5 de março de 2012

ACF-IdF- Après-midi d'études du 17mars

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Association de la Cause freudienne Ile-de-France

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Après-midi d’études

Le 17 mars 2012 de 14 h à 18 h

la Ferme du Couvent – 77200 Torcy

« Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes? » Des enfants en analyse

Cinq cas cliniques seront présentés. Dominique Laurent et Yves-Claude Stavy, psychanalystes membres de l’Ecole de la Cause freudienne animeront et orienteront les débats. Argument et affiche joints.

Pour s’y rendre :
En voiture, prendre l’autoroute A4, sortie Torcy. La salle se trouve à 300 mètres de la Mairie et de la place de l’Eglise.
Par les transports en commun : RER A, station Torcy. Ensuite prendre le bus 220, arrêt : Mairie ou le bus 421, arrêt : Ferme du Couvent.

Association de la Cause freudienne Ile de France

Argument de l’après-midi d’étude

du 17 mars 2012 de 14h à 18h à Torcy

" Maman les p'tits bateaux qui vont sur l'eau

ont-ils des jambes? "

Des enfants en analyse

L’enfant vient en analyse parce que ça ne tourne pas tout à fait rond. Le plus souvent ce sont les autres qui s’inquiètent pour lui : les parents, le milieu scolaire, l’entourage proche. Ce symptôme qui dérange, comment va-t-il être traité par l’analyste ?

Dans son Livre III du Séminaire intitulé Les psychoses, Lacan introduit un apologue pour expliciter les deux possibilités de réaction face à ce qui trouble l’équilibre jusque là établi. L’apologue est le suivant : Lacan est le capitaine d’un petit navire qui navigue la nuit. Tout d’un coup des choses s’agitent devant lui d’une façon inquiétante, elles laissent penser qu’il y a quelque chose à déchiffrer. Comment le capitaine va-t-il réagir ? Soit il s’agite, il essaie de comprendre quelque chose et donne tout de suite une réponse même si elle n’est pas adaptée. Soit il inscrit sur son tableau de bord les coordonnées du phénomène et décrit ce qu’il aperçoit. C’est ainsi que le capitaine accusera réception de ce qui se passe et sera impliqué dans la réponse à donner. Il y engagera sa responsabilité. Il en prendra acte. Pour Lacan, l’acte suprême de l’agir est de prendre note du signifiant clé en s’appuyant sur les paroles du sujet.

Si ce sujet est névrosé, il viendra avec un symptôme. L’analyste doit transformer le symptôme en question. C’est cette question qui va pousser l’enfant à déchiffrer. Par contre, si le sujet est psychotique, il n’a que des réponses. L’analyste doit transformer ces réponses symptomatiques en reconnectant le signifiant isolé à la chaîne signifiante du sujet.

C’est avec ce savoir-faire, que le psychanalyste raccroche ce qui est indifférencié, standardisé, « pour tous » (les troubles du comportement, l’échec scolaire) au signifiant clé de l’enfant.

Ce signifiant porte sur l’origine. C’est ce que Freud a appelé les théories sexuelles infantiles.

Pour l’enfant névrosé, ce qui l’absorbe et le rend perplexe c’est l’énigme du rapport entre le père et la mère dans sa dimension sexuelle. Alors que l’enfant psychotique répond à la question de l’origine avec une théorie délirante. Il ne déchiffre pas, il donne une réponse.

C’est ainsi que nous disons que pour la psychanalyse il n’y a pas de réponse universelle, il n’y a pas une réponse pour tous.

La réponse à la question de l’origine ne peut se nourrir que des signifiants du sujet. La psychanalyse ne peut répondre qu’à partir du singulier de chaque cas. En effet, lors de cet après-midi, nous verrons que, pour chaque enfant, la réponse sera différente.


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