ACF-MC
En route vers les Journées Lacan
Les 41èmes Journées de l’Ecole de Lacan ont un caractère d’exception en venant ponctuer cette rentrée où Lacan est à l’honneur bien au-delà de notre champ, dans les médias, les librairies, chez les éditeurs, dans des lieux inédits, de souvenirs, et ceci dans le bruit, la fureur, le gay savoir et la joie.
Le monde bouge ; le combat pour la liberté y est d’une criante actualité.
La mobilisation mondiale décidée par Jacques-Alain Miller pour la libération de la célèbre psychanalyste syrienne Rafah Nached engage plus que jamais chacun qui, concerné par la question du Malaise dans la civilisation, participera au grand rassemblement que sont les Journées. L’arrestation de Rafah vient présenter à qui veut l’entendre combien les pouvoirs de la parole sont porteurs de liberté ; liberté de parole si insupportable pour certains.
Ces Journées se situent dans le droit fil du combat actuel initié et conduit par Jacques-Alain Miller concernant l’enseignement de Jacques Lacan et de son invention du discours analytique, seul des quatre discours dans lequel le sujet fait l’épreuve de la liberté de parole.
Le titre choisi pour les Journées, La praxis lacanienne, fait résonner ce dire de Lacan extrait du Séminaire L’Ethique de la psychanalyse : « Je propose que la seule chose dont on puisse être coupable, au moins dans la perspective analytique, c’est d’avoir cédé sur son désir. »
Les interventions proposées transmettrons qu’aucun consensus n’est possible concernant Lacan, son enseignement établi par Jacques-Alain Miller, le discours analytique.
La souffle de l’actualité lacanienne dira combien Lacan, malgré ses détracteurs qui dorment sur leurs lauriers, et surtout sur les siens, est bien vivant, encore, et pour longtemps.
La psychanalyse d’orientation lacanienne, si elle n’est pas pour tous, peut être pour chacun qui consent à parler librement afin de ne pas passer à côté de sa vie. Lacan invite à la solitude partagée. Ainsi, dans Télévision, fait-il cette proposition : « Plus on est de saints, plus on rit, c’est mon principe, voire la sortie du discours capitaliste, - ce qui ne constituera pas un progrès, si c’est seulement pour certains. »
A l’ACF-Massif-Central, « la rentrée lacanienne » s’est ouverte sous le titre Lire Lacan avec Jacques-Alain Miller. Aussi, chaque fervent défenseur de la liberté de parole et de ses effets dans le monde se doit d’être présent afin de ne pas manquer cet incontournable rendez-vous que sera les aux 41émes Journées de la Cause freudienne les 8 et 9 octobre prochains à Paris. Claudine-Valette-Damase
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