons), mais pourquoi faire la passe ?


L’AE ET SON TÉMOIGNAGE

par Antoni Vicens


Dans son intervention au Cinquième Congrès psychanalytique international (« Les chemins de la thérapie psychanalytique », 1919), Freud fait état de la demande formulée par quelqu’un d’une résolution de la cure par un exercice de synthèse, qui suivrait ce qui aurait été proprement une analyse. Freud répond pour avertir que « dans la vie psychique, nous faisons face à des aspirations soumises à une compulsion à unifier et réunir ». C’est donc l’inconscient qui unifie, qui synthétise. Ainsi, le travail d’un AE ne doit pas être celui de compacter ce que l’analyse a fait circuler comme discours pendant le travail analysant. L’AE doit résister à la synthèse, qui ne serait dans cette affaire qu’un recours à l’ignorance. Le discours du maître connecte ce que l’analyse sépare; le témoignage de l’AE est un recours – pas le seul – pour trouer l’École, c’est-à-dire pour défaire ce que le discours du maître massifie dans son intérieur.

Avec le travail du témoignage, l’AE devient analysant de plein exercice ; analysant sans analyste, au risque de devenir un marteau sans maître. Mais l’École lui a fait confiance, parce qu’elle lui a supposé qu’il ne prendra pas cette forme de libre association comme une croyance à la libre pensée.

L’École est aujourd’hui, par l’initiative prise par Jacques-Alain Miller avec la création des 38èmes Journées, dans un mouvement analysant. L’École est une école d’analysants, mais pas pour autant sujets d’une parole irresponsable ; ils le sont d’une parole dont on ne craint pas la réponse, qui viendra, ainsi que l’enseigne le discours psychanalytique, du réel. Dans ce contexte, le témoignage de l’AE vaut comme une parole analysante qui n’a pas le filet de protection de l’Autre supposé au langage. Si l’École dit « tous analysants », les AE le sont, non pas en rapport à un manque particulier, mais ils le sont face au trou du langage.

Ce n’est pas le groupe qui répond alors à cette parole. C’est l’École qui répond, mais dans la mesure où cette École se distingue justement du groupe. Cette réponse est diversement audible. Mais en tout cas, c’est à l’AE d’écouter cette réponse, et de réagir par une interprétation. Évidemment cette interprétation n’est pas oraculaire, elle n’est pas donneuse de sens. La présence même de l’AE, ou son absence, interprète déjà, pour séparer les S1 du savoir constitué. Un amour du savoir constituant mobilise l’AE, cet amour qui reconnaît la solitude qui le fonde, comme le vrai amour se fonde sur la séparation d’avec le partenaire. Voyez cette pratique troubadouresque qui consiste à nourrir l’amour avec la distance de l’objet aimé. Par là, l’AE est seul, mais cette solitude l’est d’un instant, comme un soupir. Bernard Seynhaeve disait mardi soir à l’ECF que la solitude de l’AE est celle de l’Un tout seul, branché au réel. Mais le réel répond ; ceci est un enseignement de Lacan, tiré de la logique de la psychose, que l’on doit appliquer à l’inconscient. C’est ce que comporte, me semble-t-il, ce que nous appelons, après Jacques-Alain Miller, l’inconscient réel.

Autre chose serait l’ennui (qui est une mauvaise lecture de l’unien, enseigne Lacan). L’ennui du psychanalyste vient quand personne n’écoute la réponse de l’École.

Pris dans ce mouvement, le témoignage de l’AE montre la dignité de la position d’analysant, contre la matérialisation technique de la connaissance que pratique le cognitivisme, bras mental – comme on dit « bras séculier » – du maître sourd et aveugle de notre temps. L’amour n’est pas une cognition; comme la mort ne l’est pas non plus. Et cette forclusion a les plus lourdes conséquences dans le malaise de notre civilisation.

Par son travail de témoignage, par son transfert à l’École, l’AE montre ce qu’est la pensée de la libre association après l’expérience d’une analyse. L’intime et l’extérieur sont en continuité. Il s’agit de lui donner une forme au service du discours. Le témoignage, c’est la continuation de l’analyse par d’autres moyens, lorsqu’il n’y a pas d’analyste. Il prend souvent le style de la mise en forme de restes, avec l’intention de les transformer en appât pour de nouveaux transferts. Avec la conviction que le renouvellement du transfert vient désormais, non pas de la prestance du psychanalyste ou de l’inflation de son savoir, mais du fait qu’il « sait être un rebut ». Il sait qu’il l’est, et partant il n’a pas la fausse pudeur de la normalité.





INTERPRÉTER UN SILENCE

par Jacqueline Dhéret


Le pari de la psychanalyse implique qu’une silencieuse réitération vibre au-delà de la mortification introduite par le signifiant. C’est ce que l’analyste accueille en s’y apparentant. L’analysant s’en instruit, mais le symbolique inclut une limite qui ne traite pas de la béance que la morsure du signifiant a introduite et de la pulsion qui y insiste. De fait, l’analyse, dans son parcours, ébranle ce qui dans la langue a fait injonction, ce qui n’est jamais entré dans le langage. La passe vérifie la proposition si simple de Lacan : l’analyste est le résultat d’une psychanalyse.

Elle dit à l’analysant de ce qu’il en a fait ; elle l’avertit aussi de ce qu’il y a d’originales façons de faire avec ces marques, ces dépôts, que la langue a déposés en elle ou en lui. Usages propres à un sujet de la langue, capables de drainer une satisfaction et qui ouvrent paradoxalement à des effets d’équivoques qui peuvent se partager. Avec Lacan, nous nous éloignons de la métaphore freudienne des traces qui décident de la répétition dont jouit le symptôme.

Ce n’est pas un mince sacrifice de se séparer de la croyance en l’inconscient ! Et l’affect qui en répond, plutôt dépressif, est au rendez-vous. Pourtant, on obtient alors, non pas une imitation sans vie, mais une imperceptible mutation qui rend possible la jouissance.

La passe est un effort d’adhésion à cette simplicité qui ne porte pas sur un énoncé, mais sur ce qui a fait trace indélébile pour un sujet. En prendre acte, permet de participer de façon vivante à ce qui a lieu dans la communauté.

L’École aime bien ses AE, mais le premier enthousiasme nous masque qu’il est le résultat d’un rejet, celui du savoir. Plutôt sicut palea, qu’agalma. La passe comme l’analyse est un symptôme qui génère une façon inédite de faire avec un point d’impossible.

Cela implique pour l’AE de passer rapidement du temps un de la passe, celui du témoignage, à la passe deux et trois ; de s’adresser aux analysants, nombreux dans l’École et au-delà pour que se transmette le discours analytique de la seule façon qui vaille : chacune, chacun, avec son style propre.

Nous sortons, grâce aux Journées, d’un discours silencieux, qui chuchotait : la passe c’est dépassé, ou c’est du passé.

Transmettre la psychanalyse ne signifie pas dire des choses extraordinaires quoique toujours inhabituelles, mais de soutenir une énonciation qui fait passer l’incongru du discours analytique. On n’en a jamais fini avec ça. Réjouissons-nous de ce que cela vienne au jour dans l’École et du rude travail qui nous attend encore !


OSER DIRE NON

par Monique Amirault


J’ai attendu la dernière limite, au seuil de la deadline, pour oser dire quelque chose sur ma passe, ce que je n’ai pas intégré dans mon témoignage des Journées. Ce n’était pas nécessaire. J’ai fait la passe dans l’enthousiasme (eh oui, j’ai l’enthousiasme chevillé au corps !) d’un moment qui, huit ans après la fin de mon analyse, fut l’occasion d’extraire, de mettre à jour et de reconfigurer un mode de jouir permettant de repérer dans l’après-coup ce qui avait été absent de ma première fin d’analyse. En un tempo fulgurant, huit années plus tard, s’est conclu un parcours analytique éclairant de ce que pouvait être une fin d’analyse orientée par le réel et débouchant sur une identification au sinthome qui ne soit pas un vain mot. À cette fin, s’est nouée la nécessité de transmettre cette modalité d’effectuation qui me semblait peu commune et m’avait prise par surprise.

Ce fut un flop total. Le cartel a très vite conclu et sans hésitation semble-t-il. Ma tendance naturelle à la soumission ne m’empêcha pas de souhaiter rencontrer les membres du cartel. Le plus-un accepta mais ne fut que silence. D’autres membres ne souhaitèrent pas s’exprimer. J’eus le sentiment de mettre en défaut le travail du cartel par une curiosité malvenue à vouloir comprendre. Je m’entendis dire au téléphone « mais ce n’est pas ça une analyse ! »

J’en restais un peu estomaquée, mais ceci ne dura pas. Réflexion faite, se confirma l’intime conviction que pour moi, c’était bien ça et j’osai, en mon fort intérieur, dire non à ce jugement étonnant.

Je continue pour autant à respecter le travail de ces collègues que j’estime, des cartels de la passe et des passeurs, ayant touché du doigt le malentendu et le réel auxquels ils ont à faire et auxquels j’ai eu à faire avec eux.

Si jusqu’ici, dans le débat sur la passe, je me suis tue, je l’ai suivi cependant avec une grande attention et me réjouis de cette refondation annoncée.


DU « JAMAIS DIT »

par Catherine Bonningue


À quelques heures de la date limite du 10 décembre 20 h, vais-je enfin aller jusqu’au bout d’envoyer pour le JJ ce texte cent fois remanié sur la passe ? Réponse à 20 h ce soir.

La décision de dire enfin ce que je n’ai jamais dit à personne sur la fin (ou terme) de mon analyse va peut-être l’emporter sur la valse-hésitation précédente, qui ne fut pourtant pas sans apporter ses fruits d’élaborations/réélaborations à un texte pas envoyé.

C’est qu’il y a eu jusqu’à aujourd’hui quelque chose d’indicible, en tout cas pour moi, dans la fin de mon analyse. Jamais dit à mon analyste, jamais dit aux passeurs, pas dit non plus dans les deux textes qui concernent la fin de mon analyse, et jamais dit à qui que ce soit.

J’en ai dit des bouts, des bribes, oui. Mais les réponses m’ont tellement agacée que je me suis tue très vite.

Que dire donc maintenant de cet indicible ?

J’ai changé d’analyste contrainte et forcée, après une interruption de presque trois ans. Je n’avais pas l’idée dans ma première analyse que j’aurais à congédier mon analyste (pour cause d’infidélité à Lacan), dans la mesure où, entre autres, j’avais l’idée que je ferai, moi, une analyse fulgurante. Cela ira vite pour moi, c’est sûr, me disais-je à l’époque. J’avais vingt ans !

Quand j’en repris une autre, avec le fidèle des fidèles à Lacan – voulais-je –, ça serait cette fois pour aller jusqu’au bout. Cet analyste militait pour la fin de l’analyse.

Eh bien, j’interrompis sur tout sauf un « aller jusqu’au bout », en tout cas tel que je me le représentais.

Je congédiais mon analyste, après l’avoir supporté si longtemps. Ce fut un acte irréversible. Il le contesta et l’approuva en même temps. Ne lui avais-je pas dit d’ailleurs que je le trouvais parfois incohérent dans son enseignement. Il était d’accord ! Cohérent pour l’auditrice, mais incohérent pour l’analysante.

Pendant quelques années (ou peut-être quelques mois), au début, je vécus une lune de miel. J’eus le grand tort de le lui signaler (il devait dormir un peu à l’époque et être pris aussi lui-même dans cet « on s’entend tellement bien » que je vivais). Il rectifia immédiatement le tir, et ce fut désormais un chemin de croix où, si ce n’est à chaque séance, au moins souvent, je devais traîner derrière moi le lourd boulet qui me retenait lorsque je marchais vers lui. J’y allais tout de même. Puis, un jour, alors qu’il n’arrêtait plus depuis peu de quitter son fauteuil d’analyste (alors que j’avais quitté la précédente analyste justement à cause de ça), je ne revins plus. Il avait fait un acting out absolu, me semblait-il, en introduisant un élément hétérogène inassimilable symboliquement, qui me renvoyait à un impossible-à-dire. J’étais éjectée à tout jamais de ma place d’analysante, de façon radicale. Ni lui, ni aucun autre analyste ne put pour moi réoccuper cette place.

Il eut le culot de me dire que je m’identifiais à lui (dans sa propre fin d’analyse, je suppose). Mais non ! Et il s’en rendit bien compte. Quelque chose de plus complexe lui échappait. Il essaya ensuite dans nos diverses rencontres quelques interprétations imaginaires. Toujours ratées, je me disais, même si je m’efforçais d’en faire quelque chose. Une contre-analyse, sans doute. Pour une des dernières, je lui envoyais même un mail pour le remercier : merci pour ce que vous m’avez dit mercredi. Fumisterie de ma part, oui !

Il n’y eut qu’une seule interprétation de lui qui vaille dans toute mon analyse, ce fut la coupure de la séance. Quand il n’y avait pas eu quelque scansion, ponctuation signifiante, apportant sa satisfaction symbolique, chaque fin de séance était une déchirure, un abîme ouvert vers le désespoir, la déréliction. Jusqu’au jour où j’eus la force, le cran, sans préméditation aucune – ce fut soudain, je lâchais tout, tout d’un coup –, de faire de cette coupure-là un final. Ce qui me précipitait du côté du désir. La psychanalyse über alles.

Depuis, je me suis souvent posé la question de reprendre. Avec lui ? Impossible ! Avec un(e) autre ? Je ne pourrai pas.

Cette fin-là, c’est un diamant. Un ininterprétable autour duquel un travail psychanalytique peut se poursuivre, autrement. Ce qui m’a fait sans doute rater la passe.

Je continue à traîner le poids de ce que je suis, de ma misère. Pas de gloire d’être AE, pas de « renommée ». Je ne suis que ce que je suis.

Il m’a fallu quinze ans pour faire quelque chose de l’élément hétérogène inassimilable introduit par mon deuxième analyste, et qui est tout simplement de le dissoudre dans un mathème de Lacan. (Cf. mon intervention aux Journées.)

Voilà. Eh bien, je n’ai rien retenu de tout ce que j’avais écrit auparavant et je mets ce texte dans ma boîte d’envoi. Je n’aurais donc rien apporté sur la question de la passe pour le débat.


YES, YOU CAN !

par Claude Quenardel


Le savoir de la passe est à extraire dans son analyse. Rentrer dans le dispositif de la passe, c’est consentir à débusquer, bousculer son mode de jouir, et pouvoir le mettre en jeu dans son rapport à la psychanalyse. Voilà ce qui contribue, me semble-t-il, à maintenir vivant le dispositif de la passe.

J’ai participé à la procédure de la passe dans trois fonctions : passant, passeur, membre du cartel de la passe. Trois moments où la jouissance de la privation a été touchée puis remise en cause dans mon analyse. J’étais soutenue par l’acte inaugural de mon analyste : « Vous pouvez… »

1- D’abord 1991, je me suis lancée dans la passe au moment où c’était « La voie royale » pour entrer à l’École. Après mon témoignage, le plus un du cartel de l’époque m’encouragea vivement à écrire au président de l’École pour demander à être membre mais cette lettre est restée sans réponse. J’appris quelques années plus tard qu’elle n’était jamais parvenue au destinataire. Lettre morte donc, laissant un trou que très vite je recouvris de mon symptôme « pas capable » .

2- Dans un deuxième temps, 1994 alors que dans mon analyse, une sorte d’évidement du trou se produisait, j’ appris par un passant que mon nom était sorti du chapeau des passeurs. Cette désignation faisait la preuve de ma capacité à faire ce qui me paraissait jusqu’alors impossible.

À la première transmission j’avais l’idée que pour prendre ma place de passeur, il me fallait transmettre à un jury plutôt froid et silencieux, tout le bavardage imaginaire foisonnant de la passante qui m’avait submergée de détails. En même temps que je déballais cet interminable témoignage, celui-ci devenait totalement inconsistant. J’en suis sortie abattue, considérant que je n’étais « pas capable » de dégager les points cruciaux.

« Ça vous épate ! », fut la seule réponse d’un des membres du cartel lorsqu’il me raccompagna vers la sortie après cette transmission désastreuse.

Ce fut comme un éclair, j’ en suis restée toute ébahie, étonnée, stupéfaite.

Mais il fallut un long moment d’analyse pour saisir que j’avais pris à ma charge la défaillance de la passante qui n’avait pas su transmettre les points vifs de son analyse. Cela m’avait permis d’alimenter mon symptôme et de me loger à nouveau à cette place de « sacrifiée au champ de la passe » !

C’est seulement deux ans plus tard que j’ai été réhabilitée à cette fonction de passeur. Cette fois, j’ai pu me décoller de mon symptôme et soutenir, porter, voire relancer ce qui, au delà de l’histoire personnelle de chacun, pouvait se dégager d’une cure : essayer de faire « cracher le morceau » à l’un ou border, retenir le trop d’enthousiasme que certains pouvaient attendre d’une nomination sans pour autant les décourager sur leur désir d’être entendu du cartel.

Lors de mes rencontres avec chacun des cartels, un travail s’élaborait grâce à leurs questions précises, pertinentes. Je me laissais traverser par un savoir que je déposais sans ambages, avec même une certaine audace qui m’épatait : « Vous pouvez » continuait son parcours de libération de savoir, d’engagement , de consentement à mettre en jeu dans le dispositif de la passe ma propre ignorance.

C’est sur cette lancée que j’ai refait ma demande d’entrée à l’École. La lettre enfin est arrivée à destination.

3- Enfin j’ai eu la chance de faire partie d’un cartel de la passe en tant que passeur. Il y avait, dans ce cartel, une liberté de parole et une mise au travail rigoureuse et stimulante. J’avais à nouveau du mal à trouver une légitimité à être dans ce lieu. Je me sentais comme une élève en quête de savoir : comment finir une analyse et comment on devient analyste.

Pour être efficace dans le dispositif de la passe, il ne s’agit pas d’enseignement, de conseils mais de dis-position : dis- indiquant la séparation, la différence, le cernage du défaut qui alimentait ma position de jouissance et qui me ramenait à chaque fois à mon analyse . C’était comme un examen de passage qui m’indiquait que ça ne passait pas bien encore.

Cette position d’analysant doit se retrouver à toutes les places du dispositif de la passe. Il s’agit en effet d’en savoir un bout sur comment la jouissance est interpellée par ce qui se dit tout au long d’un témoignage.


UNE ÉCOLE POUR LA PSYCHANALYSE

par Eugenia Varela Navarro


« L’style est l’homme à qui je m’adresse »


Un résumé de ce que fût ma place dans l’ECF : neuf années se sont écoulées pour que je sois admise en tant qu’analyste praticien, AP, cinq lettres de demande d’entrée à l’ECF sont parties vers une boîte aux lettres et un passage par la procédure de la passe. La boîte aux lettres n’était pas une boîte vide car on attendait l’analyste nouveau, le AE nouveau ; je n’ai eu de réponse pour ma demande d’entrée à l’École que l’année dernière. Quand j’ai demandé au Secrétaire de la passe que je voulais rencontrer le cartel pour savoir le pourquoi de sa réponse, on m’a répondu : « Non, ça ne se fait pas ». Le réponse négative du cartel « qui n’a pas trouvé une nomination » m’a été très utile : un nouveau tour à faire dans mon analyse pour parler de cette expérience et reprendre mon analyse où j’ai trouvé une réduction minimaliste de mon sinthome et un analyste qui n’a pas manqué de provoquer cette fin. Le Séminaire sur l’Inconscient Histoire et l’Inconscient Réel fût pour moi la réponse de mon analyste à ce que j’ai dit de la passe. Je suis membre de l’AMP depuis 1994 et j’ai continué à y être membre analyste praticien pour mes collègues de l’AMP, même si je n’avais plus une École, car je suis à Paris depuis 1999. Je suis rentrée à l’AMP parce que j’étais membre de l’École du Champ freudien de Caracas et que j’avais participé à la création de l’Association du Champ freudien de Colombie et du Collègue de psychanalyse de Colombie où une génération d’analystes s’est formée. J’ai crée l’Institut Agalma lié à l’Institut du Champ freudien de Paris, Institut de recherche sur le séminaire de l’Orientation lacanienne pour les chercheurs de divers disciplines qui voulaient se former à l’enseignement de Lacan, Mathématiciens, historiens, architectes, historiens d’Art, commissaires des Musées et des galeries d’Art, écrivains. L’acceptation de ma qualité de membre a dû se faire par homologation comme il est de règle dans les Écoles de l’AMP.


On lira le texte in extenso dans le document en attaché.


CESSER D’ÊTRE PASSEUR

par Jean-Louis Woerlé


Si les dernières Journées de l’ECF ont été enthousiasmantes, la levée de l’interdit de parler de soi en constitue sans aucun doute un des éléments majeurs. Mais une petite déception se fit jour : le thème des Journées n’était pas toujours nettement évoqué. Rennes en sera la suite logique. Entre les deux se place la question de la procédure de la passe dans notre École.

J’ai hésité à écrire les quelques mots qui vont suivre dans la mesure où les textes provenaient presque tous d’ex : passeurs, passants ou AE. Or, je fonctionne encore comme passeur et j’ai encore « sur le feu » une passe à transmettre, car la question de la passe est toujours brûlante surtout lorsqu’il s’agit des passeurs. J’émets le souhait que ce débat n’amène pas à une conclusion du type « voici le passeur que souhaite l’École ». Cela entraînerait de fait le formatage mais également le professionnalisme. S’il est craint, à juste titre, chez les passeurs, le cartel n’en est pas non plus préservé.

La désignation des passeurs, ou plutôt la façon dont chacun l’apprend est diverse : soit l’analyste annonce qu’il a proposé l’analysant comme passeur, soit il l’apprend par un appel du Secrétariat de la passe : « X va vous téléphoner pour sa passe ». Cela vous tombe dessus. Une question m’était immédiatement venue : « Qu’est-ce qui dans mon parcours a fait prendre cette décision à mon analyste ? » C’est un acte de l’analyste. En tant que tel il a rapport à un moment de la cure et devrait, à mon avis, être énoncé par l’analyste.

Immédiatement après vient le « comment faire ? ». J’étais sans bagage, néanmoins accompagné d’une légère excitation. J’allais être au plus près de ce qui constituait pour moi l’incessante question de Lacan « comment devient-on psychanalyste ? », question sans laquelle il n’y a pas d’École.

Hélène Bonnaud (JJ n°62) a opposé deux passes, suivant en cela l’enseignement de Lacan et de jAM :

- celle de l’inconscient comme savoir, de l’inconscient transférentiel qui amèneraient immédiatement les questions du transfert, de la destitution subjective, de la chute du sujet supposé savoir, de la traversée du fantasme et de ses effets ;

- à celle de l’inconscient comme jouissance, de l’inconscient réel qui a avec lui aussi son lot de questions concernant le mode de jouir et le sinthome ;

- sans oublier la question cruciale du passage de l’analysant à l’analyste et du désir de l’analyste. Cette question, posée à chaque passant, les a souvent surpris. Les deux passes se conjoignent pour ce qu’il en est de l’AE actuel.

La première passe a systématiquement été évoquée par les passants. La seconde moins et c’est là qu’est intervenu un moment particulier pour moi : être passeur peut avoir des effets subjectifs. Il s’agit d’un passant récemment nommé AE. Le cartel avait demandé que les passeurs le revoient. Au moment où je fais part des réponses du passant, le plus-un insiste : « Mais il va mieux ». Les effets sur les symptômes sont manifestes chez tous les passants. Mais là je disais : « C’est indéniable, il va mieux mais. » C’était quoi ce « mais » ? Je bredouillais et je rattachais ce « mais » au passage de l’analysant à l’analyste, sans pouvoir sur le coup en dire davantage. Il m’est apparu rapidement par la suite que ce « mais » était un reste, « nouvelle alliance que le sujet peut faire avec sa jouissance », articulée, et pourtant non-articulable, avec le désir de l’analyste.

Je viens de recevoir de la dernière passante ces quelques mots : « J’ai rencontré un passeur questionnant ! Je vous en remercie. » A de nombreuses reprises a été évoquée l’importance de la prise de notes. A surgi alors « Que les passeurs fassent entendre une voix ! » d’Esthela Solano Suarez (JJ, n° 60) Il y a effectivement beaucoup de notes. Pour ma part, je notais avec une attention particulière les rêves de fin de cure et l’interprétation qui en était donnée par le passant. Mais c’est oublier les interventions du passeur lui-même, ses multiples questions sur des détails ou les questions cruciales, amenant parfois des « Je n’y avais pas pensé » ou mettant fin à un témoignage. Alors commence un immense travail de mise en ordre, je dirais plutôt d’articulation logique, ainsi que de réduction visant à faire saillir davantage les lignes de force du témoignage. Mais ce texte réduit est encore long. Je fais une proposition que pourrait faire d’emblée le cartel au passeur : « Dites-nous en cinq-dix minutes, sans notes, ce que vous avez saisi. » Cela suppose que le cartel n’interrompe pas par ses questions ce que le passeur tente de transmettre. Ce temps premier permettrait que le plus vif soit déposé. L’écrit pourrait servir uniquement pour les précieux détails que le cartel ne manquerait pas de vouloir cerner.

Et j’émets un souhait : que le temps entre le témoignage et la transmission soit réduit afin que le passeur ne se retrouve pas avec plusieurs passes en même temps. C’est ce qui m’a poussé à écrire au secrétariat de la passe afin de ne plus fonctionner comme passeur.

Cette expérience a, en tous les cas, suscité un nouvel élan.


DISTINGUER LA PASSE ET L’ENTRÉE

par Dominique Jammet


En 2007, un franchissement dans ma cure, enthousiasmant, me poussait à demander mon entrée à l’École. J’en parlais à mon analyste et aussi en contrôle, je fus encouragée. C’est alors que je décidai d’écrire ma lettre à la présidente de l’École pour demander d’entrer dans le dispositif de la passe. Je ne me sentais pas capable d’être AE, dans le sens de faire un enseignement de mon expérience analytique. Mais je n’arrivais pas à me résoudre à faire état de titres et travaux. Ce qui me lançait dans cette démarche ne relevait, à mes yeux que de la cure et je voulais en témoigner. C’est risqué, me disais-je, mais j’avais confiance dans le fait que j’y apprendrai quelque chose.

Je dus donc attendre un an pour recevoir une réponse du secrétariat de la passe et rencontrer un de ses membres.

Il y a eu trois entretiens, longs, au cours desquels ma demande fut questionnée précisément. La psychanalyste qui m’a reçue m’a posé une question toute simple, évidente une fois dite, mais que je ne m’étais jamais posée, et qui a mis en résonance des éléments de la cure que je croyais résolus.

Progressivement j’ai pu séparer deux demandes, celle de devenir membre de l’École et celle de faire la passe. Pour la première j’étais prête, et je fus encouragée à poser ma candidature rapidement. Pour la passe, non, pas encore.

Ces trois entretiens ont eu l’effet de me permettre d’entrer à l’École avec joie, d’accepter les responsabilités que l’on m’a proposées. Quelque chose de mon témoignage de cure avait été entendu, restait à conclure ma cure.


*

LA PASSE EST INCREVABLE

par Anne Ganivet-Poumellec


Cher Jacques-Alain Miller,

A l’instant même où, bâillonnée, enfermée, au secret, la Passe succombait dans les oubliettes d’une ECF qui ne savait pas qu’au nom de l’utilité elle commettait un crime de jouissance, elle réapparu au grand jour, nimbée d’or. “Tout le monde est fou” fut son nom en automne 2007 où vous la fîtes vôtre, votre passe !

De cette place, elle rit en nous regardant chercher dans la pénombre : ouvrant la boîte aux lettres, secouant un dernier rapport collégial - non, décidément le tombeau est vide.

La passe est increvable, Jacques-Alain Miller, parce que vous l’avez abritée, sustentée de votre propre cas, et reçue comme elle le mérite.

Vous la confierez de nouveau à d’autres lorsque vous vous serez assuré qu’ils seront redevenus suffisamment délicats, attentionnés, humbles à son enseignement.



débat sur la passe


Le Journal publiera dans ses prochains numéros :


Ahmed Degachi, Anne Lysy-Stevens, Bernard Seynhaeve,

Christiane Alberti, Christine Maugin, Dominique Holvoet,

Estela Paskvan, Francesca Biagi, Hélène Parvillé,

Laure Naveau, Lilia Mahjoub, Marie-Hélène Brousse,

Martine Comandi, Nathalie Georges, Nathalie Jaudel,

Patrick Monribot, Philippe Benichou, Philippe Chanjou,

Philippe La Sagna, Philippe Stasse, Rose-Marie Bognar,

Rose-Paule Vinciguerra, Serge Cottet,

Sylvie Pujol-Dulucq, et Vassiliki Gregoropoulou


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vers Rennes 2010

invitation

par Monique Amirault



Bien sûr, dans l’ouest, ils ne manquent pas ceux qui, à l’instar d’Alain Prost, pourraient venir témoigner, au cours de nos Journées, d’un désir efficace et du rapport à l’inconscient qui l’a produit.

Mais peut-être quelqu’un connaît-il Michel Mousseau, compositeur, et Jean-Pierre Laroche, metteur en scène scénographe, qui viennent de faire sortir de l’oubli Oskar Panizza, avec la création mondiale par Angers-Nantes Opéra, en novembre dernier, d’un opéra pour voix, instruments, marionnettes et machinerie, mettant en scène « Le concile d’amour, tragédie céleste » 1

Ce texte, publié en 1895 fut confisqué pour immoralité et valut à son auteur un an de prison. Oskar Panizza assura lui-même sa défense dans une remarquable plaidoirie, très argumentée, pour la liberté d’expression de l’écrivain.

Le traitement dont furent l’objet les écrits de Panizza alimentèrent une folie non dénuée de courage qui le conduisit d’expulsion en exil et retour, jusqu’à ce que, lucide sur sa folie, il demande lui-même son internement dans un hôpital, près de Bayreuth. Sans que se tarisse sa production littéraire, il y demeura une quinzaine d’années avant d’y mourir en 1921, à l’âge de soixante-huit ans.

La verve, la dérision et le style d’Oskar Panizza réjouirent les surréalistes, tout particulièrement André Breton qui le surnomma « le scorpion du calice ». Abandonnant très vite la psychiatrie pour l’écriture, Oskar Panizza s’engagea dans une dénonciation ironique et décapante des semblants de la religion et des autorités d’une Allemagne impériale moralisatrice. Il sut se servir avec génie du savoir acquis à l’asile et des textes comme « Génie et folie » ou « Psychopathia criminalis » qui pourraient aujourd’hui faire partie des saines lectures de base pour ceux à qui la tâche échoit de légiférer sur la déviance et la santé mentale.

Il serait intéressant de savoir si quelqu’un parmi nous connaît Michel Mousseau et Jean-pierre Laroche et s’il conviendrait de les solliciter pour nous entretenir du choix qu’ils ont fait du « Concile d’amour », œuvre maudite et restée vive malgré la malédiction qui a longtemps pesé sur elle.

1 Oskar Panizza, Le concile d’amour, une tragédie céleste en cinq actes suivie de son dossier de censure, Agone, éditions cent pages, 2008, préface d’André Breton à la première édition en français, 1964.



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Pour la rubrique des Journées de Rennes du JJ, les textes (au format défini par Jacques-Alain Miller de 4500 signes maximum) sont à adresser à Jacques-Alain Miller (ja.miller@orange.fr ), ainsi qu’en copie à Sophie Marret et Caroline Pauthe-Leduc.




2010

16 et 17 janvier : Conférence du Journal sur la passe (fermé)

23 et 24 janvier : Journées du RI 3 à Bordeaux

7 février : Forum des psys sur l’évaluation

11 avril : Forum des psys sur la justice

26-30 avril : Congrès de l’AMP

29 mai : Journée du Cereda

5 juin : Colloque du Cien à Nancy

26 et 27 juin : Journées de la NLS à Genève

10 et 11 juillet : Journées de l’Ecole à Rennes

9 et 10 octobre : Journées de l’Ecole à Paris


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